2 B & G Qualité : Organisme de contrôle expert aux méthodes uniques… simples, mais redoutablement efficaces

2 B & G Qualité est donc un organisme d’inspection accrédité par le COFRAC créé il y a quelques années par Éric Berger et François Borie. Intervenant sur l’ensemble du territoire national, il effectue les contrôles (pour la mise en service de l’installation, des modifications, des périodicités de contrôle, et dans le cadre de l’obtention ou au renouvellement d’une habilitation) dans le domaine funéraire, mais aussi dans le secteur du tourisme, entre autres. Sa mission est certes d’inspecter des structures, mais également de les renseigner sur les obligations techniques. Les deux dirigeants, maîtrisant parfaitement les nombreuses réglementations et au fait de toutes nouvelles directives, ont imaginé et élaboré des méthodes de travail et des modèles de rédaction de comptes rendus performants et efficients, uniques et spécifiques à leurs activités.

"Nous avons particulièrement soigné et précisé nos méthodologies. Celles-ci sont l’aboutissement de nombreuses réflexions et d’un travail approfondi sur les textes réglementaires de façon à concevoir quelque de chose de simple à utiliser tout en étant très efficace, permettant notamment d’éviter toutes erreurs dans les comptes rendus d’inspection. Cela nous offre la possibilité d’avoir une marge d’erreur très faible lorsque c’est un nouvel inspecteur qualifié qui l’effectue. Cela est possible grâce à la mise en place d’une procédure de contrôle bien réglée et comprenant pour chaque type de vérification (véhicules, chambres funéraires ou crématoriums) un nombre de points précis", indique tout d’abord Éric Berger, cofondateur et codirigeant de 2 B & G Qualité.

À titre d’exemple, grâce à une analyse et à un filtrage précis des différentes réglementations, il y a neuf éléments de contrôle pour un véhicule funéraire après mise en bière. Pour ceux effectuant les transports avant et après, ces derniers sont au nombre de dix-neuf. Cette méthode d’examen (des corbillards et des équipements) très stricte fait qu’un seul point non traité ou non conforme bloque l’établissement du rapport. L’installation est considérée alors comme non conforme.

"Notre système, jouant l’efficacité, la rigueur et allant à l’essentiel, sans alternative, rend possible l’émission d’un rendu d’inspection quasi immédiat – souvent le lendemain, en format PDF facilement transmissible à la préfecture –, ce qui est très pratique pour l’opérateur funéraire. En effet, si celui-ci a une "non-conformité", il peut pallier très rapidement ce manque, résoudre le problème sans délai. Dans le cas, par exemple, d’une chambre funéraire un peu ancienne qui aurait, dans son laboratoire de préparation des corps, un dispositif d’extraction de l’air au débit insuffisant, le fait d’avoir tout de suite les données nécessaires résultant du contrôle permet au responsable de commander un équipement aux normes en vigueur, ou de modifier, réparer son installation."

Pour ces situations où sont constatés ces petits points non réglementaires (souvent dus à l’usure ou à la vieillesse des mécanismes techniques ou à l’obsolescence du matériel), le gestionnaire fait les travaux, et 2 B & G Qualité effectue une contre-visite, avec les appareils de mesure adéquats (pour le cas précité) pour voir si les modifications demandées sont réalisées. En général, cela a lieu dans des délais très courts, la préoccupation d’Éric Berger, ayant une expérience de responsable de pompes funèbres, étant d’éviter que l’entreprise funéraire ne soit à l’arrêt trop longtemps. Toute la conception de ses outils et de ses méthodes de contrôle va dans ce sens.

"En plus des aspects que nous venons d’aborder, la notion de délai court a une influence sur les prix que nous appliquons. Notre rapidité d’intervention et les protocoles de visites simplifiés nous ont amenés à faire des tarifs compétitifs. Il est très important pour nous de répercuter la diminution du temps passé – moins d’heures de travail – pour un déplacement chez un opérateur et pour la rédaction du rapport. Pour ce dernier, nous avons supprimé la version papier des rapports de contrôle et c’est intégralement géré de façon numérique, en PDF ; et en passant d’une vingtaine de pages à deux. Cela circule donc vers l’opérateur, puis vers la préfecture, sans frais."

Pour les inspecteurs 2 B & G Qualité, Éric Berger a conçu trois guides méthodologiques d’inspections de contrôle détaillés, un pour chacun des types d’équipements concernés. Ce sont des références sur lesquelles ceux-ci peuvent s’appuyer lors de leurs interventions sur site, qui cadrent avec précision toutes les étapes à réaliser, évitant ainsi toute improvisation. Tous les éléments à vérifier sont répertoriés. Compte tenu du niveau d’exigence requis, notamment pour les chambres funéraires et les crématoriums, l’organisme vérificateur est garant de la qualité des inspections et de ses intervenants, ces derniers étant tous hautement qualifiés, et possédant les connaissances techniques nécessaires (équipements spécifiques dans les salles de préparation des corps, sécurités des fours de crémation, lignes de filtration, etc).

"Nos inspecteurs n’ont pas de marge d’appréciation, car tout est clairement défini, identifié. Chaque point à contrôler est bien reconnaissable et, s’il y a litige, ils se réfèrent au guide en leur possession. Il faut savoir que les critères d’évaluation sont régulièrement mis à jour, soit par les veilles réglementaires, soit par nos audits. Nous sommes très réactifs là-dessus… sans omettre un regard sur des détails qui peuvent avoir leur importance au fil du temps, comme le débit insuffisant d’un système d’évacuation de l’air vicié ou la perte d’étanchéité d’une cellule de refroidissement."

Les objectifs de 2 B & G Qualité sont aujourd’hui d’être au plus près de la réalité, du concret, tout en offrant un service de qualité, une réelle rapidité d’exécution. Enfin, l’un des souhaits d’Éric Berger serait qu’une meilleure information soit faite auprès des préfectures afin que celles-ci mettent à jour leurs documents, notamment tous les imprimés de demande d’habilitation, qui peuvent, au fil des parutions des décrets, devenir vite obsolètes. Celui-ci, quand il le peut, visite les sites préfectoraux pour relever les petits changements à faire et leur signaler. "Nous le faisons actuellement pour le décret du 10 février afin que les personnels territoriaux sachent bien que ce ne sont plus les ARS qui délivrent l’attestation de conformité pour les crématoriums, mais nous directement."