"Obtenir son diplôme est un moment important dans"Obtenir son diplôme est un moment important dansune vie", déclare Florence Fresse, directrice de l’E.NA.ME.F. (École NAtionale des MÉtiers du Funéraire).
Le salon FUNEXPO sera une belle opportunité de remettre, à chaque maître de cérémonie ou conseiller funéraire diplômé lors de l’année 2018, son diplôme "papier". Le salon FUNEXPO sera une belle opportunité de remettre, à chaque maître de cérémonie ou conseiller funéraire diplômé lors de l’année 2018, son diplôme "papier".
"Pour l’E.NA.ME.F, qui est le pendant en formation de la Fédération Française des Pompes Funèbres (FFPF), nos professions méritent une meilleure reconnaissance du public, et cette fête consacrée à la remise des diplômes est aussi une manière de transmettre à chacun de l’estime de soi dans la voie choisie.
Il est loin le temps où les élèves de l’école étaient presque tous les enfants des dirigeants d’entreprise. Aujourd’hui, la majorité est en reconversion professionnelle, souvent suite à une fracture avec leur emploi précédent. Ces élèves se posent beaucoup de questions, notamment sur leur capacité à gérer l’administratif, à recevoir les familles, leur polyvalence… Il nous arrive souvent d’avoir à les conforter dans leur futur choix de vie, pour leur redonner confiance en eux."Bref, pour toutes ces raisons, et surtout celle qui consiste à profiter de chaque bon moment de la vie, cette remise des diplômes en public est devenue une tradition.
Remise des diplômes lors de Funexpo 2016.
Cette année, la "cérémonie" aura lieu sur le stand de l’E.NA.ME.F. et de la FFPF le samedi 17 novembre 2018 à 11 heures. La plupart des intervenants de l’E.NA.ME.F. et l’équipe pédagogique retrouveront leurs "anciens" de l’année et profiteront du salon à Lyon pour trinquer : "à l’amitié et à la réussite".
Aujourd’hui, il y a encore beaucoup à faire pour que nos diplômes méritent le terme "national". C’est pourquoi, en avril 2017, la FFPF avait sollicité un entretien avec le ministère de l’Intérieur. Depuis, le ministère a mis en place un groupe de travail assidu pour réfléchir à l’amélioration du contenu des formations, le passage des épreuves, et peut-être… la composition des jurys.
Il y a du pain sur la planche, mais les idées ne manquent pas, par exemple l’ajout de modules sur la rédaction de faire-part ou des bases de savoir-vivre… La FFPF entend bien se défendre pour arriver à faire bouger les lignes, car, au final, ce sont bien les entreprises qui seront gagnantes, et aussi, de surcroît, les familles qui poussent la porte des agences des indépendants pour lesquels nous œuvrons.
Florence Fresse
directrice de l’E.NA.ME.F.
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