Voilà le sujet qui revient sans cesse sur le bureau des adhérents de l'Association NAtionale des PErsonnels de Cimetière (A.NA.PE.C).
Le mot privatisation reste une inquiétude dans les débats ; bien sûr les pouvoirs de police du maire (pouvoirs régaliens) restent un bouclier face à l'appétit de certains qui aimeraient très volontiers pouvoir s'installer dans les fauteuils de nos responsables de cimetière, conservateurs, gardiens. Faut-il entrevoir dans ces "mauvaises pensées" un retour à un certain monopole ?
La question que nous nous posons est :
Qu'auraient à y gagner les usagers ?
Nous pouvons témoigner, car nous les questionnons régulièrement, qu'ils sont attachés à leur service public. Il n'est plus question d'administration mais tout simplement de problèmes humains. Leur attente avant tout est de pouvoir rencontrer des personnes à l'écoute des petits problèmes liés à leur sépulture.
Une surveillance est indispensable…
Les communes qui ont choisi de conserver une présence physique dans leur cimetière le savent et nous faisons en sorte, nous personnels de cimetières, de justifier l'attention qu'elles portent à ces lieux remplis d'histoire.
Mais le rôle des agents dans les cimetières ne s'arrête pas au "bavardage"; leur rôle de surveillance s’accroît de jour en jour. Le monde d'aujourd'hui fait naître de nouveaux fléaux. Le vol auparavant se limitait à quelques fleurs dans les jardinières, maintenant ce sont les métaux qui intéressent une nouvelle délinquance. Bien sûr la vidéo surveillance peut résoudre certains problèmes mais une présence humaine est toujours plus dissuasive.
D'autres sujets comme l'entretien des cimetières restent une préoccupation de l'A.NA.PE.C.
Trouver une alternative après l'abandon des produits phytosanitaires trop polluants, nous a amenés à nous pencher sur de nouvelles méthodes. L'arrivée sur le marché de désherbants bio est pour nous l'occasion de faire des tests. Les résultats obtenus nous permettront de donner un avis fin 2013.
Voici en quelques mots un volet de nos réflexions, et les sujets ne manquent pas.
L'A.NA.PE.C y travaille et plus les avis seront nombreux, plus nous serons réactifs, et plus nos communes nous reconnaîtront comme de vrais professionnels du monde funéraire.
Georges Martinez ,
président de
l'A.NA.P.E.C
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