L’investissement personnel et la combativité, des valeurs que les Pompes Funèbres Assistance retrouvent dans celles défendues par le GOFI

Situées au sud de Tours, plus précisément à Chambray-lès-Tours, les Pompes Funèbres Assistance (PFA) ont été créées par Florence Delaire, une cheffe d’entreprise avec l’esprit d’indépendance et le sens de la famille "chevillés au corps".

"C’est en 1993 que je me suis mise à mon compte. J’ai d’abord ouvert un petit bureau à Saint-Avertin, puis nous nous sommes agrandis petit à petit. En 2000, j’ai acheté un terrain sur lequel était installé un kiné. J’ai tout transformé et j’ai ouvert une chambre funéraire en juin 2001. Différents agrandissements au fil des ans m’ont permis d’y adjoindre des bureaux, puis une salle de cérémonie de 70 places qui a été étendue depuis à 150 places. Et très récemment, j’ai effectué à nouveau une extension de mes bureaux, mes enfants ayant décidé de travailler avec moi."

C’est donc une histoire familiale qui s’écrit maintenant avec son fils Louis, 28 ans, responsable de toute l’équipe de marbrerie et de gravure, et sa fille, Astrid, 25 ans, qui travaille avec sa mère depuis six ans. Celle-ci s’occupe plus particulièrement de la prévoyance funéraire, de l’accueil et de l’organisation des obsèques. Elle est également maître de cérémonie.

Pour ce qui est d’une petite visite des locaux, d’un côté se trouve la salle de cérémonie et, de l’autre, dans un bâtiment adjacent, la chambre funéraire qui comporte un laboratoire équipé de huit chambres froides et de cinq salons de présentation de corps. Les quatre bureaux de réception des familles et le magasin se situent à quelques mètres dans une petite bâtisse moderne – édifiée récemment – reconnaissable à sa "casquette" et à ses grandes baies vitrées.

La marbrerie est, quant à elle, sur la commune mitoyenne de Veigné. Sa surface vient d’être doublée, permettant ainsi d’accueillir un parc de véhicules utilitaires et de poids lourds plus important, ainsi que de nouvelles machines, notamment certaines destinées au repolissage des pierres tombales et des stèles. L’objectif est d’être réactifs et parfaitement opérationnels face à toutes les demandes, sachant que les PFA assurent la gravure, la pose de monuments, la construction de caveaux, les exhumations, les appels d’offres auprès des mairies, etc.

"La rencontre s’est faite à la création directement avec la présidente Valérie Touchard qui, pour moi, soit dit en passant, a beaucoup de mérite, car faisant preuve d’un remarquable engagement, d’une réelle disponibilité et d’une écoute attentive. Je suis bien consciente qu’il est très difficile aujourd’hui de faire bouger les gens, de les rassembler autour d’un projet, étant moi-même débordée par le travail et ayant peu de temps disponible en dehors de celui-ci. Elle a été convaincante et surtout très claire sur les valeurs que souhaitaient défendre le GOFI, sur son objectif, qui est notamment de rassembler les Opérateurs Funéraires Indépendants (OFI)."

"Il faut d’ailleurs noter que, d’une manière générale, les membres du GOFI sont des personnes travailleuses et courageuses qui dirigent des entreprises familiales, n’ayant pas forcément la notion du salarié et de son statut. Elles ont l’habitude souvent d’aller au charbon sans sourciller, sans compter leurs heures. Quand il y a une famille à accompagner dans sa peine, dans l’organisation des obsèques, on ne se pose pas de questions sur le temps que l’on va y passer, sur l’énergie que l’on va déployer, car nous sommes réunis dans cette bienveillance et cet accompagnement, nous avons ce métier dans la peau, c’est quelque chose de très fort."

Beaucoup d’adhérents du GOFI ont une chambre funéraire. Pour Florence Delaire, cela revêt une importance particulière. Selon elle, c’est essentiel pour que les familles puissent effectuer leur parcours du deuil dans des conditions "confortables", optimales et apaisées, où elles seront bien assistées. "Pour cela, nous n’hésitons pas à passer trois-quatre jours avec elles. Chez nous, par exemple, tout est accessible au même endroit, notre funérarium et ses cinq salons permettant aussi la présentation du défunt à proximité."

Et d’ajouter : "Quand on est OFI, si nous avons un appel pour un décès, nous nous devons d’être dans l’heure au domicile. Il ne s’agit pas de faire attendre les proches et notre réactivité est primordiale. J’ai retrouvé cet esprit dans le GOFI, dans la combativité de Valérie Touchard, dans celle de nombreux administrateurs et administratrices. Malheureusement, bien qu’étant présidente régionale, je n’arrive pas à donner tout le temps que je voudrais au groupement, car, en tant qu’entreprise funéraire indépendante, nous ne sommes pas assez nombreux et tout le monde se révèle indispensable, même la dirigeante… Nous sommes occupés à 100 % en permanence."

"Enfin, je dirai que le GOFI a créé de nouveaux réflexes. Notamment celui de prendre en considération les confrères qui sont autour de vous. Par exemple, quand j’ai un départ ou une arrivée qui n’est pas sur mon secteur, je consulte l’annuaire des OFI. Cela permet de travailler avec des pompes funèbres défendant les mêmes valeurs. Il peut même arriver, dans le cas de ce type de recherche, d’entrer en contact avec un opérateur funéraire qui n’est pas membre du GOFI, et de profiter de l’occasion pour lui faire un petit speech afin de l’inciter à venir nous rejoindre."

Florence Delaire est convaincue qu’aujourd’hui, il est nécessaire pour les indépendants de se serrer les coudes, car s’ils sont nombreux, répartis sur l’ensemble du territoire, ils sont parfois isolés en milieu rural. Il faut selon elle qu’ils se motivent entre eux, échangent, partagent leurs différentes expériences et sachent en tirer des enseignements. Le GOFI peut alors aussi devenir une organisation émettrice de solidarité, représentant une solution réelle pour stimuler une combativité commune face aux nouveaux enjeux économiques, apte également à garantir un niveau de qualité et à défendre la liberté des familles de choisir leurs pompes funèbres, entre autres.