Expert de la conformité du matériel funéraire, Michel Chazottes, directeur du bureau de contrôle Funéraires de France, rencontrera ses clients et partenaires lors d’un cocktail dînatoire le 23 novembre à partir de 19 h 30 dans les salons de l’hôtel Mercure du Bourget.
Michel Chazottes. |
Directeur de la société Funéraires de France, Michel Chazottes foulera bien entendu les allées du prochain salon FUNÉRAIRE PARIS au Bourget (Seine-Saint-Denis) ce mois-ci, à la rencontre de ceux qui font son quotidien : les constructeurs de corbillards, les gestionnaires de crématoriums et de funérariums.
Son rôle : le contrôle technique régulier des installations et équipements. Accrédité par le Cofrac (et lui-même observé par cet organisme officiel), il n’intervient pas en entreprise pour sanctionner, mais pour faire respecter le Code général des collectivités territoriales (CGCT) et dresser un constat du bon état du matériel, réclamé par les préfectures.
Michel Chazottes ne sera pas au Bourget comme exposant. "Pour un bureau de contrôle, je pense que ça ne se fait pas", explique-t-il. Pour autant, il a décidé pour la première fois de réunir ses clients et partenaires autour d’un verre, de prendre le temps d’un partage d’expériences. Ce sera le 23 novembre (19 h 30) dans les salons de l’hôtel Mercure du Blanc-Mesnil, à proximité immédiate de FUNÉRAIRE PARIS. "Toute l’année, les gens travaillent, sont à droite à gauche. C’est un bon moment pour se retrouver autour d’un cocktail", poursuit le directeur de Funéraires de France, qui ne se déplacera au salon que ce jour-là.
Ne pas rater les contrôles réglementaires
L’urgence, justement, et la fréquence de contrôles à respecter : voilà une difficulté pour ces entrepreneurs des pompes funèbres. "La profession n’a guère de temps à consacrer à l’administratif, car une journée de travail est vite remplie et les week-ends sont souvent synonymes d’astreintes", note Michel Chazottes. "C’est pourquoi nous accompagnons notre clientèle dans les démarches, et lui assurons un suivi de son matériel et de ses équipements pour les futurs renouvellements des conformités".
Grâce à son réseau de contrôleurs régionaux, Funéraires de France intervient dans les meilleurs délais. La société prend l’engagement de fournir un rapport en 48 heures. Important si l’obligation régulière de contrôle a été un peu oubliée par l’entrepreneur, désormais pris par l’urgence. Mais anticiper est possible. Et Michel Chazottes rend ce service, consistant à leur rappeler par courrier les dates à surveiller, les échéances qui tombent.
Son site Internet rappelle qu’il existe trois grands types d’installations à vérifier. Ainsi, les chambres funéraires doivent être visitées périodiquement tous les six ans, et lors du renouvellement de l’habilitation. Une démarche qui intervient aussi lors de la mise en service, lors de travaux ou d’extension des locaux, voire sur demande préfectorale.
Même périodicité régulière des six ans pour le bâti des crématoriums et lors du renouvellement de l’habilitation. Concernant les fours et les émissions de polluants, le contrôle intervient dans les trois mois qui suivent la mise en service et lors du renouvellement de l’habilitation, et tous les deux ans. Il faut évidemment à nouveau contrôler si des travaux ou une extension interviennent, tout comme évidemment si la préfecture le demande.
Faire vérifier les véhicules
Enfin, vient le cas des véhicules de transport de corps. Il faut les faire vérifier tous les trois ans, et lors du renouvellement de l’habilitation. Dès que l’un de ces véhicules est acheté ou revendu, un contrôle intervient aussi. Une préfecture peut demander une intervention si elle le souhaite. Là encore, Funéraires de France propose à ses clients d’archiver les documents (copie de carte grise, procès-verbal de station d’essai pour les caissons isothermes…) afin de les relancer à l’approche de la prochaine date butoir. Plus d’oubli, et un souci de moins pour les gestionnaires.
À savoir : Les professionnels soumis à ce type de contrôles réglementaires qui souhaiteraient rencontrer Michel Chazottes le 23 novembre, mais qui ne sont pas déjà clients de Funéraires de France, doivent auparavant se faire connaître à l’adresse : |
Olivier Pelladeau
Résonance n° 135 - Novembre 2017
Suivez-nous sur les réseaux sociaux :