Cette question dans le cadre de la formation nous propose d’interroger les connaissances anthropologiques sur les groupes humains : pourquoi sont-ils comme ils sont, qu’est-ce qui les pousse à agir ainsi et à adopter les pratiques qu’on leur connaît ? Si l’anthropologie nous aide à comprendre l’histoire, la psychologie et la cognition y participent aussi. Le croisement de ces champs d’études nous informe sur la structuration des rites, des connaissances et des perceptions.
Si l’autre a son champ d’interprétation, constitué par sa culture, nous avons le nôtre ! Quel filtre appliquons-nous sur les comportements des autres, quelle "grille de lecture" utilisons-nous pour comprendre les comportements et les rituels de l’autre ? C’est cette même grille de lecture qui nous fait voir le verre à moitié plein ou à moitié vide.
Disposer de quelques informations sur notre "grille de lecture" ne serait-il pas intéressant dans le cadre du funéraire ? Je pose la question car nous évoluons dans des sociétés où les cultures se côtoient, les pratiques se diversifient et notre secteur est celui des services et du service. Je pose alors une nouvelle fois ma question, en la modifiant un peu : La formation tout au long de la vie a-t-elle un intérêt en ce qui concerne le funéraire ? Si oui, dans quels domaines et pour quel but ?
La culture, les rites et les religions peuvent bénéficier de la formation tout au long de la vie. Ce domaine demande de savoir se regarder pour savoir regarder les autres. Il est ici question d’acceptation de l’autre et de présentation de soi. Dans le cadre interculturel, ce type d’exercice est utile car il permet de faire l’apprentissage des autres à travers notre connaissance de nous-mêmes.
Est-ce que chacun peut faire ce type d’apprentissage ? Bien sûr ! S’il est fait de façon différenciée par chacun, il reste possible dans tous les cas. L’avantage de la formation tout au long de la vie est de donner à chacun et à chaque entreprise la possibilité de faire converger expériences personnelles, professionnelles, acquis de formations précédentes… L’interrogation est continue sur "qui je suis, ce que je sais et ce dont j’ai besoin".
Cela veut-il dire que l’on entre dans un questionnement perpétuel sur soi, ses pratiques et sa culture ? Non ! Faut-il faire table rase du passé ? Non ! La formation tout au long de la vie n’appelle pas à un retour à zéro permanent. Ceci serait en contradiction avec l’esprit de l’andragogie, (formation des adultes), de la formation tout au long de la vie et de la VAE. Un adulte a une certaine idée de qui il est, de ses compétences et de ses acquis. Elle lui sert de base pour poursuivre l’acquisition de compétences nouvelles.
La formation tout au long de la vie nous propose de voir la connaissance comme quelque chose de mouvant et de multiforme qui s’adapte, bouge, se transforme en fonction des expériences et de l’originalité de chacun. On parle donc ici de souplesse pour mieux comprendre, mieux expliquer, mieux présenter et mieux interpréter.
Si l’autre a son champ d’interprétation, constitué par sa culture, nous avons le nôtre ! Quel filtre appliquons-nous sur les comportements des autres, quelle "grille de lecture" utilisons-nous pour comprendre les comportements et les rituels de l’autre ? C’est cette même grille de lecture qui nous fait voir le verre à moitié plein ou à moitié vide.
Disposer de quelques informations sur notre "grille de lecture" ne serait-il pas intéressant dans le cadre du funéraire ? Je pose la question car nous évoluons dans des sociétés où les cultures se côtoient, les pratiques se diversifient et notre secteur est celui des services et du service. Je pose alors une nouvelle fois ma question, en la modifiant un peu : La formation tout au long de la vie a-t-elle un intérêt en ce qui concerne le funéraire ? Si oui, dans quels domaines et pour quel but ?
La culture, les rites et les religions peuvent bénéficier de la formation tout au long de la vie. Ce domaine demande de savoir se regarder pour savoir regarder les autres. Il est ici question d’acceptation de l’autre et de présentation de soi. Dans le cadre interculturel, ce type d’exercice est utile car il permet de faire l’apprentissage des autres à travers notre connaissance de nous-mêmes.
Est-ce que chacun peut faire ce type d’apprentissage ? Bien sûr ! S’il est fait de façon différenciée par chacun, il reste possible dans tous les cas. L’avantage de la formation tout au long de la vie est de donner à chacun et à chaque entreprise la possibilité de faire converger expériences personnelles, professionnelles, acquis de formations précédentes… L’interrogation est continue sur "qui je suis, ce que je sais et ce dont j’ai besoin".
Cela veut-il dire que l’on entre dans un questionnement perpétuel sur soi, ses pratiques et sa culture ? Non ! Faut-il faire table rase du passé ? Non ! La formation tout au long de la vie n’appelle pas à un retour à zéro permanent. Ceci serait en contradiction avec l’esprit de l’andragogie, (formation des adultes), de la formation tout au long de la vie et de la VAE. Un adulte a une certaine idée de qui il est, de ses compétences et de ses acquis. Elle lui sert de base pour poursuivre l’acquisition de compétences nouvelles.
La formation tout au long de la vie nous propose de voir la connaissance comme quelque chose de mouvant et de multiforme qui s’adapte, bouge, se transforme en fonction des expériences et de l’originalité de chacun. On parle donc ici de souplesse pour mieux comprendre, mieux expliquer, mieux présenter et mieux interpréter.
Yves Messier,
responsable EFFA (École de formation du funéraire)
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