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"Aux larmes, citoyens ?"

La séquence olympique s’achève, l’état de grâce associé aussi. La France reprend le chemin du labeur avec, semble-t-il, une morosité latente synonyme de lendemains de fête et présageant le temps bien connu des soupirs hexagonaux. Sans vouloir en rajouter, il faut reconnaître que la période que nous venons de traverser n’est pas banale. Entre deux élections et une carence du pouvoir, entre congés annuels, festivités sportives et valse des prétendants au trône, l’humeur générale n’est pas franchement propice au rebond économique que tous espèrent sans trop y croire. Cependant, les entreprises ont toutes besoin de cette réaction nécessaire à leur activité. Devant ce postulat, deux tendances s’affirment. La première est l’attentisme. Laissons venir à nous les bons de commande… Pas vraiment une solution, plutôt une funeste position somnolente d’arrière-garde. La seconde est de retrouver un esprit combatif version commando et de ne pas laisser les événements quels qu’ils soient prendre le dessus sur le mental et le quotidien de l’entreprise.

Celle-ci ne serait donc qu’une coquille de noix dans la tempête ? Il ne viendrait à l’idée de personne de sensée de mettre les chaloupes à la mer alors que les éléments démontés chahutent le navire. Tenir bon la barre et le cap reste la seule solution de bon sens. En d’autres termes, la crise, c’est le sentiment de celle-ci, et le remède est bien connu, il faut com-mu-ni-quer ! L’importance de la communication externe en "temps de crise" est de toute évidence un exercice d’équilibriste et de gestion des enjeux sensibles.

Une communication efficace peut (et doit) renforcer la confiance, atténuer les dommages (notamment réputationnels et économiques) et aider votre organisation à naviguer avec succès dans la tempête. Tout cela, vous le savez déjà… Il reste cependant un élément essentiel sans lequel rien ne sera possible : la confiance, et particulièrement la confiance en soi.

Aristote (350 av. J.-C.) affirmait que la confiance en soi est une forme de courage, qu’il définissait comme "la vertu du juste milieu entre la peur et la confiance". Il croyait que le courage est nécessaire pour vivre une bonne vie, car il nous permet d’affronter nos peurs et de surmonter les obstacles. Ce noble sentiment est à coup sûr le carburant du chef d’entreprise aussi bien que celui de ses interlocuteurs ; aussi, il semble essentiel de fonder ce sentiment sur des bases solides qui seraient la compétence, la bienveillance, la prévisibilité, l’intégrité, la transparence et l’authenticité.

En résumé, pour affronter les tempêtes de la vie, le plus important est d’abord de savoir qui l’on est, et surtout si la capacité de faire face nous appartient. En termes plus triviaux, nous dirons qu’il "faut en avoir" et qu’il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. La volonté, la confiance, le courage forgent donc la nature humaine dans ce qu’elle a de plus noble à offrir : une parole authentique et sincère, une promesse d’avenir, une loyauté partagée. Tels sont assurément les fondements d’une bonne communication, parler fort et clair pour être audible et reconnu dans le fracas de la tempête.

Pour mémoire, la confiance, ce nom latin, vient du préfixe "cum" qui signifie "avec" et "fidere" qui signifie "croire, avoir foi". Finalement, dire à l’autre que vous êtes là, que vous le serez toujours et qu’en cela vous êtes fiable, donc de confiance, n’est-ce pas là le propos de toute entreprise funéraire ou de fabricants fournisseurs de la filière ? Le temps est donc venu de faire face une fois de plus contre des adversités souvent factices et qui se veulent montagnes, alors que ce ne sont que des trous de taupes. Dire qui l’on est, dire ce que l’on va faire, faire ce que l’on a dit et le démontrer, imposent une seule issue : bouger, innover, se remettre en cause positivement, créer du lien et s’extraire du gluon morose que nous laisserons bien volontiers aux défaitistes de tout poil. Le funéraire affichera une fois de plus sa résilience et saura faire porter sa voix où cela sera utile pour contribuer à l’intérêt général et au bien commun… Pour y parvenir, nous ne craignons pas l’altitude des sommets…
 
Steve La Richarderie
Rédacteur en chef

Instances fédérales nationales et internationales :

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