Pompes Funèbres Du Rocher : le feu sacré de l’indépendance

"Les pompes funèbres ? Je suis tombée dedans quand j’étais petite", souligne avec humour Stéphanie Nicolau-Tisnedessus, et d’ajouter en riant : "Je suis "l’Obélix" du funéraire, potion magique incluse." En fait de potion magique, il s’agit tout bonnement de la passion et de la volonté qu’ont su transmettre les parents de Stéphanie, eux-mêmes anciens pompes funèbres, qui font que la jeune entreprise, qui fête ses dix années d’existence, s’est imposée sur son secteur grâce notamment à une qualité de service jamais démentie.

S’il y a bien une profession qui ne souffre pas de dilettantisme ou d’à-peu-près, c’est bien celle d’opérateur funéraire. Cette notion de responsabilité et d’engagement est le credo de Stéphanie Nicolau-Tisnedessus : "Opérateur funéraire suppose que vous soyez sur le pont en permanence, car malheureusement, les familles n’attendent pas. Quoi qu’il arrive, vous devez être, non seulement disponible, mais au mieux de vos capacités. La mission funéraire est la mission de confiance par excellence. La disponibilité est une chose, la compétence en est une autre. Nous avons su développer nos compétences initiales et nous former à l’amélioration permanente de nos services aux familles.

Nous apportons un service complet qui va de la réception à l’organisation des obsèques, des soins de thanatopraxie au séjour en chambre funéraire, du transport de corps en France ou vers l’étranger à la conduite des cérémonies ainsi qu’à la préparation complète de la sépulture finale, incluant la fourniture et les travaux de marbrerie. La famille n’a qu’un seul interlocuteur, loyal, disponible, totalement à l’écoute et en capacité de répondre sans délai à n’importe quelle problématique funéraire."

Entre Stéphanie Nicolau-Tinesdessus et son époux Cyril, les rôles sont bien répartis. Stéphanie accueille les familles et se charge de l’organisation complète des obsèques, et son époux de l’aspect technique de l’organisation, notamment les travaux de creusement, de pose de monuments funéraires, mais également des prestations de transport de corps. Il encadre également les convois par son expertise.

Pour cela, l’entreprise a fait notamment l’acquisition de moyens matériels qui garantissent son efficacité. Deux véhicules Mercedes Vito, dont l’un est dédié aux fleurs et l’autre principalement au corbillard. Les creusements sont réalisés avec une mini-pelle, et un camion est dédié au transport de l’outillage nécessaire aux travaux de cimetière et à la pose des monuments.

La marbrerie est une activité sociale séparée de la branche pompes funèbres. "Nous sommes une affaire familiale, d’une part parce que nos parents nous ont ouvert la voie et transmis la passion du service aux familles, mais également par affinités. Mon frère est opérateur à une quinzaine de kilomètres, nous savons nous épauler lorsque le besoin s’en fait sentir, et cette solidarité professionnelle est essentielle dans notre secteur d’activité où ne rencontrons pas que des anges. Le fait que ce soit mon frère renforce encore plus ce ciment solidaire qui est le nôtre."

Être indépendant ne signifie pas rester replié sur soi-même en appliquant la célèbre sentence "vivons heureux, vivons cachés", c’est exactement le contraire, et ce postulat a bien été compris par Stéphanie et Cyril Nicolau-Tinesdessus. L’entreprise fait donc partie de plusieurs réseaux funéraires, Funéplus et le GOFI. On ne présente plus Funéplus, réseau indépendant composé de plusieurs centaines d’adhérents répartis sur tout l’Hexagone.

Une même culture de l’indépendance est cultivée par les adhérents du GOFI et de Funéplus, et cet état d’esprit se manifeste de plusieurs façons. Liberté de gestion et d’achats, déontologie entre adhérents des différents réseaux, rester loyaux commercialement en cas de proximité. Le partage des informations est également essentiel, tant sur le plan juridique et économique que social, ou encore sur la réglementation funéraire, en constante évolution. "Ce qui nous a séduits en tout premier lieu, c’est de pouvoir échanger nos expériences avec des opérateurs qui vivent les mêmes quotidiens que nous. Ce partage est fructueux, car, si la réflexion fait progresser, il est un fait que la réflexion à plusieurs fait progresser rapidement", souligne avec bon sens Stéphanie Nicolau-Tinesdessus.

Le GOFI a retenu notre attention dès sa création en janvier 2018. Aujourd’hui, nous sommes 442 à partager les mêmes valeurs, ce qui en si peu de temps, et compte tenu du contexte de la Covid-19 qui impacte l’ensemble des réseaux depuis de longs mois, est un beau résultat qui démontre la pertinence du Groupement.

La volonté de rassembler les structures funéraires a pour objectif de constituer le GOFI, premier réseau funéraire indépendant de France, d’être une force incontournable de proposition mais également un partenaire privilégié des intermédiaires assureurs, mutuelles, plateaux de gestion, etc. afin d’irriguer le réseau par le choix des familles, d’apporter et de démontrer une qualité de service garantissant la dignité et le respect des intérêts matériels et moraux des souscripteurs de contrats de prévoyance funéraire… autant de valeurs qui nous rassemblent et qui nous unissent vers l’atteinte d’un but qui valorise tous les indépendants du funéraire, qui sont, il faut le rappeler pour mémoire, l’une des premières forces économiques de la branche.

Notre force tient au fait que le GOFI appartient à ses membres, et que notamment les frais de fonctionnement sont réduits et transparents, que les familles sont libres de choisir leur opérateur GOFI, que nous maillons nos activités pour en faire le premier complexe national d’opérateurs funéraires indépendants", rappelle Stéphanie Nicolau-Tinesdessus.

Être créateur d’entreprise impose une prise de risques non négligeable. Le droit à l’erreur n’existe pas tant d’un point de vue de la gestion économique et sociale que du point de vue professionnel, où les faux-pas se paient comptant. "Très sincèrement, je ne m’imaginais pas un seul instant tenir un magasin de pompes funèbres autrement qu’en indépendant. Or donc, être indépendant signifie accepter le risque économique, mais au moins, chaque matin quand nous nous levons, nous savons pourquoi, et nous le faisons avec plaisir et gratitude. Notre meilleure récompense est la satisfaction des familles, leur fidélité, une reconnaissance qui nous touche profondément et qui donne un sens réel à notre vocation d’opérateur funéraire indépendant. Notre feu sacré…"