Dans la masse de flux d’informations relatives aux services funéraires, dont l’essentiel a tourné autour du coût des obsèques, l’image donnée de la filière est restée conforme à ce que les médias ont l’habitude de rapporter : mourir en France coûte très cher et les opérateurs funéraires se montrent peu scrupuleux avec les familles.
De toute cette effervescence, il convient de retenir le coup de génie de Jean Giannetti, PME toulousaine qui a repositionné la communication autour de la Toussaint sur la capacité d’innovation de la filière. Il en a été remercié à la fois sur le plan national, mais également international. Depuis trois ans, il travaille avec acharnement à son innovation la qualifiant même "d’innovation funéraire du siècle". Dans son entourage ce qualitatif était considéré comme excessif, mais seul lui savait ce que recelait sa création. Fin stratège, malgré un âge qui devrait lui valoir une retraite heureuse, il a su contourner les opérateurs funéraires pour faire partager son imagination à l’opinion publique. En cela, il a gagné la bataille de l’opinion et c’est elle qui fait évoluer les tendances au niveau des services funéraires.
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La pertinence de sa démarche de communication réside également dans sa vision du développement du produit à l’international. En traduisant les notices de présentation du passeport universal dans plusieurs langues, la presse internationale et notamment américaine lui a ouvert des portes. Incidemment, Jean a forcé l’accès au marché américain. En son temps, un célèbre chanteur toulousain - Claude Nougaro pour ne pas le citer - s’est fait une relance de carrière en travaillant son album Nougayork aux États-Unis.
Au moment où le pays connaît une grave crise industrielle, l’exemple de la société MPPM est à saluer avec énergie. Il donne à la filière le cap à suivre : celui de l’innovation.
Séduit par cette démarche, nous en oublions même de vous parler de son produit. Mais à la lecture du titre quotidien Le Figaro et bien d’autres médias de la presse écrite, radio et télévision, on mesure la portée de son innovation. En titrant "La tombe connectée "made in France" fait son apparition pour la Toussaint". En lisant le commentaire qui suit vous aurez tout saisi : "La société toulousaine MPPM, spécialisée dans l’art funéraire, a décidé de se lancer dans cette innovation qui permet de donner une éternité digitale à un proche décédé. Le concept vient tout droit des États-Unis où il fait un tabac.
Outre-Atlantique, ce sont des Codes QR (Quick Response) qui, collés sur la tombe, permettent d’avoir accès à un site internet honorant la mémoire d’un proche. Mais MPPM a vu les choses différemment pour le marché européen. L’entreprise, spécialisée dans les reproductions funéraires sur céramique, propose un "Passport Universal Eternity" qui se compose de trois plaques en porcelaine sur lesquelles est inscrit un Code donnant accès de façon sécurisée à un mini-site dédié au défunt. "Confidentiel, cet espace permet aux proches de partager films, textes, ou encore photos et de communiquer entre eux autour de l’être cher".
Bravo M. Giannetti pour cette formidable épopée médiatique que vous avez fait vivre à la filière. L’opinion vous le rendra.
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