Depuis vingt-cinq ans, FUNERIS et son réseau de professionnels indépendants défendent une image différente de leur métier, où humanité et proximité vont de pair avec savoir-faire, éthique, respect et sens de l’accueil. Aujourd’hui, ces entreprises de pompes funèbres et de marbrerie couvrent l’ensemble du territoire français avec plus de 200 points de vente et revendiquent plus que jamais leur indépendance.
Thierry Ceotto, gérant de FUNERIS. |
Thierry Ceotto, gérant de FUNERIS, revient avec nous sur les fondamentaux qui furent à l’origine de cette association (premier réseau de professionnels du funéraire créé par des professionnels en 1990 sous forme associative) des fondements qui sont plus que jamais d’actualité.
"FUNERIS n’est pas une enseigne funéraire comme les autres", indique Thierry Ceotto.
FUNERIS a été créé sous forme d’association en 1990 par une vingtaine d’opérateurs funéraires issus de la même formation. L’esprit du réseau qui n’a pas changé depuis sa création est d’améliorer sans cesse la qualité du service funéraire et de défendre pour les familles en deuil le principe de choisir librement son opérateur funéraire. En effet nous estimons que nous devons mettre en œuvre tout notre savoir faire mais aussi notre délicatesse, discrétion et humanité pour offrir un service irréprochable au meilleur prix. Nous souhaitons également et c’est un principe de base de notre réseau que les familles qui prennent contact avec nos agences le fassent librement de leur plein gré sans directives d’aucune sorte que ce soit de leurs mutuelles, banques, assureurs ou de toute personne qui aurait un intérêt particulier à les diriger vers telle ou telle entreprise. Ce principe fondamental crée la relation de confiance dont nous avons tant besoin pour une activité professionnelle comme la nôtre où la sensibilité du corps social dans ces moments là est particulièrement aigüe.
FUNERIS est aujourd’hui une SARL où tous les adhérents qui le souhaitent peuvent devenir actionnaires. Ainsi FUNERIS devient leur réseau à part entière et de ce fait s’impliquent d’avantage dans le partage, l’échange et la vie communautaire du groupe.
À l’époque, lors de la création, leur volonté est de faire savoir à la population que des indépendants existent et qu’ils sont avant tout des entrepreneurs offrant des rapports de mitoyenneté aux familles. Cela est important notamment dans les petites villes où, face à des enseignes connues, on trouve le petit artisan qui a su s’adapter avec des outils modernes (véhicule, interface Internet, etc.), des équipes bien formées et un accueil approprié au moment de la réception des familles. La préférence peut jouer ici, car la famille va trouver une véritable humanité.
Il s’agit véritablement pour FUNERIS d’un attachement à la relation humaine et non pas à la rentabilité à tout prix. Chacun son métier. Les membres de FUNERIS se revendiquent comme de vrais opérateurs funéraires : "Dans bien des domaines, l’indépendance permet une plus grande souplesse, notamment en ce qui concerne les achats. La rentabilité ne se calcule pas à l’échelle d’un groupe. Les investissements se font au niveau de petites structures, souvent des TPE. Cela comporte aussi des risques, car on ne sait jamais à l’avance quelle sera la conjoncture. Mais le souci principal est d’avoir le meilleur service, donc de faire le maximum : d’avoir le plus beau véhicule, d’avoir les porteurs les mieux habillés, et de rendre des services…"
Il s’agit bien sûr ici d’unir des individualités pour mieux avancer
Réfléchir ensemble permet souvent de trouver les meilleures solutions. Surtout lorsqu’il s’agit d’entreprises ayant déjà la maîtrise de leurs pratiques et un certain degré d’expérience. C’est le discours que tient toujours Thierry Ceotto face à un éventuel futur adhérent : "Je lui dis que le fait d’intégrer un réseau comme FUNERIS lui permettra de rester indépendant, de demeurer maître de son entreprise, de sa gestion, de ses achats… Et si on est capable, nous, à un moment donné, de proposer quelque chose de mieux que ce qu’ils ont acheté de leur propre chef, alors on a tout gagné. Par exemple, quand on propose un véhicule funéraire, en amont, c’est plusieurs adhérents volontaires qui ont réfléchi pendant un an afin de trouver la conception la plus pertinente (chaises pour personnes âgées dans le cimetière, frigo pour boissons fraîches quand il fait chaud, machine pour café chaud quand il fait froid, etc.). Lorsque celui-ci sort et que certains de nos adhérents l’acquièrent, c’est qu’ils considèrent que l’on a bien fait notre boulot et que l’on a été le plus loin possible pour les satisfaire."
En plus de ce type de propositions, les réflexions de FUNERIS peuvent se porter sur l’aménagement des magasins. "Nous avons, dans le cadre d’un groupement, plus facilement accès à des architectes d’intérieur, des designers ou des concepteurs que pourrait le faire un individu seul. Actuellement, nous réfléchissons sur le magasin type de demain, en collaboration avec des professionnels spécialisés dans l’aménagement de commerce. L’entrepreneur seul, compte tenu de son activité, n’a pas forcément le temps, l’envie, les idées, les moyens financiers pour le faire."
"La seule solution dans ce type de projet est bien sûr la mutualisation qu’offre une structure comme la nôtre, où il n’y a pas de distribution de dividendes mais où tous les bénéfices sont réinjectés dans la recherche de nouveaux produits, de nouvelles idées. Cela peut servir aussi à l’entraide entre membres, pour certains qui auraient des difficultés passagères, comme un véhicule en panne", ajoute-t-il.
Aujourd’hui, Thierry Ceotto, son équipe, et l’ensemble des opérateurs adhérents de FUNERIS prétendent à toujours plus de proximité avec les familles, privilégiant l’écoute, de vraies relations humaines et une gamme de services adaptés, parfois originaux et uniques (contrat obsèques type "trois têtes", "volontés funéraires", etc.) ; et une assistance bienveillante tout au long de cette période douloureuse vécue par la famille.
Pour FUNERIS, le prix de tout cela est la préservation de leur indépendance et de leur forme de groupement, où s’opère une véritable mutualisation de moyens intellectuels et financiers.
Résonance n°113 - Septembre 2015
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