Le management au féminin est une réalité, les statistiques montrent que les femmes réussissent dans le monde de l’entreprenariat. Il y a deux fois plus de femmes dirigeantes qu’il y a 30 ans. Rencontre avec trois nouvelles franchisées au réseau POMPES FUNÈBRES DE FRANCE : Christel Valding en Haute-Savoie (74), Virginie Thibaudeau à Valence (26) et Frédérique Chaton à Auxerre (89), agences en cours d’ouverture.
Résonance : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Christel Valding : Eh bien, en quelques mots, je suis une femme d’aujourd’hui, donc à la fois femme, épouse, maman de deux enfants adorables (presque tout le temps) et femme active. Et cette année, je relève un nouveau défi : je me lance dans l’entreprenariat.
Virginie Thibaudeau : À l’adolescence, je rêvais de mettre mon engagement et mon énergie au service de mon pays, aussi j’ai travaillé dur pour réussir le concours d’entrée de la marine nationale. J’ai eu la chance d’avoir une carrière militaire extraordinaire qui m’a menée aux quatre coins du monde, sans pour autant mettre ma vie personnelle de côté, puisque je me suis aussi mariée (avec un marin) et nous avons deux beaux enfants qui ont aujourd’hui 18 ans et 14 ans.
Frédérique Chaton : Je suis gérante d’une agence POMPES FUNÈBRES DE FRANCE, j’ai exercé le métier de conseillère funéraire et de maître de cérémonie depuis quelques années dans le groupe OGF. J’ai 44 ans, maman de deux adolescents, et je suis mariée à Sébastien qui exerce en profession libérale (expert forestier). Je suis dynamique, curieuse de la vie, et mon leitmotiv est d’aider et soutenir les personnes en deuil.
R : Pourquoi avez-vous choisi le métier du funéraire ?
CV : Je ne m’épanouissais pas totalement dans mon domaine, et réfléchissais depuis quelque temps déjà à une réorientation qui me permette de créer mon entreprise, et par la même occasion de réellement apporter quelque chose autour de moi. Je cherchais de l’humain, je cherchais de l’accompagnement, je cherchais de l’utilité. Les métiers du funéraire répondent parfaitement à ces critères. Et dans ma recherche de franchise, je visais une enseigne qui fasse écho à mes valeurs, ce que j’ai trouvé avec POMPES FUNÈBRES DE FRANCE.
VT : Cette carrière de 21 ans dans les armées m’a permis de développer des qualités qui sont absolument indispensables dans le monde du funéraire : l’empathie, l’organisation, l’adaptabilité, la disponibilité, mais aussi savoir évoluer sereinement dans un monde qui est – pour l’instant – un monde essentiellement d’hommes. Ce sont toutes ces qualités, qui sont maintenant dans mon ADN, que je souhaitais continuer à exploiter. Aussi, lorsque mon frère m’a parlé du métier de conseiller funéraire et que je me suis renseignée, j’ai tout de suite su que c’était un métier fait pour moi, dans lequel je saurais m’épanouir et grâce auquel je pourrais apporter soutien et réconfort aux familles endeuillées. L’excellente formation que j’ai suivie à l’E.NA.ME.F. (Ecole NAtionale des MEtiers du Funéraire) m’a définitivement confortée dans ce choix de nouvelle carrière.
FC : Avant de devenir conseillère funéraire, j’ai exercé pendant 16 ans le métier d’assureur. J’avais un cabinet d’assurance à Auxerre qui fonctionnait bien. Lors de décès d’assurés, je me retrouvais impuissante devant le malheur et la tristesse des gens. À ce moment-là, mon rôle d’assureur s’arrêtait là ; je me sentais frustrée de ne pas pouvoir en faire plus pour les aider. Un jour, je suis rentrée dans une agence de pompes funèbres et j’ai demandé à la personne qui était présente qu’elle m’explique son métier. J’ai ainsi compris que c’était ce métier que je voulais faire (accompagner les familles dans le deuil, avoir un rôle de conseil et rendre hommage au défunt).
R : Pourquoi avoir créé votre entreprise avec le support d'un franchiseur ?
CV : Je pense que, seuls, on est moins forts. En franchise, je bénéficie du soutien, de l'expertise et de la renommée d'une société forte et dynamique. Mon objectif dès le départ était d'ouvrir une entreprise à l’aide d’une franchise reconnue et pérenne. À mon sens, c’est comme lorsqu’on construit une maison : je pense qu’en franchise, mes fondations seront plus solides.
VT : Mon frère et moi souhaitions créer notre propre entreprise, mais nous n’avions d’expérience ni dans la création, ni dans le domaine funéraire ; aussi, il était vital pour nous d’être guidés et aidés. Je connaissais déjà le concept de la franchise, concept qui me séduisait car il fait appel à des valeurs essentielles que nous avons dans nos armées : le réseau et l’entraide. C’est donc tout naturellement que mon frère et moi sommes allés rencontrer le réseau POMPES FUNÈBRES DE FRANCE au Salon de la franchise à Paris, il y a maintenant 2 ans.
FC : Aujourd’hui, je pense qu’il est difficile de créer son entreprise funéraire indépendante, à moins de poursuivre la gestion d’entreprise familiale ancrée dans le tissu économique. Pour moi, ce fut une évidence de choisir le réseau POMPES FUNÈBRES DE FRANCE. Car c’est une franchise moderne, qui dépoussière les pratiques et le savoir-faire des institutions funéraires. Le franchiseur nous donne les moyens et le soutien technique pour créer notre entreprise.
R : Comment êtes-vous accompagnées ?
CV : Je suis accompagnée par une équipe à la fois expérimentée et bienveillante qui répond toujours présent en cas de besoin. Et à côté de ça, un accompagnement pas à pas pour chaque étape de ma création d’entreprise, des conseils avisés, aussi bien au niveau de mon franchiseur que de mes collègues franchisés que j’ai, pour certains, déjà pu solliciter.
VT : L’accompagnement du franchiseur s’est fait sentir dès les premiers instants, et ne s’est jamais démenti : il a partagé son carnet d’adresses avec nous, nous a conseillés pour notre business plan, a validé la localisation de l’agence, a établi un rétro-planning pour que nous n’oubliions aucune étape, et répond à chacune de nos interrogations en nous prodiguant conseils et soutien. C’est réellement un accompagnement de chaque instant qui est rassurant et nous a permis d’avancer sereinement dans chaque étape de la création.
FC : Dès ma demande d’information sur le réseau, Sandrine Thiéfine a été à mes côtés. Nous avons eu beaucoup d’échanges sur la création, sur le réseau de partenaires, sur l’emplacement de l’agence, tout me paraissait simple à réaliser. Sandrine Thiéfine m’a inspiré confiance, et je n’ai pas hésité à franchir le pas.
Durant toute la période de création, d’installation, j’ai eu son soutien, ainsi que celui d’Alexandra Renaud, responsable du développement et de l’animation du réseau. Il n’y a pas eu une semaine sans qu’elles me téléphonent pour savoir si je rencontrais des difficultés, si j’avais des questions, si je voulais qu’elles viennent. Vraiment, j’ai eu un vrai accompagnement, je ne me suis jamais sentie seule.
R : Comment se passent les relations avec les autres franchisés et vos relations avec votre franchiseur ? L'esprit réseau est-il réellement effectif ?
CV : Entre franchisés, une entente s’installe rapidement, ils sont passés par les mêmes étapes que moi et ne tarissent pas de conseils, ce que j’apprécie énormément. Même lorsque l’agenda est lourd (et tant mieux pour eux), ils prennent le temps de me répondre. J’espère pouvoir en faire autant prochainement.
Avec mon franchiseur, le feeling est tout de suite passé. S’il n’y avait pas eu cette qualité de relationnel, d’échange, je ne serais pas allée de l’avant. L’esprit réseau est présent, je le sens déjà avec les autres franchisés, mais c’est évidemment au fil du temps et des rencontres que je le découvrirai d’autant plus.
VT : J’ai appelé quelques autres franchisés à certaines étapes de notre création pour avoir leurs conseils, aussi, je peux vous assurer qu’il y a un vrai réseau d’entraide entre franchisés. L’existence de ce réseau est encou-ragée par le franchiseur lui-même qui organise régulièrement des rencontres (conventions nationales, commissions thématiques, journées de formation, sans oublier les salons professionnels), qui sont autant d’occasions de mieux nous connaître, d’échanger sur nos expériences respectives pour aller de l’avant et de trouver des pistes d’amélioration.
FC : Pour le moment, je n’ai pas trop de contacts avec les autres franchisés, car nous sommes aux quatre coins de la France. Durant ces quelques mois, j’ai contacté d’autres franchisés qui m’ont donné des conseils pour ma création et qui m’ont encouragée. J’ai une pensée également pour une future franchisée (Virginie) avec qui j’ai une grande affinité.
J’ai l’impression de faire partie d’une grande famille où l’entraide est placée au premier plan.
R : Auriez-vous pu mener à bien votre création d'entreprise sans un réseau de franchise à vos côtés ?
CV : Je suis encore en cours de création, beaucoup reste encore à faire, mais je pense sincèrement que, quel que soit le domaine d’activité, l’appui d’un réseau joue fortement sur le succès futur ou, tout du moins, sur les possibilités de développement. Je ne pense pas que ce soit la seule clé du succès, parce que c’est assurément mon travail qui fera ou non mon succès, mais on le voit bien, en tant que consommateur aujourd’hui : on se sent plus rassuré face à une enseigne que l’on connaît et en laquelle nous avons confiance. En ce sens, on a tout à gagner en travaillant en réseau. Si on reprend notre métaphore de la maison, avec des fondations solides, on part plus sécure. Et la pérennité fait partie des premiers objectifs d’un entrepreneur. Prenons RDV dans 10 ans pour vérifier, vous me reposerez la question.
VT : Absolument pas. Chaque jour qui passe me conforte dans mon choix, et si c’était à refaire, je referais exactement la même chose. Le réseau POMPES FUNÈBRES DE FRANCE est un réseau sain, dynamique, tourné vers l’avenir, et devenu une référence qualitative incontournable dans le monde du funéraire.
FC : Pour ma part, j’ai créé l’agence en 3 mois. J’ai mené de front les travaux, les rencontres avec les partenaires, l’installation et les demandes administratives (notamment le dossier pour l’habilitation préfectorale). Aujourd’hui, je suis prête à accueillir des familles, mon agence est fournie de plaques et de fleurs ; mes "fournisseurs" me connaissent. J’ai hâte de commencer. Bien sûr, cela n’aurait pu se faire sans l’aide et l’appui du réseau.
R : Madame Thiéfine, nous avons interrogé trois femmes franchisées de votre réseau, avez-vous un mot à leur dire ?
Sandrine Thiéfine : Nous nous parlons très régulièrement, mais bien sûr, je souhaite leur dire que je suis très fière d’elles. Elles partagent nos valeurs et j’ai une grande confiance en elles. Je ne veux pas oublier les autres femmes du réseau, Virginie Yvon, Vanessa Brouant, Cécile Éliès, France Alibert, Saliha Fauconnet, Maud Weiss ou encore Émilie Giroudon. Toutes ces femmes sont des chefs d’entreprise et, comme vous le savez, les femmes ne lâchent rien, elles sont persévérantes, elles souhaitent plus que jamais réussir, et nous sommes là, en notre qualité de franchiseur, pour les soutenir.
Mais pas seulement, en ma qualité de femme, j’en fait aussi un point d’honneur. Les femmes doivent s’imposer dans tous les domaines et, comme je l’ai déjà écrit récemment dans une tribune, elles ont toutes leur place dans le métier du funéraire. C’est une véritable vocation et les femmes ont des qualités très élevées dans les valeurs humaines indispensables pour faire ce métier et pour accompagner les familles. Toutes les statistiques montrent que les femmes réussissent dans le monde de l’entreprenariat. Il y a deux fois plus de femmes dirigeantes qu’il y a 30 ans. L’entrepreneuriat au féminin est une réalité.
Un dernier mot, pour motiver vos lectrices à rejoindre notre réseau. Elles sont salariées dans le funéraire et parfois elles n’osent pas franchir le pas, alors qu’elles connaissent parfaitement leur métier. Elles doivent entreprendre, se lever chaque matin pour elles, et créer des emplois sera leur plus grande fierté. Nous pouvons et nous devons les accompagner, c’est notre rôle.
Résonance n°152 - Juillet 2019
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