"Notre formateur a voulu que ce soit ultra-personnalisé, et parmi les souvenirs évoqués par la famille de la défunte, j’ai retenu l’attrait immodéré de celle-ci pour les bonbons et plus particulièrement ceux qui s’achetaient dans les boulangeries, à l’unité. On a tous des souvenirs de ce genre, d’un parfum, d’un gâteau, d’un moment un peu doux passé avec quelqu’un. Pour accompagner les textes que nous devions lire, j’ai donc préparé une couronne de guimauve et j’ai proposé à l’assistance (mes camarades) de prendre un bonbon en souvenir de..."
"C’est vrai que nous pouvons développer notre sens de l’écoute et c’est aussi ce que nous apprend cette formation", ajoute Massourouhi, venu de Mayotte avec le souhait de créer une entreprise. "Pour moi qui suis aussi insulaire, mais qui viens de la Réunion, déclare Johan, c’est enrichissant de rencontrer des personnes venues de tous les coins de France, je me rends compte des différences régionales y compris à l’intérieur de la métropole. La vraie clé de ce métier c’est d’entendre ce qui ne se dit pas, ou pas toujours clairement. Si beaucoup de familles ont des demandes "classiques", nous devons aussi pouvoir répondre à des demandes particulières. Pour réaliser notre cérémonie, mon collègue et moi avons acheté un costume après avoir fait du lèche-vitrines dans les boutiques parisiennes".
"Il y a peu de temps, raconte un des opérateurs funéraires présents ce jour-là, la famille m’a demandé une couronne de légumes, au motif que le papa adorait s’occuper de son potager et qu’il avait passé les dimanches à enseigner à ses enfants devenus adultes les vertus de chaque légume de son jardin."
"Tous se sont donné du mal, ils m’ont surpris et je leur souhaite une belle carrière", ajoute M. Othman, opérateur funéraire près de Nice, "notre coeur de métier, c’est un métier de cœur !"
"C’est vrai que nous pouvons développer notre sens de l’écoute et c’est aussi ce que nous apprend cette formation", ajoute Massourouhi, venu de Mayotte avec le souhait de créer une entreprise. "Pour moi qui suis aussi insulaire, mais qui viens de la Réunion, déclare Johan, c’est enrichissant de rencontrer des personnes venues de tous les coins de France, je me rends compte des différences régionales y compris à l’intérieur de la métropole. La vraie clé de ce métier c’est d’entendre ce qui ne se dit pas, ou pas toujours clairement. Si beaucoup de familles ont des demandes "classiques", nous devons aussi pouvoir répondre à des demandes particulières. Pour réaliser notre cérémonie, mon collègue et moi avons acheté un costume après avoir fait du lèche-vitrines dans les boutiques parisiennes".
"Il y a peu de temps, raconte un des opérateurs funéraires présents ce jour-là, la famille m’a demandé une couronne de légumes, au motif que le papa adorait s’occuper de son potager et qu’il avait passé les dimanches à enseigner à ses enfants devenus adultes les vertus de chaque légume de son jardin."
"Tous se sont donné du mal, ils m’ont surpris et je leur souhaite une belle carrière", ajoute M. Othman, opérateur funéraire près de Nice, "notre coeur de métier, c’est un métier de cœur !"
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