Le député de la Manche Philippe Gosselin a adressé une lettre au Premier ministre Jean Castex pour lui demander d’assouplir les règles funéraires liées au confinement.
Fin du maximum de 30 personnes lors des cérémonies funéraires
Le confinement a des règles contraignantes, et l’une d’entre elles fait réagir le député Philippe Gosselin : le maximum de trente personnes présentes à une sépulture. "En réalité, en comptant les servants éventuels et le personnel, c’est environ une vingtaine de membres seulement de la famille qui sont admis à être présents. C’est un drame !" s’indigne-t-il dans une lettre adressée au Premier ministre Jean Castex. L’élu manchois s’insurge d’une mesure "pas audible" au vu de la "réelle promiscuité" des gens dans les grandes surfaces, les trains et les transports en commun. Il propose donc "une chaise ou un rang sur deux" lors des cérémonies. Et apostrophe le Premier ministre : "Des milliers de familles dans le deuil comptent sur vous."
Assemblée nationale, séance 04.11.2020
…
Je souhaite aborder un autre aspect de la question, que j’ai traité dans certains amendements frappés d’irrecevabilité, et qui touche aux cérémonies funéraires. Qu’elles soient civiles, laïques ou religieuses, ces cérémonies ne peuvent réunir autour du défunt plus d’une vingtaine de personnes. Or l’inhumation est un rite de passage important, notamment pour faire son deuil. À cause des clauses si restrictives du décret du 29 octobre, les familles ne peuvent pas se réunir. Nous avons déjà été confrontés à la même difficulté au printemps dernier. Il faut vraiment bouger sur ce point. Une jauge proportionnée, adaptée est envisageable : dans les églises, dans les crématoriums, on peut très bien occuper une place sur deux, un rang sur deux. Une telle mesure améliorerait vraiment la situation.
L’amendement funéraire a été déclaré irrecevable, car les dispositions relèvent de la voie réglementaire, il n’a pas été défendu. Il a cependant bien été évoqué…
Le confinement a des règles contraignantes, et l’une d’entre elles fait réagir le député Philippe Gosselin : le maximum de trente personnes présentes à une sépulture. "En réalité, en comptant les servants éventuels et le personnel, c’est environ une vingtaine de membres seulement de la famille qui sont admis à être présents. C’est un drame !" s’indigne-t-il dans une lettre adressée au Premier ministre Jean Castex. L’élu manchois s’insurge d’une mesure "pas audible" au vu de la "réelle promiscuité" des gens dans les grandes surfaces, les trains et les transports en commun. Il propose donc "une chaise ou un rang sur deux" lors des cérémonies. Et apostrophe le Premier ministre : "Des milliers de familles dans le deuil comptent sur vous."
Assemblée nationale, séance 04.11.2020
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Je souhaite aborder un autre aspect de la question, que j’ai traité dans certains amendements frappés d’irrecevabilité, et qui touche aux cérémonies funéraires. Qu’elles soient civiles, laïques ou religieuses, ces cérémonies ne peuvent réunir autour du défunt plus d’une vingtaine de personnes. Or l’inhumation est un rite de passage important, notamment pour faire son deuil. À cause des clauses si restrictives du décret du 29 octobre, les familles ne peuvent pas se réunir. Nous avons déjà été confrontés à la même difficulté au printemps dernier. Il faut vraiment bouger sur ce point. Une jauge proportionnée, adaptée est envisageable : dans les églises, dans les crématoriums, on peut très bien occuper une place sur deux, un rang sur deux. Une telle mesure améliorerait vraiment la situation.
L’amendement funéraire a été déclaré irrecevable, car les dispositions relèvent de la voie réglementaire, il n’a pas été défendu. Il a cependant bien été évoqué…
Résonance n°165 - Novembre 2020
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