Marc Manzini, président d'honneur de la CSNAF. |
FUNÉRAIRE PARIS 2013 ouvre ses portes dans quelques jours et reste un rendez-vous incontournable pour nombre de professionnels. Après l'interview de Dominique Vigin, président de la Chambre Syndicale Nationale de l'Art Funéraire, nous recueillons ce mois-ci les propos de Marc Manzini, président d'honneur de la CSNAF, et d'Antonio Morais, directeur de FUNÉRAIRE PARIS.
Antonio Morais, directeur de FUNÉRAIRE PARIS 2013. |
Résonance : Monsieur Manzini, vous qui êtes à l’origine de la création du salon Funéraire, pouvez-vous nous en parler ?
Marc Manzini : C’est notre Chambre Syndicale de l’Art Funéraire (CSNAF) qui est à l’origine de la création du salon Funéraire Paris en 1987. J’ai été porteur et développeur de ce projet, très important pour toute la filière funéraire, car il constitue depuis 25 ans une vitrine qui a permis à nos métiers de se faire mieux connaître du grand public via les médias. L’édition 2013 est maintenant bien engagée et reflétera fidèlement le marché, ses interrogations et ses tendances.
Antonio Morais : C’est effectivement le rendez-vous de la profession, avec 200 exposants français et internationaux pour cette édition 2013. Tous les secteurs y seront représentés, avec une offre "produits" et services exhaustive (monuments, articles funéraires, fleurs, corbillards, outillages, réseaux...). Nouveauté 2013 : FUNÉRAIRE PARIS offrira un cahier des nouveautés à ses visiteurs pour mettre en avant l’ensemble de la diversité produits et services de cette édition.
Résonance : De manière plus détaillée, pourquoi venir au Salon FUNÉRAIRE PARIS ?
Marc Manzini : Tout professionnel soucieux de son avenir et désireux d’avoir une offre commerciale en adéquation avec les attentes de sa clientèle est concerné par cette manifestation. Elle permet dans un espace temps réduit d’avoir une vision exhaustive de l’offre nationale de produits et services et de s’en inspirer pour améliorer son efficacité locale. Le salon est un formidable outil de développement commercial mis au service de chaque acteur de la filière.
Antonio Morais : Ce salon se caractérise par des exposants fidèles et toujours de très nombreuses nouvelles sociétés, qu’elles soient françaises ou internationales, qui proposent des produits innovants ou design dans tous les secteurs : urnes en argent, ciergeries, ferronnerie d’art, monument en " fer ", nouveaux produits pour les soins, logiciels de gestion, ou QR code !
Résonance : Un salon, c’est aussi recueillir des informations métiers ?
Antonio Morais : Des conférences se tiendront sur les sujets suivants : "Le cimetière" organisée par l'UPFP, "Quels risques psychologiques pour les professionnels funéraires" par Cynthia Mauro, "Le protocole dans les services funéraires... ou le respect dû aux familles" proposée par Résonance, et "Pompes Funèbres 2.0 : mythe ou réalité" par la CPFM. Le format salon vous permet des rencontres institutionnelles et aussi une occasion de dialoguer avec des associations, des fédérations ....
Résonance : … et la CSNAF s'est fait une vocation de restituer ces informations aux professionnels de la filière. M. Manzini, étant un membre "hyperactif" de la chambre syndicale pour ce qui est de la veille économique et de l'observation du marché funéraire, pouvez-vous nous en dire plus sur ce service parfois méconnu des professionnels ?
Marc Manzini : Lors de mon mandat en tant que président, j’ai souhaité que l’on développe un outil d’observation nommé FUNESCOPE pour nous permettre d’analyser objectivement les évolutions de notre marché dans la filière, mais aussi au niveau des consommateurs. Il s’agissait de sortir du ressenti et des analyses intuitives de l’époque pour aller vers des analyses objectives, ceci afin de donner les moyens aux différents acteurs de la filière de conduire des politiques adéquates et surtout de pouvoir communiquer avec la presse professionnelle et grand public à partir de données fiables.
Avec FUNESCOPE, nous disposons aujourd’hui de données économiques et marketing substantielles, avec un recul sur une vingtaine d’années. Ces données sont publiques, c’est-à-dire à la disposition gratuite de tous les acteurs de la filière, sur simple demande à la CSNAF.
Cette démarche nous a permis depuis vingt ans d’être actifs et crédibles dans le domaine de la communication grand public, surtout face à une presse le plus souvent suspicieuse et polémique à l’égard de nos métiers. Grâce à la qualité des informations recueillies et diffusées (source principale CRÉDOC), nous pensons avoir contribué à l’amélioration de la transparence et de l’image des métiers du funéraire, ce qui est essentiel pour leur pérennité et celle de nos entreprises.
Résonance : Un mot supplémentaire ?
Marc Manzini : La Chambre Syndicale, propriétaire du salon, réinvestit depuis plus de 20 ans les résultats financiers en communication grand public et en recherche/développement avec des études de marché de grande qualité. En partant de son projet syndical "Assurer la pérennité des métiers funéraires", elle s’est placée dès 1990 résolument au service de la profession et est fière d’avoir contribué par ses actions à l’amélioration de l’image des métiers du funéraire.
À l’occasion de ce salon, elle annoncera la création d’un nouveau site Internet non marchand d’information grand public : "www.décès-info.fr". Cette initiative, qui se veut informative et pédagogique, constituera dans les années à venir un nouveau projet structurant pour la filière, que nous pensons déterminant pour l'avenir de celle-ci.
Antonio Morais : Soyons fiers que Paris accueille le salon leader européen de la filière funéraire et permette ces innombrables échanges pendant trois jours. Tous les exposants sauront vous accueillir sur leur stand dans des espaces de plus en plus remarquables et conviviaux.
Commandez votre badge sur le site du salon www.salon-funeraire.com
Rendez-vous à FUNÉRAIRE PARIS 2013, qui aura lieu du jeudi 21 au samedi 23 novembre de 9 h 30 à 18 h 30 sans interruption.
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