Dans son livre : "Mémoires d’un Embaumeur" paru en 1999, Jacques Marette nous relate les débuts de la Fédération Internationale : FIAT-IFTA. "Il devient urgent de rompre l’isolement des embaumeurs français. Nous décidons donc de créer en 1970 une fédération internationale
qui regroupera les associations de thanatologie de tous les pays …
Visiblement, il y avait une lacune
La réponse est immédiate : le Canada, la Belgique, Monaco, suivis par les États-Unis, l’Angleterre, l’Italie et l’Espagne adhèrent à la FIAT-IFTA, réunissant tous ceux qui travaillent au service des morts et de leurs proches. Il est indiscutable que les souches de la Fédération se trouvent en France.
La réponse ne fut pas seulement immédiate, elle perdure en effet depuis de longues années.
Aujourd’hui FIAT-IFTA compte des membres dans 83 pays. 35 membres nationaux représentent leur pays ou leur continent au sein du Conseil International de Direction (C.I.D.). Parmi eux pas des moindres, comme ALPAR (Amérique latine), EFFS (Europe), NFDA (USA), CFA (R.P. de la Chine), Zensoren (Japon), BDB (Allemagne), mais aussi l’Islande, la Malaisie et récemment l’Ukraine se sont alliés. Pour la France, CPFM se fait un point d’honneur de lever les couleurs nationales sur la plate-forme internationale.
Ces dernières années les activités de la FIAT-IFTA se sont déployées tous azimuts. Étant accréditée comme ONG auprès du Comité économique et social des Nations Unies (ECOSOC) FIAT-IFTA réalise des démarches juridiques se fondant sur des études de législation maritime afin de faire introduire dans la Convention du droit de la mer des paragraphes et des dispositions relatifs à la dispersion des cendres en mer. Cela devient de plus en plus actuel au moment où principalement dans des pays asiatiques cette activité est subventionnée par l’État dans le but de préserver les terres jugées trop chères et de décourager l’aménagement des cimetières. Un développement qui engendrera certainement de nombreuses conséquences.
Ensuite, depuis 2010, la FIAT-IFTA organise des conférences sur le rapatriement international des corps humains. Initiées en avril 2010 à Medellin en Colombie, ces conférences ont été tenues à Dublin en Irlande, à Perth en Australie et en 2014 les spécialistes vont se rassembler pour un échange de points de vue lors de la 13e Convention Internationale à Düsseldorf, en Allemagne, en mai 2014.
À Dublin également, la présentation de la deuxième édition du livre : "FIAT-IFTA Héritage Report 2012" a eu lieu dans le magnifique bâtiment du musée funéraire "Glasnevin". Cet ouvrage vise à résumer l’état des lieux du patrimoine funéraire, conformément à l’une des vocations de la FIAT-IFTA, qui est de sauvegarder et de préserver le patrimoine funéraire dans le monde.
Dans ce but le comité de la FIAT-IFTA pour la sauvegarde du patrimoine funéraire se réunit tous les ans à Chantilly, lors du Trophée HYGECO, pour définir les options. La prochaine édition, en 2014, sera vouée largement à la musique funéraire dans le monde. Les discussions se sont aussi portées sur le fait que la France ne possède toujours pas un musée funéraire qui non seulement couvre le patrimoine national mais qui se manifeste sur un plan international avec sa collection et ses expositions.
En septembre à Chantilly et deux mois plus tard à FUNERAIRE PARIS 2013 au Bourget, le comité du patrimoine funéraire de la FIAT-IFTA se fera volontiers le porte-parole de ceux qui souhaitent que la France prenne ses responsabilités sur le plan culturel pour esquisser le grand projet de fonder un "Musée de l’Art et de l’Histoire funéraires" dans une grande agglomération.
Se faire le défenseur de ce projet, c’est pour la FIAT-IFTA un retour aux sources, à ses origines françaises.
Secrétariat FIAT-IFTA
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