9 sur 10 !

Pour notre baptême du passage de diplôme, c'est vraiment satisfaisant, explique Florence Fresse, directrice de l'École Nationale des Métiers du Funéraire (E.NA.ME.F.), association qui émane de la Fédération Française des Pompes Funèbres (FFPF).

En effet, ce 24 juin à 9 h 30, dix candidats se sont présentés pour passer l'épreuve écrite, composée de 80 questions à choix multiples, sur les institutions, la réglementation, les religions, le protocole, les règles d'hygiène, le Code de commerce, etc.

Après une heure trente dédiée au remplissage du questionnaire, une petite pause s'est imposée pour déjeuner et recharger les batteries, puis les oraux se sont succédé tout au long de l'après-midi.

L'épreuve orale consiste en la présentation d’un cas pratique, une situation donnée avec un peu de complexité, de façon que le jury voie comment le candidat répond aux questions qui se posent lors de cette situation particulière.

"J'avais des craintes concernant la pertinence des questions du jury, indique Florence Fresse, dans la mesure où aucun des interrogateurs n'est à proprement parler professionnel du funéraire. Finalement, je suis rassurée car leurs questions sont celles que poserait une famille :
- À qui appartient la concession dans tel cas ?
- Qui pourra faire déposer le monument ?
- Est-ce que telle religion pose un problème et pourquoi ?"

Lors de ce premier passage, j'ai souhaité être présente dans la salle, avec l'accord des jurys, bien sûr, cela m'a permis de certifier les dires des candidats (ou de les infirmer !)

Gilles Van Assche.

"Cette remise en question a du bon, je suis content d'être passé par là et je serai fier d'avoir ce diplôme" révèle Gilles Van Assche, des établissements Droumaguet à Kermaria (22) après son brillant passage à l'oral. "J'ai pu démontrer que nos qualités d'écoute, de bienveillance sont un vrai plus, que nos valeurs de respect sont tangibles et importantes".

De leur côté, les membres du jury ont apprécié cette journée et félicité l'école pour son organisation et son implication dans les sujets des épreuves, et le déroulement de celles-ci.

Deux sessions sont prévues en septembre et dix-huit candidats de plus se présenteront au diplôme ; on peut parler de succès dans la mesure où certains pourraient en être dispensés compte tenu du texte de loi.

Aux neuf reçus sur les dix présents en juin viendront donc s'en ajouter d'autres et Florence entend bien fêter dignement l'événement dans les mois à venir, au sein du nouveau siège de l'école… dont elle dévoilera prochainement l'adresse ! Avec, espère-t-elle, la présence des représentants de la presse funéraire !