Très remarqués lors du dernier salon FUNEXPO, les bijoux du souvenir personnalisables "Les Empreintes" sont aujourd’hui distribués auprès des pompes funèbres sur tout le territoire national par la société France Funéraire. Articles précieux pouvant accompagner le deuil d’un être cher, ils viennent compléter de manière pertinente l’offre générale du Groupe vendéen dirigé par Sylvestre Olgiati. Nous en avons parlé quelques instants avec ce dernier.
À la base, les créations "Les Empreintes" naissent d’un concept unique de bijoux personnalisés où sont associés des matières nobles et précieuses – or 18 carats (jaune ou blanc), argent 925 –, un savoir-faire rare d’artisan bijoutier graveur et une fabrication 100 % française, autant d’éléments qui ont contribué à la renommée de ces bijoux exceptionnels dans le monde de la bijouterie joaillerie. Depuis quelques années, ce concept s’est tourné logiquement vers le funéraire, cette création originale pouvant de toute évidence répondre au besoin impérieux de marquer le souvenir de l’être cher disparu, avec l’avantage ici que l’on emporte avec soi cet objet précieux.
"Dans les dernières évolutions importantes de notre entreprise, le partenariat avec la société "Les Empreintes" (qui nous en a confié la distribution en France) est essentiel pour l’avenir. En effet, cela correspond parfaitement à notre vision sur le développement des articles funéraires, qui doivent sortir du cimetière, quitter le défunt pour accompagner les vivants jusqu’à leur domicile, ou ailleurs. Les bijoux proposés par "Les Empreintes" sont le souvenir funéraire que l’on garde avec soi, que l’on porte sur soi. Nous défrichons ici une nouvelle facette de la personnalisation, sur des articles funéraires qui ne sont pas destinés au cimetière, mais à la famille."
Un bijou, marque précieuse du souvenir
Il s’agit bien sûr d’une autre façon d’aborder le deuil et l’objet funéraire. On a ici, sur un joyau de grande qualité, une empreinte, reproduction réaliste de doigt, de main, de pied, ou la gravure d’un texte manuscrit, d’un dessin en relation avec la personne disparue.
La présentation des bijoux pour les familles est particulièrement soignée, et les gammes proposées – colliers ou bracelets – offrent un nombre incroyable de possibilités d’individualisation. En dehors de la forme du "médaillon" pour le bracelet (gros galet rond, galet mini, pastille, cœur, galet carré) ou pour le collier (gros galet rond, galet zen, galet mini, pastille, cœur, mini-pi, plaque militaire, galet carré), les choix entre chaînes simples, doubles chaînes et cordons (une douzaine de coloris) sont également possibles.
"La variété des gammes disponibles est vraiment large et permet une véritable personnalisation. Au sein d’une même famille – mais aussi avec les proches, les amis du défunt –, cela peut devenir un lien pour entretenir le souvenir ensemble, chaque membre pouvant avoir un exemplaire, identique ou pas. C’est ce que nous constatons depuis que nous commercialisons ces ornements précieux. Pour un même bijou, nous avons trois, quatre, cinq exemplaires demandés, voire plus. Je ne l’avais pas remarqué au début, mais je vois maintenant que c’est régulier et, donc, entré dans les habitudes."
Gros galet or pour collier.
Un configurateur adapté et une prise d’empreinte facilitée
Lancé lors du dernier salon lyonnais, en novembre, le partenariat établi avec Éric van Goethem, dirigeant de l’entreprise "Les Empreintes", et son fils Antoine, porte déjà ses fruits, et génère beaucoup de satisfaction pour Sylvestre Olgiati, dirigeant de France Funéraire. Les ventes se portent bien, et les modèles achetés par les familles concernent toute la collection. En effet, il arrive que la même empreinte soit sur quatre bijoux, par exemple, avec un en or et trois en argent. Cela se produit souvent, bien sûr dans des quantités et des choix différents. Cela est aidé par le marketing choisi et le présentoir mis à la disposition des pompes funèbres distributrices.
"Ce qui est également très fort chez eux, et qui nous donne un point commun, par rapport à notre activité Mémograv, c’est qu’ils sont allés loin dans la démarche avec la conception d’un configurateur accessible via Internet qui permet de modéliser les bijoux. Le système permet aussi de s’affranchir d’une prise d’empreintes par tampon encreur grâce à un relevé par scan réalisable directement sur un smartphone. Ainsi, on peut vérifier immédiatement si l’empreinte est utilisable, graphiquement assez précise. Cela facilite grandement les choses, évitant trop de tracas à la famille dans ces moments difficiles."
Cœur avec deux trous en or.
Une offre commerciale innovante
Concernant la modélisation, l’outil de configuration et de personnalisation donne la possibilité à la famille, aidée par l’assistant funéraire, de concevoir le bijou tel qu’il sera. Ce dernier sera à même de la guider dans les différents choix et, s’il reste un peu de place sur un galet, par exemple, de suggérer l’ajout d’initiales, d’une phrase ou d’un mot manuscrit.
"Cette proposition représente un véritable avantage pour les pompes funèbres, qui leur permet de se démarquer. Cela est un vrai complément commercial, qui sort de l’ordinaire, avec une offre élargie sur des articles non destinés au cimetière. Il faut simplement que nous soyons aptes à leur expliquer comment être rapidement autonomes avec le produit et le configurateur. Nos commerciaux sont maintenant parfaitement performants sur le sujet et peuvent donc répondre à toutes les demandes. L’offre est concrètement visible grâce notamment au kit de présentation très bien élaboré par "Les Empreintes". L’exposition sur support dédié de quelques bijoux et de cordons en différentes teintes fait toujours son effet. C’est une réelle promesse d’avenir."
Rappelons enfin que ce type de bijou peut avoir aussi une existence avant la mort. En effet, cette trace, qui peut se transmettre, n’est pas connotée "funéraire" au départ. On peut créer cette empreinte d’un être cher de son vivant, celle-ci prendra bien sûr une signification différente lors du décès... avec, en plus, la capacité, comme tous les bijoux, d’entrer dans une transmission, un héritage familial.
Gil Chauveau
Résonance n°147 - Février 2019
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