Benoît Fourquet est le nouveau gérant de la SARL FUNERIS depuis son élection à l’unanimité des votes exprimés lors de l’assemblée générale FUNERIS en juin dernier. Nous vous dressons son portrait.
Benoît Fourquet, gérant de la SARL FUNERIS. |
Résonance : Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre parcours ?
Benoît Fourquet : Je suis âgé de 45 ans, marié et père de trois enfants. Après un cursus commercial et une première expérience dans la grande distribution, j’ai ouvert ma première agence de pompes funèbres marbrerie à Fère-Champenoise dans la Marne en septembre 1996 et adhéré au réseau FUNERIS en 1998. Mon épouse et moi avons ensuite repris une agence à Sézanne, toujours dans la Marne, en 2006. Puis nous sommes venus nous installer dans le département de l’Aube pour reprendre en 2011 le fonds de commerce géré par mes parents à Arcis-sur-Aube et ouvrir une quatrième agence dans la belle ville de Troyes.
Je suis passionné par notre beau métier. Je suis un homme de terrain, au contact et au service des familles au quotidien. Je souhaite permettre à tous ceux qui répondent aux exigences de la qualité – que nous nous imposons de respecter en signant la charte de notre réseau – de pouvoir s’exprimer de la plus belle des manières en bénéficiant de plus de services et de soutien qu’une entreprise qui reste isolée, avec des possibilités différentes que celles que l’on peut avoir dans le cadre d’une franchise, par exemple.
R : Vous avez pris les fonctions de gérant de la SARL FUNERIS en juin dernier. Pourquoi ce choix ?
BF : Thierry Ceotto est venu me voir à la fin de l’assemblée générale 2017 pour me faire part de sa volonté de se démettre de ses fonctions, et m’a proposé de lui succéder. J’ai réfléchi plusieurs mois afin de mûrir ce projet et j’ai proposé ma candidature. Il s’agit là d’un beau défi. FUNERIS est une entreprise saine, et le réseau véhicule les valeurs qui me sont chères et que j’ai toujours défendues. De plus, je ne suis pas seul. Les adhérents du réseau sont de plus en plus impliqués et prennent part aux projets. L’équipe en place est solide.
R : Quelles sont vos perspectives ?
BF : Tout d’abord renforcer l’image de FUNERIS en mettant en avant les valeurs partagées par les adhérents et le réseau que sont l’exigence de la qualité, l’exemplarité, le respect, la transparence, la liberté, et ce, par des actions de communication locales et nationales autour de messages communs destinés au grand public, aux collectivités et aux associations concernées par notre beau métier.
Je souhaite mettre en avant les adhérents en leur qualité d’indépendants du funéraire, rassemblés autour d’une structure qui les aide à proposer toujours plus de services personnalisés afin de répondre aux attentes grandissantes des familles, et ainsi nous différencier avec nos savoir-faire d’artisan du funéraire. Le réseau propose déjà un certain nombre de services exclusifs, tels les "Volontés Funéraires" à valeur testamentaire, l’équipe FUNERIS courriers après décès, le contrat obsèques FUNERIS.
Nous avions annoncé lors de notre dernière assemblée générale la possibilité pour nos adhérents premium et master de disposer rapidement d’un site Internet personnel, véritable outil de marketing, de communication et de commercialisation ; c’est chose faite.
Tous ces travaux validés en conseil de gérance, les retours très positifs de nos animateurs et le nombre grandissant d’entreprises indépendantes intéressées par nos actions me permettent d’envisager une augmentation de 20 % du nombre d’agences FUNERIS à l’horizon de 5 ans.
R : Pouvez-vous nous parler du mouvement "Je choisis mes pompes funèbres" ?
BF : Il s’agit d’un mouvement initié par le réseau FUNERIS pour redonner aux familles la liberté de choisir leur opérateur funéraire. En effet, nous voulons combattre, lorsque cela se produit, le détournement de clientèle qui peut être effectué par des banques, assurances, mutuelles et surtout plateaux d’assistance qui dirigent les familles en deuil et les souscripteurs de contrats obsèques vers certains groupements funéraires et non pas vers l’ensemble des opérateurs funéraires habilités. Ces pratiques sont illégales, et nous les dénonçons. Ce mouvement a été lancé lors de notre assemblée générale en juin dernier. Il s’étend à tous les professionnels du funéraire sensibles à ce phénomène, et est indépendant du réseau. Le mouvement "Je choisis mes pompes funèbres" est ainsi né. Différentes actions ont déjà été faites. J'ai demandé à Thierry Ceotto de mener ce mouvement.
Résonance n°143 - Septembre 2018
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