Depuis plus de trente ans, le cabinet ADALTYS – anciennement ADAMAS – assiste les acteurs du secteur funéraire au quotidien et apporte des réponses opérationnelles à toutes leurs questions. Aujourd’hui, grâce à l'expertise de l’ensemble de son équipe, le cabinet ambitionne d’aller encore plus loin en assurant un service de conseil et d’accompagnement sécurisé dédié aux professionnels de la branche, et ce, pour l'ensemble de leurs projets.
Résonance : Maître Nugue, votre cabinet assiste les professionnels funéraires depuis près de trente ans Pouvez-vous nous en dire plus ?
Me Philippe Nugue : Créé en 1969, le cabinet assiste depuis plus de trente ans les acteurs publics et privés du funéraire. Il doit le développement de cette activité à Claude Ferradou, co-auteur du "Code pratique des opérations funéraires", ancien associé, qui vient de prendre sa retraite. L’équipe en place aujourd’hui a pu travailler avec lui pour certains membres pendant 12 ans.
L’expertise initiale s’est faite sur la constitution d’acteurs publics du secteur (créations et accompagnement de SEM et SPL), puis du secteur privé pour des entreprises de toutes tailles. Le cabinet assure notamment une veille juridique, qu’il veut très opérationnelle, pour le secteur funéraire, pour le compte de Résonance funéraire.
Le cabinet compte quinze associés, pour un total de soixante-cinq avocats et environ cent personnes au total sur cinq sites en France (Lyon, Paris, Bordeaux, Marseille, Rennes) et deux sites à l’international, en Chine à Pékin et Shangaï.
R : Aujourd’hui, ADAMAS est devenu ADALTYS, pourquoi cette évolution ?
Me PN : Notre approche du droit se traduit par un concept fort : la ré-ingénierie juridique. Notre objectif est d’entretenir une adaptation constante de nos solutions pour répondre à l’évolution des attentes de nos clients, tout en conservant le socle des fondamentaux techniques et humains à la source de la réputation du cabinet.
- La spécialisation de nos avocats, alliée à la pluridisciplinarité de nos pôles de compétences, nous permet de proposer l’équipe adéquate pour réaliser les missions qui nous sont confiées.
- ADALTYS propose une prestation unique en son genre, orientée full-services en droit des affaires public et privé. Notre conviction historique est d’optimiser au maximum la mixité de chacune de nos expertises en droits public et privé, afin d’élaborer des solutions intégrées et globales.
- La stabilité de nos équipes constitue un point fort de la relation client d’ADALTYS : inscrites sur le long terme, les fondations solides de cette relation sont à la source d’une confiance durable entre nos avocats et nos clients.
- Nous privilégions dans notre accompagnement l’ancrage local, afin de comprendre et de cibler avec précision les enjeux propres à chaque territoire.
R : Maître Nugue, avec maître Ferradou, votre équipe se compose d’Anthony Alaimo et Bertrand Moutte, avocats collaborateurs, ainsi que de Kathie Blanchard, assistante juridique, et Mohamed Ait Sidi, documentaliste. Quelles sont les spécialités et autres compétences de chacun ?
Me PN : Anthony Alaimo et Bertrand Moutte sont tous deux avocats spécialisés en structuration de projets complexes privés et publics. Anthony a très concrètement contribué à la rédaction du "Code pratique des opérations funéraires". Les deux accompagnent les opérateurs de pompes funèbres sur les aspects juridiques et réglementaires de l’activité, notamment en préparant et assistant aux réunions des organes de décisions (CA, AG, bureau, etc.). Ils concourent à la rédaction des actes nécessaires avec Kathie Blanchard, assistante juridique qui suit le travail de nos clients du secteur depuis près de vingt ans. Ils établissent avec Mohamed Ait-Sidi, notre documentaliste maison, la veille juridique désormais mensuelle du secteur.
R : Votre cabinet souhaite aller encore plus loin dans l’accompagnement des professionnels funéraires. Pour être plus précis, dans quels domaines et/ou quelles démarches vos services peuvent-ils s’avérer déterminants ?
Me PN : Ce secteur d’activité, par sa spécificité, sa sensibilité et sa forte réglementation, est très marqué de droit public, qui est l’un des piliers historique de l’activité du cabinet. Mais nos équipes comptent également des spécialistes de droit privé des affaires, sur lesquels nous nous appuyons notamment pour les projets de croissances externes des acteurs du secteur – acquisition d’entreprises de pompes funèbres ou de marbrerie, développement des pratiques commerciales, concurrence, restructurations, etc. C’est la complémentarité de ces expertises qui permet d’accompagner les opérateurs.
R : Vous avez beaucoup collaboré avec le funéraire public. Cela étant, à l’heure où le consumérisme se veut excessif, pensez-vous que les acteurs privés négligent trop souvent le fait d’avoir potentiellement besoin de requérir les services d’un cabinet d’avocats ? Et pour quelle raison ?
Me PN : Je ne pense pas que les acteurs privés du secteur négligent de recourir aux services des cabinets spécialisés. Il faudrait sans doute distinguer selon la taille des opérateurs, les petites entreprises pouvant hésiter à faire appel aux avocats par crainte (méconnue) du coût ou par ignorance de l’existence de cabinets spécialisés. Or, c’est à nous de mettre nos compétences à la portée financière des opérateurs. Et de communiquer également plus largement et plus efficacement sur notre rôle de conseil dans ce secteur, et de ne pas limiter l’image de l’avocat à la gestion du litige, voire à la seule procédure contentieuse.
Il est par ailleurs probable que certains acteurs publics et privés du marché se rapprochent… Au demeurant, nombres d’opérateurs privés sont d’ores et déjà les titulaires exploitants des délégations de service public funéraire.
R : Depuis quelques années, en collaboration avec le magazine Résonance, votre cabinet assure une veille juridique par le biais de la publication d’un cahier trimestriel dédié. Pensez-vous faire évoluer cette formule ?
Me PN : Depuis trois ans, nous faisons de cette veille un outil opérationnel, en soulignant l’intérêt immédiat, pratique, quotidien, pour les acteurs du secteur, d’informations… qu’elles proviennent des textes, des réponses ministérielles ou de la jurisprudence. La veille qui était trimestrielle sera désormais mensuelle, dans un format plus court, plus dynamique, et sans doute plus adapté au temps que peuvent consacrer les professionnels à cette source d’information. Nous pensons ce concept plus dynamique et moins "catalogue" ou "inventaire".
R : Maître, pour conclure, y a-t-il une dernière précision que vous souhaitez apporter ?
Me PN : On sait que l’activité funéraire, par sa nature même, concerne un secteur sensible, humainement, socialement et économiquement, pour les clients au premier chef, mais aussi pour tous les acteurs. Elle est en outre en constante évolution dans un environnement réglementaire fort. Ces évolutions ne sont pas toutes à redouter, mais bien plus à accompagner.
Steve La Richarderie
Résonance n° 170 - Mai 2021
Résonance n° 170 - Mai 2021
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