Les autres cimetières de la commune sont essentiellement des cimetières de quartier, attachés à l’histoire de la ville, et quasiment toujours à un îlot villageois lié à une église.
Toutefois, comme beaucoup de communes, la ville de Marseille a vu, aux alentours des années 1970, ses ressources foncières disponibles pour l’implantation des sépultures se raréfier. Il sera donc décidé de créer la nécropole du 21e siècle qui ne sera plus rattachée à l’idée de clocher, de noyau villageois, mais prendra en compte d’autres aspects :
- aménager suffisamment d’emplacements pour répondre aux besoins du 21e siècle,
- créer un cimetière paysager,
- répondre aux besoins confessionnels.
Le préfet, par arrêté en date du 26 mai 1976, autorise l’agencement d’une vaste nécropole sur le terrain des Vaudrans, situé dans le 12e arrondissement de Marseille, et acquis par la ville en 1971. Elle sera érigée en 3 phases : 3 tranches implantées dans le temps.
Première tranche
Depuis le 7 février 1983, 12 hectares (ha) ont été aménagés, prenant la forme d’un parc naturel, les concessions étant tracées parallèlement aux courbes de niveau des versants de la colline.
On constate après réalisation que la colline est désormais constituée d’un ensemble de 17 petits cimetières insérés dans la végétation, la hauteur du minéral ayant été limitée. Il y a rupture avec le plan au carré du cimetière urbain.
Cette première tranche organisée comme un espace vert a pallié essentiellement les besoins que connaissait cette période, en prenant en compte l’extension de la crémation.
Deuxième tranche
Dès 1987, une deuxième tranche a été engagée respectant toujours le caractère paysager du cimetière, mais prenant en compte l’aspect communautaire.
Troisième tranche
En 1994, presque tous les emplacements étaient attribués. Il a donc fallu décider une nouvelle extension du cimetière : la troisième tranche, inaugurée le 31 janvier 2008 (voir Résonance n° 37 de février 2008).
Elle est implantée sur un espace de 20,5 ha et porte ainsi la superficie totale des Vaudrans à 40,5 ha. 10 ha uniquement ont été aménagés, enrichis par 650 arbres, 2300 arbustes et 40 000 m2 d’engazonnement, le reste étant conservé en zone naturellement boisée.
La commande était de réduire au maximum l’impact visuel de l’ouvrage et de créer des modules d’inhumation, au nombre de 28, incorporés dans le cadre vallonné du site, chacun conçu comme un hameau comportant sa placette ombragée. L’idée est le regroupement à l’échelle humaine.
Enserrés dans la végétation, ces micro-villages comportent des dégagements visuels ouvrant sur de grands paysages, voire pour certains, donnant sur la mer ou la Vierge de la Garde, mère protectrice de la ville de Marseille, une vue s’étendant de la vallée de l’Huveaune à la rade de Marseille.
Cet aménagement est situé à flanc de colline, dans un site naturel très escarpé, qui sera respecté. L’ensemble se fond dans le relief rocheux sans qu’aucune tombe ne dépasse la ligne de crête. Les zones construites s’opposent à celles végétales pour la plupart encore vierges de toute intervention, où romarins, arbousiers et cigales nous rappellent la Provence.
Cette troisième tranche devrait permettre de satisfaire les besoins de la population marseillaise pour la décennie à venir.
Tous les modules, ici, ont une organisation identique, et tous les caveaux ont une contenance de 6 places. Ils connaissent trois architectures :
- caveaux traditionnels enterrés avec fosse à gravier,
- caveaux semi-enterrés de type cornière,
- caveaux hors sol.
- aménager suffisamment d’emplacements pour répondre aux besoins du 21e siècle,
- créer un cimetière paysager,
- répondre aux besoins confessionnels.
Le préfet, par arrêté en date du 26 mai 1976, autorise l’agencement d’une vaste nécropole sur le terrain des Vaudrans, situé dans le 12e arrondissement de Marseille, et acquis par la ville en 1971. Elle sera érigée en 3 phases : 3 tranches implantées dans le temps.
Première tranche
Depuis le 7 février 1983, 12 hectares (ha) ont été aménagés, prenant la forme d’un parc naturel, les concessions étant tracées parallèlement aux courbes de niveau des versants de la colline.
On constate après réalisation que la colline est désormais constituée d’un ensemble de 17 petits cimetières insérés dans la végétation, la hauteur du minéral ayant été limitée. Il y a rupture avec le plan au carré du cimetière urbain.
Cette première tranche organisée comme un espace vert a pallié essentiellement les besoins que connaissait cette période, en prenant en compte l’extension de la crémation.
Deuxième tranche
Dès 1987, une deuxième tranche a été engagée respectant toujours le caractère paysager du cimetière, mais prenant en compte l’aspect communautaire.
Troisième tranche
En 1994, presque tous les emplacements étaient attribués. Il a donc fallu décider une nouvelle extension du cimetière : la troisième tranche, inaugurée le 31 janvier 2008 (voir Résonance n° 37 de février 2008).
Elle est implantée sur un espace de 20,5 ha et porte ainsi la superficie totale des Vaudrans à 40,5 ha. 10 ha uniquement ont été aménagés, enrichis par 650 arbres, 2300 arbustes et 40 000 m2 d’engazonnement, le reste étant conservé en zone naturellement boisée.
La commande était de réduire au maximum l’impact visuel de l’ouvrage et de créer des modules d’inhumation, au nombre de 28, incorporés dans le cadre vallonné du site, chacun conçu comme un hameau comportant sa placette ombragée. L’idée est le regroupement à l’échelle humaine.
Enserrés dans la végétation, ces micro-villages comportent des dégagements visuels ouvrant sur de grands paysages, voire pour certains, donnant sur la mer ou la Vierge de la Garde, mère protectrice de la ville de Marseille, une vue s’étendant de la vallée de l’Huveaune à la rade de Marseille.
Cet aménagement est situé à flanc de colline, dans un site naturel très escarpé, qui sera respecté. L’ensemble se fond dans le relief rocheux sans qu’aucune tombe ne dépasse la ligne de crête. Les zones construites s’opposent à celles végétales pour la plupart encore vierges de toute intervention, où romarins, arbousiers et cigales nous rappellent la Provence.
Cette troisième tranche devrait permettre de satisfaire les besoins de la population marseillaise pour la décennie à venir.
Tous les modules, ici, ont une organisation identique, et tous les caveaux ont une contenance de 6 places. Ils connaissent trois architectures :
- caveaux traditionnels enterrés avec fosse à gravier,
- caveaux semi-enterrés de type cornière,
- caveaux hors sol.
À ces sépultures s’ajoutent des enfeus, blocs de 3 cases superposées.
Marseille, de par sa position de ville portuaire ouverte sur la Méditerranée est constituée d’une population issue pour une grande part de l’immigration et doit donc répondre aux demandes des différentes communautés intégrées dans la vie, comme ici dans la mort.
Dans cette troisième tranche des Vaudrans, des carrés confessionnels dédiés aux personnes de confessions musulmanes et israélites sont clairement définis.
Le carré israélite
Le carré 27, réservé aux personnes de confession israélite, est enserré de murs ayant pour thématique le bambou, respectant l’intégration paysagère. 1 332 places ont été créées, réparties dans 222 caveaux pouvant recevoir 6 sépultures construits en restanques plantées d’oliviers.
Les carrés musulmans
Les carrés 40 et 41 sont dédiés aux personnes de confession musulmane, 622 places sont réparties en 311 concessions de 2 places chacune. Ces deux carrés ont été conçus sur des aplats, entourés de végétation naturelle, mais agrémentés par la plantation d’oliviers. Des préaux ont été érigés pour permettre les cérémonies. Ils s’intègrent totalement dans l’œuvre paysagère qui a été souhaitée dans la nécropole des Vaudrans.
La commercialisation de la 3e tranche est toujours en cours.
Toutefois, un espace de 2 hectares non encore exploité pourra permettre d’accroître ultérieurement la capacité de cette nécropole.
Les 3 tranches des Vaudrans
en chiffres (voir tableau ci-dessous).
Marseille, de par sa position de ville portuaire ouverte sur la Méditerranée est constituée d’une population issue pour une grande part de l’immigration et doit donc répondre aux demandes des différentes communautés intégrées dans la vie, comme ici dans la mort.
Dans cette troisième tranche des Vaudrans, des carrés confessionnels dédiés aux personnes de confessions musulmanes et israélites sont clairement définis.
Le carré israélite
Le carré 27, réservé aux personnes de confession israélite, est enserré de murs ayant pour thématique le bambou, respectant l’intégration paysagère. 1 332 places ont été créées, réparties dans 222 caveaux pouvant recevoir 6 sépultures construits en restanques plantées d’oliviers.
Les carrés musulmans
Les carrés 40 et 41 sont dédiés aux personnes de confession musulmane, 622 places sont réparties en 311 concessions de 2 places chacune. Ces deux carrés ont été conçus sur des aplats, entourés de végétation naturelle, mais agrémentés par la plantation d’oliviers. Des préaux ont été érigés pour permettre les cérémonies. Ils s’intègrent totalement dans l’œuvre paysagère qui a été souhaitée dans la nécropole des Vaudrans.
La commercialisation de la 3e tranche est toujours en cours.
Toutefois, un espace de 2 hectares non encore exploité pourra permettre d’accroître ultérieurement la capacité de cette nécropole.
Les 3 tranches des Vaudrans
en chiffres (voir tableau ci-dessous).
Caveaux familiaux 6 places |
Enfeus
1 place
|
Colombariums
2 urnes
|
Terre Commune |
Légionnaires
1 place
|
Bahis
1 place
|
Vietnamiens
6 places
|
Israélites
6 places
|
Musulmans
2 places
|
|
1e tranche | 1 373 | 732 | 36 | ||||||
2e tranche | 1 128 | 549 | 10 | 48 | 6 | 24 | 193 | 105 | |
3e tranche |
1 652
dont : 386 fosses à graviers
684 cornières
882 hors sol
|
2 445 | 50 | - | - | - | - |
222
(= 1 332 places)
|
311
(= 622 places)
|
Conclusion
Aujourd’hui, ayant préparé demain, la commune de Marseille peut répondre avec sérénité aux demandes des Marseillais concernant la mixité confessionnelle, et reste ouverte à toute requête, même ponctuelle, comme celle d’une concession asiatique.
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