Depuis mars dernier, la pandémie, avec son lot de durcissements et d’assouplissements des mesures sanitaires et d’incertitudes face au futur, a conduit certains organismes de formation à se lancer dans la formation à distance.
Si la tendance s’amorce déjà depuis quelques années, elle ne concernait jusqu’à présent, dans le domaine funéraire, qu’une partie des cours de réglementation pour les formations de conseiller funéraire et des cours de médecine pour certaines écoles de thanatopraxie. L’année 2020 marque un véritable tournant, puisque des sessions complètes se déroulent à distance.
La première étape, qui peut être la plus rebutante pour celles et ceux, formateurs comme stagiaires ou élèves, qui ne sont pas très à l’aise avec l’informatique, est de bien maîtriser le logiciel de visioconférence. Les premiers pas peuvent être hésitants, mais la confiance vient assez vite. Les outils à disposition sont plutôt simples d’utilisation.
Une mise au point nécessaire
Passé ce cap, reste un certain nombre de détails à ajuster. Les échanges entre le formateur et les participants peuvent être tout aussi riches qu’en présentiel, mais il est par exemple compliqué de se servir de son écran comme d’un paperboard, et totalement impossible de faire circuler des instruments dans un cours de thanatopraxie. Les élèves ne pourront pas non plus réviser en petits groupes après les cours. Il faut également oublier le traditionnel tour de table où chacun se présente. Pour autant, le contact finit par s’établir comme dans une vraie salle de formation.
Certaines interactions sont un peu plus compliquées, comme les prises de parole. En effet, lorsqu’on n’a pas une vue d’ensemble, il est parfois difficile de savoir qui a dit quoi. De la même façon, il faut toujours s’assurer que chacun a bien eu le temps de noter toutes les informations. Enfin, une panne de courant ou une coupure d’Internet peuvent toujours survenir.
Les avantages
Malgré tout, la visioconférence présente certains avantages. En effet, pour les stagiaires ou élèves, elle supprime le souci de l’hébergement, souvent onéreux, ainsi que la fatigue des transports. Pour le formateur, c’est l’assurance de pouvoir commencer son cours à l’heure sans qu’il soit perturbé par des retardataires, et de le terminer dans le calme, sans se préoccuper des horaires des trains des uns et des autres. Ainsi, tout le monde est dans de bonnes dispositions pour apprendre.
Bien sûr, si suivre les cours de chez soi permet de se sentir plus détendu, cela demande également beaucoup de discipline personnelle, en particulier lorsqu’il s’agit non plus de visioconférence, mais de e-learning. Là, le confort est total pour le stagiaire ou l’élève, puisqu’il peut choisir lui-même ses horaires, mais il doit se motiver seul et s’astreindre à une certaine rigueur dans son apprentissage.
Au vu des résultats des diplômes et concours, nous verrons si les formations à distance sont vraiment équivalentes à celles en présentiel, et l’avenir nous dira également si elles perdureront une fois les restrictions levées.
La première étape, qui peut être la plus rebutante pour celles et ceux, formateurs comme stagiaires ou élèves, qui ne sont pas très à l’aise avec l’informatique, est de bien maîtriser le logiciel de visioconférence. Les premiers pas peuvent être hésitants, mais la confiance vient assez vite. Les outils à disposition sont plutôt simples d’utilisation.
Une mise au point nécessaire
Passé ce cap, reste un certain nombre de détails à ajuster. Les échanges entre le formateur et les participants peuvent être tout aussi riches qu’en présentiel, mais il est par exemple compliqué de se servir de son écran comme d’un paperboard, et totalement impossible de faire circuler des instruments dans un cours de thanatopraxie. Les élèves ne pourront pas non plus réviser en petits groupes après les cours. Il faut également oublier le traditionnel tour de table où chacun se présente. Pour autant, le contact finit par s’établir comme dans une vraie salle de formation.
Certaines interactions sont un peu plus compliquées, comme les prises de parole. En effet, lorsqu’on n’a pas une vue d’ensemble, il est parfois difficile de savoir qui a dit quoi. De la même façon, il faut toujours s’assurer que chacun a bien eu le temps de noter toutes les informations. Enfin, une panne de courant ou une coupure d’Internet peuvent toujours survenir.
Les avantages
Malgré tout, la visioconférence présente certains avantages. En effet, pour les stagiaires ou élèves, elle supprime le souci de l’hébergement, souvent onéreux, ainsi que la fatigue des transports. Pour le formateur, c’est l’assurance de pouvoir commencer son cours à l’heure sans qu’il soit perturbé par des retardataires, et de le terminer dans le calme, sans se préoccuper des horaires des trains des uns et des autres. Ainsi, tout le monde est dans de bonnes dispositions pour apprendre.
Bien sûr, si suivre les cours de chez soi permet de se sentir plus détendu, cela demande également beaucoup de discipline personnelle, en particulier lorsqu’il s’agit non plus de visioconférence, mais de e-learning. Là, le confort est total pour le stagiaire ou l’élève, puisqu’il peut choisir lui-même ses horaires, mais il doit se motiver seul et s’astreindre à une certaine rigueur dans son apprentissage.
Au vu des résultats des diplômes et concours, nous verrons si les formations à distance sont vraiment équivalentes à celles en présentiel, et l’avenir nous dira également si elles perdureront une fois les restrictions levées.
Claire Sarazin
Thanatopracteur
Formatrice en thanatopraxie
Résonance n°165 - Novembre 2020
Thanatopracteur
Formatrice en thanatopraxie
Résonance n°165 - Novembre 2020
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