Plus de six mois après son lancement, la nouvelle offre "habillage de cercueil" de FunérArts, issue d’un partenariat réalisé avec Bernier-Probis et FUNICO-Cercueils du Nord, est déjà une vraie réussite. Au cœur de ce concept, un outil informatique en ligne permettant aux familles et aux pompes funèbres de choisir un cercueil et de le personnaliser.
Ce nouveau concept proposé par la société nordiste, ayant séduit immédiatement les deux fabricants susnommés, avait marqué l’année dernière le salon Funexpo et déjà provoqué un nombre de commandes important. Depuis, la croissance n’a cessé de se confirmer, et Cristelle Douard, directrice de FunérArts, fait montre d’optimisme pour les mois à venir.
"Les habillages et ce partenariat ont véritablement transformé notre entreprise, qui a eu jusqu’à maintenant l’habitude de travailler seule. Depuis le retour du salon, nous avons été tout simplement submergés de commandes. Nous avons fait des calculs en fin d’année et nous avons relevé une augmentation du CA du groupe Mazal (dont FunérArts fait partie) de près de 40 %. Cette nouvelle proposition nous a permis bien sûr de diversifier notre offre de produits, de conforter notre position de leader sur le secteur de l’article Plexiglas auprès des professionnels du funéraire, avec de fait un nouveau segment haut de gamme, et de prendre de nouvelles parts de marché", nous précise-t-elle.
Une notoriété consolidée par un savoir-faire augmenté
Ainsi, de nouveaux clients sont arrivés, attirés par le côté novateur du cercueil personnalisé grâce à l’adjonction de Plexiglas imprimé. Le phénomène est tel qu’il est possible à présent de s’inscrire directement sur le site de la société si une agence de pompes funèbres veut devenir "relais funéraire".
FunérArts a prouvé avec cette innovation sa capacité à imprimer sur plusieurs formats, des plus petits (inters, médaillons) aux plus grands (devants de stèle, cercueils), et c’est là l’un des points forts de sa notoriété actuelle. L’un des autres est sans aucun doute l’interface complète et pratique de l’Outil de Création et de Personnalisation (OCP) maison.
"Cet OCP permet une personnalisation à 100 %. Concernant les cercueils, un très grand nombre de modèles sont proposés, Bernier-Probis et FUNICO, déclinables en différentes finitions, incluant des gabarits enfant. Cette grande quantité d’articles a d’ailleurs impliqué une modification de l’OCP afin de rendre parfaitement compréhensible et rapide l’utilisation de celui-ci. Une fois le cercueil sélectionné, le choix du fond peut se faire parmi un catalogue de plus de 1 300 photos ou illustrations, avec une partie spécialement consacrée aux chers petits êtres disparus", indique encore Cristelle Douard.
Une personnalisation poussée à l’extrême
Le vrai plus est aujourd’hui la possibilité d’intégrer ses propres images. En effet, une fois choisis l’un des deux fabricants (étape 1), le modèle, la finition, la taille, les poignées (étape 2), le thème de l’habillage (étape 3) – c’est obligatoire pour atteindre l’étape suivante –, vous arrivez à l’étape 4, où se trouvent les cinq éléments du cercueil (les quatres côtés et le dessus).
Ceux-ci sont cliquables, générant une fenêtre pop-up qui permet d’ajouter son propre fond (en remplacement de celui du thème choisi précédemment) et le portrait du défunt. Cela est possible pour les cinq surfaces. Sur le couvercle uniquement, on peut mettre également un texte. Une fois tout cela fait, peuvent s’effectuer la demande de devis et, après indication de son lieu de livraison souhaité, la sélection du relais funéraire qui gérera celle-ci.
À noter qu’en complément de l’OCP "général", les deux manufacturiers disposent chacun d’un OCP dédié, dans le cadre de leur partenariat avec FunérArts. Enfin, sont également mis à disposition des familles et des pompes funèbres, sur le site de FunérArts, les albums interactifs "Habillages de cercueil" Bernier-Probis et FUNICO. Dans ceux-ci, on peut notamment découvrir des visuels de cercueils finalisés avec un habillage, donnant ainsi une idée réelle de l’effet obtenu avec les multiples fonds.
Gil Chauveau
Résonance n°126 - Janvier 2017
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