Ils cumulent à peine 60 ans à eux deux, mais ils ont déjà en eux la volonté d’entreprendre. Benoît Delerue (35 ans) et Grégoire Richard (25 ans) ont inauguré le 3 juin dernier leur nouvelle agence à l’enseigne ROC•ECLERC dans le sud de l’agglomération compiégnoise. Surfant sur la notoriété du groupe, ce jeune magasin, à peine ouvert depuis fin avril, connaît un démarrage bien au-delà de leurs espérances… Ou quand l’esprit d’entreprise contamine la jeunesse !
C’est tout neuf, et c’est nouveau…
Une agence ROC•ECLERC est née à Compiègne. Benoît Delerue et Grégoire Richard, les deux créateurs, ont déjà plusieurs années d’expérience dans le funéraire malgré leurs âges. Pour s’installer à leur compte, ils ont choisi ROC•ECLERC, car, disent-ils : "C’est un groupe qui a une forte notoriété et nous voulions en même temps rester un peu indépendants. Nous souhaitions également bénéficier de la puissance de la centrale d’achat ce qui aujourd’hui n’est pas négligeable." Leur souhait était également de s’installer dans une grande ville, comme Compiègne. Leurs locaux sont situés au sud de la commune, juste derrière le centre hospitalier Compiègne-Noyon.
De gauche à droite :
Grégoire Richard et Benoît Delerue.
Du point de vue des locaux, l’agence est installée dans un bâtiment neuf et possède, chose exceptionnelle, un parking de 14 places. Nos deux jeunes entrepreneurs ont eu la volonté de se mettre immédiatement au diapason du nouveau concept ROC•ECLERC. "En effet, celui-ci est plus spacieux, moins anxiogène. Le but étant, comme le dit si bien notre présidente Sandrine Thiéfine, de recréer un commerce de proximité où les familles se sentent bien", précisent-ils.
Pour ce qui est de la configuration, on entre directement dans le magasin, où l’on retrouve les nouvelles couleurs claires et apaisantes caractéristiques de la nouvelle ambiance ROC•ECLERC. Bien sûr, l’aspect végétal et vert, porteur de quiétude, est donné par la présence importante de fleurs. Celles-ci ont une place prépondérante, et l’on retrouve d’ailleurs les nouveaux cadres fleuris créés par l’enseigne. Est également installée une borne équipée d’une tablette numérique permettant à chaque famille de personnaliser sa plaque, livrable sous 24 heures. En plus de la partie "produits", deux bureaux ont été aménagés, l’un plus particulièrement dédié à l’accueil des familles, l’autre destiné aux contrats prévoyance obsèques et, au fond, une salle de présentation des cercueils et des capitons. La surface totale de l’agence est de 200 m².
Le pourquoi du choix ROC•ECLERC
Compte tenu de la diversité des enseignes disponibles, nous avons voulu connaître la raison du choix ROC•ECLERC : "À la base, nous devions reprendre la première entreprise où nous avons travaillé, mais cela ne s’est pas fait. Notre idée première était de nous approcher d’un groupe. Après avoir étudié tous les paramètres de chaque enseigne, nous avons jugé que la marque ROC•ECLERC était la plus appropriée et la plus proche de ce que nous désirions en matière de qualité de service et d’accompagnement. Elle est dotée d’un réseau de près de 500 magasins, ce qui permet d’avoir une centrale d’achat puissante avec un rapport qualité-prix intéressant qui se répercute sur les familles. Sans oublier les différentes campagnes publicitaires de la marque tout au long de l’année à la télé. ROC•ECLERC a aujourd’hui une vraie notoriété et, nous dirions même, le vent en poupe."
Vues intérieures du magasin. |
Du point de vue économique, l’affaire semble bien enclenchée
Après seulement sept semaines d’activité, Benoît Delerue et Grégoire Richard connaissent déjà un résultat au-dessus de leurs objectifs. "En fait, nous avons bénéficié d’une bonne publicité et de la notoriété du groupe. Pour les mois qui viennent, l’optimisme est de rigueur. Actuellement, Benoît et Grégoire sont les deux seuls à travailler à temps complet sur l’agence, ayant quatre porteurs embauchés sous le statut d’intermittent. Ce démarrage réussi laisse néanmoins présager de belles perspectives pour les prochains mois... Ce qui, reconnaissons-le, dans un contexte économique encore difficile, est plutôt bienvenu.
Gil Chauveau
Résonance n°111 - Juin 2015
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