Corbillard en panne immobilisé au garage, volé, accidenté, ou tout simplement surcroît d’activité passager : la société vauclusienne CELF (Cavasino Émile Location Funéraire) apporte une solution de location, sécurisant l’activité des pompes funèbres.
Parce que la vie quotidienne d’une pompe funèbre peut être handicapée par un corbillard indisponible, en panne, accidenté ou volé, parce qu’un surcroît de travail peut intervenir, mieux vaut pouvoir compter sur un véhicule supplémentaire rapidement disponible. C’est ce qui a poussé voici trois ans le patron du carrossier vauclusien C’Fac, Émile Cavasino, à créer parallèlement une société de location de fourgons funéraires.
Véhicules prêts à l’emploi
"L’idée est d’offrir aux professionnels la même prestation que pour des particuliers allant louer une voiture. C’est un service en plus que nous proposons à nos clients, explique le gérant. Nous mettons à disposition des véhicules de transport avant et après mise en bière, en finition de cérémonie, en version quatre places, prêts à l’emploi. Ils ont tous la particularité d’être récents, le parc ayant été renouvelé. La plupart ont moins de six mois, le plus ancien a 80 000 kilomètres au compteur. La flotte est constituée d’Opel Vivaro et de Ford Transit Custom, avec les nombreuses options dont disposent ces véhicules. Ceux que je loue sont le reflet de ceux que je vends". Un même niveau de qualité essentiel vis-à-vis des familles, le corbillard étant la vitrine d’une entreprise.
Après trois années de cette activité qui progresse, CELF a la certitude de répondre à un besoin bien présent, avec un niveau d’activité linéaire sur l’année. Les différents fourgons sont proposés à la location à la semaine ou au mois, avec forfait kilométrique journalier, et sans engagement de durée. "Le véhicule est agréé FUNÉRAIRES DE FRANCE, l’entretien est fait, et l’assurance est comprise".
Le gérant raconte que l’idée lui est venue en constatant que la mise à disposition d’un fourgon funéraire en cas d’urgence pouvait coûter très cher pour une simple cérémonie. Là, en gardant un véhicule de remplacement un mois entier, par exemple, le professionnel peut s’assurer d’exercer son activité sur la durée et à un coût beaucoup plus étudié.
"Nos clients viennent de toute la France, poursuit Émile Cavasino. Nous avons ainsi actuellement des véhicules qui se trouvent sur Paris ou Marseille." CELF se situe à l’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse. Mais l’entreprise n’impute pas sur le forfait mensuel la distance parcourue (aller et retour) entre le lieu où exerce le client et la société de location.
Basculer vers le crédit-bail
"Pour nous, c’est une activité de complément, reprend-il. Je m’interroge sur l’opportunité d’élargir le parc. J’attends d’observer comment se passera l’année 2018, sachant que nous avons déjà investi pour le renouvellement des véhicules. En tout cas, je me consacrerai davantage à cette activité quand mon fils Tom reprendra la carrosserie C’Fac".
Aux locataires qui souhaiteraient finalement acquérir un fourgon funéraire, via C’Fac cette fois, l’entreprise propose de leur faciliter l’accès au crédit-bail, afin d’obtenir des conditions plus souples. Ayant passé fin 2016 un partenariat avec l’organisme financier Lixxbail, filiale du Crédit Agricole, l’entreprise d’Émile Cavasino prend en charge les démarches afin de plus efficacement obtenir cet investissement.
Olivier Pelladeau
Résonance n°137 - Février 2018
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