Desplanches, un concentré de savoir-faire entre modernisme et tradition.

Il est des entreprises que l’on ne présente plus tant elles sont connues et reconnues pour leur savoir-faire et la qualité de leur production, au point que pour certaines d’entre elles, leur nom soit parfois synonyme de référence dans un domaine. Desplanches SA fait partie de celles-ci, mais ce n’est pas pour autant que Roger Desplanches campe sur ses acquis. Rencontre avec un chef d’entreprise qui fait habilement rimer tradition, dynamisme et modernité.

Roger Desplanche

Résonance : M. Desplanches, bien que l’on ne présente plus votre entreprise, la profession étant en perpétuelle évolution, pouvez-vous nous faire une petite synthèse pour les nouveaux arrivants ?

Roger Desplanches : Depuis 1946, mon père, moi-même et maintenant mon fils nous évertuons à faire prospérer l’entreprise familiale.

Présent à l’étranger grâce à deux filiales, l’une en Italie et l’autre en Allemagne, nous avons su gagner la confiance de nombreux professionnels, aussi bien en France qu’à l’étranger. Aujourd’hui, grâce à notre savoir-faire, beaucoup nous considèrent comme l’un des leaders du cartonnage et de la papeterie funéraires.

Cela étant, pour être considéré comme tel, le savoir-faire ne suffit pas. Desplanches et ces deux filiales disposent d’équipes de commerciaux présentes sur le terrain pour être au plus près des marchés, et surtout, à l’écoute des clients. Cette couverture commerciale de toute la France métropolitaine, de la Corse, de l’Italie, de l’Allemagne et de la Belgique, nous permet d’être très réactifs vis-à-vis des attentes de nos clients.

R : Vous avez affirmé votre volonté de travailler en France et à l’étranger en créant votre filiale italienne en 1995 et votre filiale allemande en 1997. Y a-t-il encore d’autres pays avec lesquels vous travaillez régulièrement ?

RD : Actuellement, nous distribuons nos produits funéraires en France métropolitaine, en Corse, dans les DOM TOM, mais aussi dans tous les pays de la Communauté Européenne, la Suisse, les pays scandinaves ainsi qu’aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Afrique. Nous avons la chance d’avoir un rayonnement mondial, mais ce n’est pas pour autant que nous ne sommes plus à la recherche de nouveaux partenaires commerciaux, bien au contraire ! Nous n’avons de cesse, mon fils et moi, de développer notre réseau, et c’est aussi en nous ouvrant sur de nouveaux marchés, que nous faisons évoluer nos offres produits. Connaître les différents rites funéraires, leurs variantes et leurs évolutions, nous permet de devancer et de répondre au plus juste aux besoins des professionnels, et aux attentes des familles.

R : Depuis presque 70 ans que Desplanches SA existe, quelles sont les réalisations dont vous êtes le plus fier ?

RD : Ces 70 ans ont été jalonnés de nombreuses créations ou réalisations qui ont contribué à forger la réputation que l’on nous prête aujourd’hui. Mais avant cela, nous sommes surtout fiers, dans le contexte économique actuel, que notre production soit "made in France" à 100%, et ce, avec des matières premières essentiellement européennes. Nous sommes fiers d’avoir su conserver et pérenniser certains procédés de fabrication traditionnels comme la dorure à chaud qui est le seul capable de conserver l’aspect de l’or ou de l’argent. Aussi, en combinant ces pratiques avec les nouvelles technologies, nous pouvons continuer à améliorer notre productivité et à enrichir notre gamme de produits grâce aux nouvelles possibilités qui s’offrent à nous. Enfin, nous sommes fiers d’avoir dans nos rangs des collaborateurs dont l’expertise n’est plus à prouver, et d’avoir dans nos ateliers des presses typo Heidelberg dignes d’être dans un musée et qui côtoient des imprimantes grand format tous supports à la pointe de la technologie actuelle… Nous sommes fiers que Desplanches soit tout cela à la fois !

Maintenant, si je reviens sur nos réalisations les plus marquantes, il y a eu la création du Registre de Condoléances en 1976, la pochette "Papiers de Famille" en 1979, et, plus récemment, le "Livre du Souvenir®" en 1997. Ce produit a été le premier article qui retrace les différentes étapes de la cérémonie, et au vu des évolutions qu’a connues le secteur dans ce domaine, nous avons procédé à sa réactualisation en 2012. Enfin, il y a eu le "Funéguide" en 1998.

La photo du défunt imprimée sur le registre.

R : Pour conclure, des nouveautés pour Funéraire Paris 2013 ?

RD : Oui et non… D’une part nous allons présenter notre nouvelle collection baptisée "Yris", et d’autre part, nous avons réédité un ancien produit que les professionnels ont longtemps boudé - au point que nous l’avions retiré de notre catalogue - et qui semble rencontrer un franc succès aujourd’hui, il s’agit du "Registre Duo".

La vraie nouveauté que nous allons présenter sera notre nouveau concept "www.enpensees.com" qui s’appuie à la fois sur une offre traditionnelle et sur un registre dématérialisé, mais pour en savoir plus, il faudra venir nous voir sur notre stand (G39) au salon Funéraire Paris 2013.

Propos recueillis par
Steve La Richarderie