Besson est un acteur majeur national de la construction de complexes funéraires. De nombreuses références depuis 25 ans. Sérieux, savoir-faire, qualité de ses réalisations, une présence qualitative dans tout le processus de construction d’une chambre funéraire ou d’un crématorium, de l’étude du projet et des démarches administratives jusqu’à la réalisation, Besson offre un service intégral pour assurer la livraison attendue dans les meilleurs délais, conformes aux réglementations les plus strictes, et bénéficiant des évolutions techniques et esthétiques contemporaines. Mais voilà, Besson change de main en pleine crise du Covid-19… Explications.
Décidément, ce Covid-19 n’a pas fini de nous surprendre. Alors que la crise est à son paroxysme, Anthony Martin se porte acquéreur de Besson, le grand spécialiste de la construction clé en main de chambres funéraires et de crématoriums. Alors que tout le monde prédit la catastrophe économique du millénaire, il fallait oser le rachat… c’est donc chose faite, et bien faite.
"Nous étions en négociation depuis un moment, et la crise est arrivée, violente, surprenante et déstabilisante à plus d’un titre. Néanmoins, en parfait accord avec les cédants, nous avons mis sur pied une stratégie de reprise avec une période de recouvrement car, malgré le confinement, les restrictions de déplacement, les problèmes d’hébergement, il n’était pas question une seconde de stopper l’activité, réputation et obligations contractuelles obligent", souligne Anthony Martin, le nouveau président-directeur général de Besson.
Un baptême viral du feu
L’entreprise s’est donc lancée sur "le pied de guerre", pour une reprise d’activité, c’est un baptême assez spectaculaire. Imaginez une dizaine de chantiers répartis sur la France entière avec des équipes en déplacement qui sont inquiètes des mesures prises au niveau national, qui craignent pour leurs familles, leurs emplois, qui doivent être logées, nourries, tenir un calendrier de livraisons avec des impératifs contractuels… Il y a des prises en main plus sereines et, sur ce point, Anthony Martin reste philosophe quoique déterminé.
"Nous n’avions pas une minute à perdre, le pays était en état d’urgence sanitaire, nous devions résoudre les problèmes humains de nos équipes, mais également les difficultés liées aux approvisionnement. Si la crise nous atteint, il ne faut pas oublier qu’elle touche également l’ensemble de la chaîne de production et de livraison, l’intégralité de la logistique chantier, tout est compromis, du jour au lendemain."
"Nous étions en négociation depuis un moment, et la crise est arrivée, violente, surprenante et déstabilisante à plus d’un titre. Néanmoins, en parfait accord avec les cédants, nous avons mis sur pied une stratégie de reprise avec une période de recouvrement car, malgré le confinement, les restrictions de déplacement, les problèmes d’hébergement, il n’était pas question une seconde de stopper l’activité, réputation et obligations contractuelles obligent", souligne Anthony Martin, le nouveau président-directeur général de Besson.
Un baptême viral du feu
L’entreprise s’est donc lancée sur "le pied de guerre", pour une reprise d’activité, c’est un baptême assez spectaculaire. Imaginez une dizaine de chantiers répartis sur la France entière avec des équipes en déplacement qui sont inquiètes des mesures prises au niveau national, qui craignent pour leurs familles, leurs emplois, qui doivent être logées, nourries, tenir un calendrier de livraisons avec des impératifs contractuels… Il y a des prises en main plus sereines et, sur ce point, Anthony Martin reste philosophe quoique déterminé.
"Nous n’avions pas une minute à perdre, le pays était en état d’urgence sanitaire, nous devions résoudre les problèmes humains de nos équipes, mais également les difficultés liées aux approvisionnement. Si la crise nous atteint, il ne faut pas oublier qu’elle touche également l’ensemble de la chaîne de production et de livraison, l’intégralité de la logistique chantier, tout est compromis, du jour au lendemain."
Une action réactive exceptionnelle
Les équipes sont face à deux nouvelles. La première, leur entreprise est rachetée… la seconde, cette crise du Covid-19 nous met-elle en danger et, si oui, quelles sont les mesures à prendre. Imaginez l’ambiance et les questions légitimes que peuvent se poser les salariés de l’entreprise.
La réponse fut immédiate. Premier élément, nous ne sommes pas dans une acquisition "hostile", comme on peut en voir lors de rachats en bourse, c’est tout le contraire. Deuxième point, la communication a bien fonctionné et la personnalité d’Anthony Martin y est pour beaucoup. Homme d’expérience, il connaît bien le monde de l’entreprise, son champ de compétence est vaste. Issu d’un cycle d’études supérieures de commerce, le paradigme de la gestion de crise lui est familier. Sa détermination sereine fait le reste.
"Finalement, j’irais presque jusqu’à croire que cette crise a eu un effet positif sur l’entreprise et sa transmission, dans le sens où nous avons tous appris à nous connaître vite et sans freins, et à mettre en œuvre une conduite de l’intérêt général qui pour ma part me va bien. J’ai surtout compris que j’avais une équipe solide auprès de moi."
La clé du succès, c’est justement les clés en main
Savoir se remettre en cause, rester positif malgré les événements, tel doit être le credo du chef d’entreprise. Pour être précis, il existe un mot chinois pour "crise" qui est "wei ji", l’idéogramme "wei" signifiant effectivement "danger", mais "ji" ayant plutôt le sens de "point de basculement" ou de "moment décisif". Parallèlement, "ji" signifie opportunité de changement, dans un sens positif. Quand vous savez ça, vous avez tout compris des règles de base du commerce, en n’oubliant pas qu’à une époque où nos ancêtres habitaient dans des huttes sommaires, les Chinois avaient, entre autres choses exceptionnelles, inventé le boulier.
La relation crise = opportunité n’a pas échappé à Anthony Martin qui s’est immédiatement lancé dans un vaste chantier commercial qui consiste justement à réaliser des programmes "tout compris" qui permettent à l’opérateur de prendre possession de ses locaux équipés 100 % opérationnels. "De la conception pure au volet administratif global, des relations avec les financeurs au choix des meubles ou éléments de décoration. Le jour de la livraison, le plus dur pour vous sera de vous asseoir derrière votre bureau et d’allumer votre ordinateur", précise Anthony Martin.
Simple à dire ? Peut-être. Il est vrai que la réalisation, la programmation logistique de l’ensemble des opérations est plus complexe qu’il n’y paraît, mais c’est bien là la marque d’un service d’exception qui fait gagner du temps au temps, et qui permet, une fois la livraison faite, de ne se consacrer qu’à son activité.
Un retour aux sources intéressant
Le travail du bronze était une activité principale pour Besson. Il est d’ailleurs surprenant de constater comment cette activité a laissé la place à la conception et la réalisation de chambres funéraires. De fil en aiguille, ce volet a disparu pour laisser la place à la société que nous connaissons aujourd’hui. "Paradoxalement, c’est le concept du clé en main qui nous a fait redécouvrir ce volet originel de l’entreprise. Nous avons des archives historiques sur la filière de production et les bases du savoir-faire, mais c’est surtout en échangeant avec nos interlocuteurs qu’il y avait, me semble-t-il, une ouverture, une piste de réflexion intéressante sur ce sujet. Nous allons explorer ce chemin pour voir où cela nous mène, sait-on jamais ? Nous avons ces produits au catalogue, nous faisons du négoce, mais il apparaît qu’il existe une volonté de renouveau au niveau de cette filière."
Les équipes sont face à deux nouvelles. La première, leur entreprise est rachetée… la seconde, cette crise du Covid-19 nous met-elle en danger et, si oui, quelles sont les mesures à prendre. Imaginez l’ambiance et les questions légitimes que peuvent se poser les salariés de l’entreprise.
La réponse fut immédiate. Premier élément, nous ne sommes pas dans une acquisition "hostile", comme on peut en voir lors de rachats en bourse, c’est tout le contraire. Deuxième point, la communication a bien fonctionné et la personnalité d’Anthony Martin y est pour beaucoup. Homme d’expérience, il connaît bien le monde de l’entreprise, son champ de compétence est vaste. Issu d’un cycle d’études supérieures de commerce, le paradigme de la gestion de crise lui est familier. Sa détermination sereine fait le reste.
"Finalement, j’irais presque jusqu’à croire que cette crise a eu un effet positif sur l’entreprise et sa transmission, dans le sens où nous avons tous appris à nous connaître vite et sans freins, et à mettre en œuvre une conduite de l’intérêt général qui pour ma part me va bien. J’ai surtout compris que j’avais une équipe solide auprès de moi."
La clé du succès, c’est justement les clés en main
Savoir se remettre en cause, rester positif malgré les événements, tel doit être le credo du chef d’entreprise. Pour être précis, il existe un mot chinois pour "crise" qui est "wei ji", l’idéogramme "wei" signifiant effectivement "danger", mais "ji" ayant plutôt le sens de "point de basculement" ou de "moment décisif". Parallèlement, "ji" signifie opportunité de changement, dans un sens positif. Quand vous savez ça, vous avez tout compris des règles de base du commerce, en n’oubliant pas qu’à une époque où nos ancêtres habitaient dans des huttes sommaires, les Chinois avaient, entre autres choses exceptionnelles, inventé le boulier.
La relation crise = opportunité n’a pas échappé à Anthony Martin qui s’est immédiatement lancé dans un vaste chantier commercial qui consiste justement à réaliser des programmes "tout compris" qui permettent à l’opérateur de prendre possession de ses locaux équipés 100 % opérationnels. "De la conception pure au volet administratif global, des relations avec les financeurs au choix des meubles ou éléments de décoration. Le jour de la livraison, le plus dur pour vous sera de vous asseoir derrière votre bureau et d’allumer votre ordinateur", précise Anthony Martin.
Simple à dire ? Peut-être. Il est vrai que la réalisation, la programmation logistique de l’ensemble des opérations est plus complexe qu’il n’y paraît, mais c’est bien là la marque d’un service d’exception qui fait gagner du temps au temps, et qui permet, une fois la livraison faite, de ne se consacrer qu’à son activité.
Un retour aux sources intéressant
Le travail du bronze était une activité principale pour Besson. Il est d’ailleurs surprenant de constater comment cette activité a laissé la place à la conception et la réalisation de chambres funéraires. De fil en aiguille, ce volet a disparu pour laisser la place à la société que nous connaissons aujourd’hui. "Paradoxalement, c’est le concept du clé en main qui nous a fait redécouvrir ce volet originel de l’entreprise. Nous avons des archives historiques sur la filière de production et les bases du savoir-faire, mais c’est surtout en échangeant avec nos interlocuteurs qu’il y avait, me semble-t-il, une ouverture, une piste de réflexion intéressante sur ce sujet. Nous allons explorer ce chemin pour voir où cela nous mène, sait-on jamais ? Nous avons ces produits au catalogue, nous faisons du négoce, mais il apparaît qu’il existe une volonté de renouveau au niveau de cette filière."
S’exposer et se faire reconnaître
Besson sera présent au salon de Lyon. "Une visibilité indispensable pour aller à la rencontre de nos donneurs d’ordre traditionnels, mais également l’opportunité de faire découvrir nos différents savoir-faire aux opérateurs, réseaux, groupements… Cet événement sera également une excellente répétition pour le salon FUNÉRAIRE PARIS au Bourget, l’année prochaine, où nous comptons être présents.
Les salons sont une chose, mais je profite de l’occasion qui m’est donnée dans vos colonnes pour faire un appel du pied aux différents réseaux, groupements funéraires, mais également fédérations ou enseignes, pour être du nombre de leurs invités lors de leurs manifestations, Besson souhaite valoriser son savoir-faire et conjuguer son développement avec les leurs."
Message transmis, et nous supposons reçu de la part des grands noms du funéraire, qui sauront reconnaître le dynamisme et le talent de Besson et de son nouveau dirigeant, Anthony Martin.
Besson sera présent au salon de Lyon. "Une visibilité indispensable pour aller à la rencontre de nos donneurs d’ordre traditionnels, mais également l’opportunité de faire découvrir nos différents savoir-faire aux opérateurs, réseaux, groupements… Cet événement sera également une excellente répétition pour le salon FUNÉRAIRE PARIS au Bourget, l’année prochaine, où nous comptons être présents.
Les salons sont une chose, mais je profite de l’occasion qui m’est donnée dans vos colonnes pour faire un appel du pied aux différents réseaux, groupements funéraires, mais également fédérations ou enseignes, pour être du nombre de leurs invités lors de leurs manifestations, Besson souhaite valoriser son savoir-faire et conjuguer son développement avec les leurs."
Message transmis, et nous supposons reçu de la part des grands noms du funéraire, qui sauront reconnaître le dynamisme et le talent de Besson et de son nouveau dirigeant, Anthony Martin.
Jérôme Maniaque
Résonance n°164 - Octobre 2020
Résonance n°164 - Octobre 2020
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