Votre panier

Panier vide
Situées entre Angers et Nantes au cœur des Pays de la Loire, les Pompes Funèbres des Mauges développent un rapport privilégié avec les familles rurales. Indépendantes par vocation, elles apportent un service de proximité fondé sur la loyauté et l’accompagnement. Depuis 1997, l’entreprise familiale a su essaimer sur son territoire avec la sérénité qui la caractérise. Adhérente au GOFI, Amélie Tessier, dirigeante, regarde l’avenir avec confiance. Entretien…
GOFI 2023 1

Résonance : Amélie Tessier, présentez-nous les Pompes Funèbres des Mauges ?

Amélie Tessier : Les Pompes Funèbres des Mauges furent créées en 1997 par mon père. Une double activité a toujours animé l’entreprise, celle d’ambulancier, car le secteur rural où nous sommes en était dépourvu, puis le funéraire, qui passionnait mon père. Après des études de design, j’ai rejoint l’entreprise il y a une quinzaine d’années, mon frère pour sa part s’occupant de l’activité ambulance.

Nous exerçons sous le statut de SARL, avec un effectif total de 16 salariés, incluant le secteur transport ambulancier. La logistique de transport funéraire pour sa part repose sur un véhicule corbillard de type Père-Lachaise, ainsi que sur 2 véhicules mixtes, avant et après mise en bière, de type Opel Vivaro.

R : Il me semble que vous avez une belle représentation sur votre territoire, quelle en a été la motivation ?

AT : Avec les années, nous avons été conduits à élargir le cercle de nos interventions sur l’est du Pays nantais. Il y avait un réel besoin puisque, en zone rurale, aucune infrastructure funéraire ne répondait aux exigences des populations. Nous avons donc créé en 14 années 3 chambres funéraires : les funérariums de Le Fuilet-Montrevault-sur-Èvre en 2009, Beaupréau-en-Mauges en 2013, Landemont-Orée d’Anjou en 2023.

DSC 0299

Tous sont conçus pour recevoir les familles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 avec un code d’accès, et tous disposent d’un confort d’accueil en moyenne de 3 salons avec les cases réfrigérées indispensables. Ces espaces sont fort appréciés, et permettent un recueillement de qualité. Nous réalisons entre 220 et 240 décès par an.

Notre structure est habilitée pour l’organisation complète des funérailles, notamment le transport de corps avant et après mise en bière, et les services associés. Nous avons pris des accords avec un service de thanatopraxie ainsi qu’une entreprise de marbrerie pour la pose de monuments funéraires. Nous avons également une activité de prévoyance funéraire.

R : Quelle est la typologie des obsèques sur votre territoire ?

AT : Notre région conserve un esprit en général plutôt traditionnaliste, et celui-ci se caractérise par une majorité de cérémonies religieuses, principalement catholiques. La proportion est importante, puisqu’elle avoisine souvent les 95 %. Les célébrations se tiennent essentiellement à l’église et en présence d’une assistance nombreuse.

Les obsèques civiles sont rares et leurs célébrations ont lieu soit à la sépulture au cimetière, soit dans une salle municipale, ce qui est très fréquent en zone rurale. Le pourcentage de crémation s’en ressent, puisqu’il est de l’ordre de 20 % sur la globalité des obsèques que nous organisons. Les crémations sont effectuées au crématorium de Cholet, ainsi qu’au crématorium du Sud Loire à Château-Thébaud.

media 43508595 013

R : Vous adhérez au GOFI depuis de nombreuses années, quelle a été la motivation pour rejoindre le réseau ?

AT : Nous avons rejoint le Groupement des Opérateurs Funéraires Indépendants (GOFI) à la création de celui-ci, et notre motivation repose surtout sur la nécessité d’échanger avec des confrères qui partagent les mêmes valeurs et la même éthique que nous.

Être indépendant ne veut pas dire être isolé, bien au contraire. Nous pouvons échanger sur les grands sujets du funéraire, notamment le respect des volontés et le libre choix des familles en ce qui concerne leur opérateur funéraire. Sur ce point, il y a beaucoup à dire, et surtout à faire. Si nous avons un souhait à formuler, ce serait plus de rencontres et d’échanges. En effet, avec la situation économique actuelle, l’augmentation de certains coûts, mais aussi parfois des pratiques indésirables, la force d’un réseau doit se manifester auprès des pouvoirs publics comme une force de proposition.

media 38056531 018 1

Pour notre part, nous avons la chance d’entretenir d’excellentes relations avec les pouvoirs publics de notre secteur à la préfecture d’Angers, des personnels administratifs très compétents et motivés qui diffusent bien les messages législatifs et réglementaires au fur et à mesure de leur application. Je dis que c’est une chance pour nous, mais ce n’est pas nécessairement le cas de certains confrères sur d’autres régions.

Le réseau a donc une responsabilité en sa qualité de sachant afin de porter là où cela est nécessaire la pédagogie et l’éthique funéraire des textes. Esprit et lettre, il y a souvent différentes lectures de la loi. En conclusion, je dirai que nous devons cultiver de bonnes relations avec nos confrères et que cette bonne intelligence est profitable en premier lieu aux familles qui font appel à nos services. C’est de l’intérêt général et du bien commun… bien compris.
 
Jérôme Maniaque

Résonance n° 207 - Septembre 2024

Instances fédérales nationales et internationales :

FNF - Fédération Nationale du Funéraire FFPF - Fédération Française des Pompes Funèbres UPPFP - Union du Pôle Funéraire Public CSNAF - Chambre Syndicale Nationale de l'Art Funéraire UGCF - Union des Gestionnaires de Crématoriums Français FFC - Fédération Française de Crémation EFFS - European Federation or Funeral Services FIAT-IFTA - Fédération Internationale des Associations de Thanatoloques - International Federation of Thanatologists Associations