En 2015, l’Institut Français de Formation des Professions du Funéraire (IFFPF) fête ses 20 ans. Pour célébrer cet anniversaire, notre équipe a souhaité rendre hommage aux anciens élèves et aux anciens collaborateurs.
L’année 2015 a été une année extrêmement riche en défis, sur les plans structurels, fonctionnels et humain. Défis relevés haut la main par nos équipes pédagogiques, et je les en félicite. Rendre hommage à ceux qui nous font et nous ont fait confiance est un point essentiel, car, sans eux, l’IFFPF ne connaîtrait pas la réussite qu’il connaît aujourd’hui. Notre histoire n’aurait jamais pu s’écrire sans toutes les personnes qui ont contribué, par leurs actions, à nous permettre d’évoluer au plus près des besoins des entreprises du secteur.
C’est pourquoi nous célébrerons ensemble les 20 ans de l’institut à FUNÉRAIRE PARIS, salon professionnel international de l’art funéraire, les 19, 20 et 21 novembre prochains, stand G074, l’occasion pour nous d’échanger de bons souvenirs, de féliciter les diplômés et de remercier toutes les entreprises et institutions qui ont accueilli nos stagiaires avec dévouement et bienveillance dans leurs murs.
Marion Perchey
Directrice de l'IFFPF
Ils parlent des 20 ans de l’IFFPF Marion Perchey : Quelles sont vos fonctions au sein de notre centre, depuis combien de temps assurez-vous ces missions et quels sont vos domaines de prédilection ?
MP : Quels souvenirs gardez-vous de ces années ? Avez-vous des anecdotes ? Des évènements qui vous ont particulièrement marqués ? J-D/LA : Nous avons de très bons souvenirs et le passage à l’examen funéraire a encore plus professionnalisé les formations. Quelques anecdotes : PDC : Je n’ai que de bons souvenirs de mes interventions, des stagiaires venus de tous milieux, de professions différentes, tous âges, les échanges et les points de vue très intéressants culturellement pour la richesse de la profession, restons ouverts. Je garde en souvenir les belles régions et villes de France que je traverse et découvre, le temps d’une session, les personnes qui croisent mon chemin, des lieux où je n’aurais jamais mis les pieds. PO : Au cours de ces années, j’ai eu la chance de côtoyer des gens formidables. Chacun a su apporter sa propre personnalité et son propre vécu, donnant ainsi aux différentes sessions d’intenses émotions. Beaucoup de corps de métiers ont été présents. Des boulangers, des bouchers, des coiffeurs, des vendeuses, des policiers, un marin pêcheur, un chanteur d’opéra, un inspecteur des renseignements généraux, et dernièrement un commandant de gendarmerie en retraite ! La liste pourtant n’est pas exhaustive. J’en oublie. Ce que je n’oublie pas, c’est que toutes ces personnes ont su à chaque fois rendre ces formations dynamiques et vivantes. J’en profite, ici, pour les remercier encore une fois. MP : Et enfin, quel message souhaitez-vous adresser aujourd’hui à ceux qui vont suivre les formations aux métiers du funéraire auprès de notre école ? J-D/LA : Nous souhaitons délivrer le message suivant : les métiers du funéraire sont de très beaux métiers, dans lesquels ils vont beaucoup apporter aux familles et également recevoir en retour. Il y a trois étapes : la première est la formation, qui est intense et ne doit pas être prise à la légère. En effet, ils doivent connaître la législation par cœur, c’est le travail du savoir. Nous devons les mener au plus haut par le biais de la réussite au diplôme. La deuxième est le stage, qui va leur permettre de passer de la théorie à la pratique. La troisième est la recherche de l’emploi, qui dépend de leur savoir-être, de leur mobilité, car il y a des postes à pourvoir dans le domaine funéraire, mais pas forcément à côté de chez soi. PO : Le mot de la fin ? Ce métier est très difficile, je l’ai déjà dit. La volonté et cette passion qui vous motive pour le faire, tout ça ne suffira pas pour obtenir un poste. Et même si on trouve un poste, il n’est pas sûr qu’on plaise à un patron. Il n’est pas sûr aussi de résister à tant de pression psychologique. Je vois souvent des posts sur les réseaux sociaux disant qu’il n’y a pas d’emplois. Je vous certifie que si. Montrez simplement votre motivation et votre dynamisme à votre futur patron. Déplacez-vous, bougez-vous ! Votre formation ne peut pas tout pour vous… Votre futur job ne sera pas en bas de chez vous. Ce métier est en pleine mutation, et à court terme, on aura besoin de la relève, de "vous", alors, foncez ! CS : Je leur dirai d’abord qu’ils ont fait le bon choix. La qualité des formateurs et de la formation est incontestable, j’ai d’ailleurs moi-même suivi mon niveau 6 avec l’IFFPF à Bayonne. Malgré ma grande expérience dans le domaine funéraire, cette formation m’a permis de combler pas mal de lacunes, de me mettre à niveau et surtout, encore une fois, de faire de très belles rencontres. Là encore, j’ai gardé contact avec la plupart des stagiaires de ma session. |
Résonance n°115 - Novembre 2015
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