L’historique du service extérieur des pompes funèbres XIXe siècle – Le monopole religieux aménagé (1re partie). Article paru dans Résonance no 114 d’octobre 2015, page 26.
Dans l’article consacré à l’histoire des pompes funèbres au XIXe siècle, marqué par la détention d’un monopole sur l’organisation et la gestion du service extérieur des pompes funèbres confiées aux fabriques et consistoires, a été reproduit, pour partie, un article publié dans le rapport final : "Les Services funéraires, Université Pierre Mendès France, équipe de recherche, dont les auteurs sont Olivier Boissin et Pascale Trompette – CRISTO rapport dédié à la DARES, octobre 2002".
Il est fait reproche à l’auteur, Me Tricon, d’avoir cité à plusieurs reprises cette étude sans avoir informé complètement les lecteurs de ses sources.
En premier lieu, il sera fait remarque que, dans le paragraphe introductif de l’article, il est expressément écrit :
"Le secteur des pompes funèbres et l’organisation des funérailles, que ce soit à l’ère du monopole religieux ou public, ou sous le régime de la liberté qui n’est pas contemporain, a toujours vu cohabiter, de façon plus ou moins conflictuelle, l’autorité religieuse, la tutelle publique et l’entrepreneur privé (Extrait du rapport final : "Les Services funéraires", Université Pierre Mendès France, équipe de recherche, Olivier Boissin et Pascale Trompette – CRISTO pour la DARES, octobre 2002)".
Donc, il est clairement fait référence à ce rapport, référence réitérée dans le corps de l’article ultérieurement par cette citation :
"Dans le domaine des pompes funèbres, comme nous l’enseigne Maxime Ducamp (Source : Étude pour la DARES, octobre 2002, précitée), ce qu’il faut considérer, c’est qu’au XIXe siècle, tradition perpétuée depuis, le pauvre ne payait rien pour ses obsèques et l’inhumation. Selon les auteurs, "à bien y regarder, le service funéraire, tel qu’il était constitué, était un impôt somptuaire très onéreux, mais levé seulement sur ceux qui s’y soumettaient, beaucoup sans doute par respect pour les morts regrettés, et un peu aussi, avouons-le, par vanité".
Bien qu’il ne puisse être contesté qu’une partie des sources émanait du rapport final de la DARES (organisme relevant du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social) dont les buts sont de diffuser auprès des acteurs économiques des informations afin de parfaire leur connaissance du monde professionnel), il n’en demeure pas moins que les auteurs de l’étude, Olivier Boissin et Pascale Trompette, détenaient des droits d’auteur qui auraient dû conduire l’auteur de l’article à faciliter plus amplement l’identification de la paternité de plusieurs écrits et passages figurant dans cet article.
C’est pourquoi, par le présent Errata, les lecteurs de Résonance se doivent d’être informés totalement des origines d’une partie de cet article, environ la moitié, qui était issue de cette étude pour la DARES, et de l’identité des rédacteurs, Olivier Boissin et Pascale Trompette.
Au-delà, l’auteur de l’article entend faire valoir que ce rapport a pu ainsi être diffusé et popularisé par la publication effectuée dans Résonance, et invite ses abonnés à le consulter sur le site de la DARES afin de prendre toute la mesure de l’important et remarquable travail accompli par Olivier Boissin et Pascale Trompette, à qui il entend rendre hommage pour l’excellence de leur travail.
Enfin, et pour la pure forme, Me Tricon entend faire valoir que sa contribution régulière à Résonance est totalement amicale et gracieuse, et qu’il n’en tire aucun avantage financier.
Jean-Pierre Tricon
Avocat au barreau de Marseille
La rédaction de Résonance
Résonance n°115 - Novembre 2015
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