Dans le dispositif de mise en place des diplômes funéraires dont le décret et l'arrêté d'application sont parus au mois de mai 2012, il a été prévu que les stagiaires suivent un stage pratique d'une durée de 70 h.
C'est une très bonne idée" répon- dent les entreprises, lorsque Florence Fresse leur en parle au télé- phone. "Cela permettra d'avoir un premier contact avant une éventuelle embauche."
Pour l'entreprise de pompes funèbres et marbrerie Redolfi, installée aux Mureaux dans les Yvelines "ce stage d'immersion qui sert à valider le diplôme, c'est vraiment très intéres- sant." Lorsque Florence nous a pro- posé de prendre des stagiaires auprès de nous dans l'entreprise, déclare Clémentine Redolfi, j'ai tout de suite dit oui. Avoir quelqu'un de nouveau prend du temps, car il faut expliquer notre conception du travail, notre façon de recevoir les familles, qui diffèrent d'une entreprise à l'autre. Dans nos entreprises familiales c'est chacun sa "patte". Lorsque le nouveau venu pose certaines questions, cela permet aussi de se les reposer, parfois le soir après dîner...
La jeune femme que nous avons reçue dernièrement s'intéressait de très près - trop près - à l'aspect financier de notre activité. Il m'a fallu la recadrer et lui expliquer clairement que contrairement aux salariés, nous ne comptons pas nos heures et que nombreux sont les week-ends où mon mari ou moi devons reporter des activités prévues avec les enfants pour cause d'appels, qu'il est difficile d'envisager de prendre de vraies vacances, que les heures du dîner sont souvent décalées ! Bref, la vie de l'opérateur funéraire !" sourit Clémentine...
Pour Guillaume, son mari, l'idée de recevoir des stagiaires présente un autre intérêt : "nous sommes polyvalents, non par choix mais par nécessité et c'est impressionnant de constater à quel point cela ne fait pas partie des mentalités, ni dans les études, ni dans les parcours des stagiaires et des gens en général. Si, pour moi, le fait de mettre une nouvelle plaque en vitrine lorsque la précédente est vendue va de soi, il n'en est pas de même pour certains stagiaires, que le vide ne dérange pas ! Ce qui me fait plaisir ? Constater que notre métier est multiple et complet. Parmi les quelques stagiaires que nous avons reçus, certains ont démontré de belles capacités, une réelle volonté de se mettre au service des familles. Finalement, ces stagiaires nous confortent dans l'idée que nous avons un beau métier"
Clémentine Redolth.
Pour en savoir plus : FFPF/E.NA.ME.F Contact : Florence Fresse Tèl : 01 46 60 24 24 www.ffpf.eu |
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