Entre les principes obligatoires et leur mise en application dans les entreprises funéraires, il y a loin "de la coupe aux lèvres". Cette situation deviendra de moins en moins possible si le danger d’épidémies successives se confirme à l’avenir. La mondialisation, le réchauffement climatique et la rupture progressive des barrières biologiques entre les espèces vivantes accentuent en notre défaveur le bras de fer qui est engagé depuis plusieurs décennies entre l’humain et les microbes.
Sans être appelé à devenir lui-même spécialiste de la question, le professionnel funéraire va devoir évoluer très sérieusement, comme beaucoup d’autres spécialités professionnelles particulièrement exposées au contact avec des germes pathogènes.
Il nous faut donc accentuer nos connaissances respectives, aiguiser nos réflexes au quotidien et intégrer de nouvelles logiques de travail…
Posons le débat
Chers collègues, si vous comptez parmi les lecteurs du dossier que j’ai écrit dansRésonance juste avant le début du confinement en mars dernier, vous vous souviendrez qu’à l’époque, j’avais souligné la gravité de la situation en cherchant néanmoins à limiter l’effet de panique générale. Vous noterez également que j’ai prédit en ce début d’année que le nettoyage intempestif des poignées de portes ne résoudrait rien sur le plan épidémique tandis que nous verrions notre sortie de crise dépendre soit d’une découverte de moyens adaptés (vaccin, tests de dépistage), soit d’un épuisement naturel du virus (mutations successives jusqu’à l’innocuité).
Nous y sommes en partie : le virus de la Covid-19 en ce début octobre en est à sa quatrième mutation. Si la gravité des atteintes est d’importance variable (mutation génétique aléatoire du virus), des observations d’ordre technique et organisationnel s’imposent dans l’organisation des branches professionnelles particulièrement exposées aux conséquences directes de l’épidémie. Concernant le funéraire, le contenu de ce que je préconise dans ce dossier s’appuie sur ma carrière personnelle, qui a débuté comme militaire spécialisé dans la défense NRBC (Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique) avant de se poursuivre dans le civil au sein des pompes funèbres.
J’ai notamment entretenu et approfondi mes connaissances NRBC jusqu’en 2008, avec tout d’abord un engagement individuel de défense au sein de la cellule expérimentale de défense civile à Antibes (dirigée alors par le colonel Chiaramonti), suivi plus tard d’une implication au sein du Haut Comité pour la Défense Civile (HCDC) en tant que chargé de mission pour la zone de défense Sud-Est et responsabilité directe dans le département de la Loire.
L’expérience militaire comme base de raisonnement
L’armée forme des techniciens comme celui que je fus avec pour mission de diriger la chaîne de décontamination et de former l’ensemble des personnels de la troupe, officiers compris. Cette responsabilité à l’échelle d’un régiment place le spécialiste directement face à la menace d’agents biologiques et chimiques très dangereux à partir d’une concentration minime et véhiculés et/ou dispersés selon d’ingénieuses techniques développées par l’ennemi. En tant que militaires, nous sommes préparés pour lutter dans un tel contexte, avec à notre disposition des moyens individuels et collectifs que peu de civils peuvent trouver à leur disposition.
Ce qu’aucun gouvernement ne peut avouer totalement…
Les alertes sanitaires de ces dernières années ont alerté nos gouvernements successifs. Les travaux de la cellule d’Antibes, avec la collaboration des moyens importants de Brignoles, dans le Var, ont stimulé une réflexion nationale dans les années 90 associant les établissements pionniers (Marseille, Melun…), notamment au sein des pompiers professionnels. À partir des années 2000, l’élaboration du plan blanc pour les établissements de soins et les plans quinquennaux de défense ont intégré une logique de défense globale du pays qui s’appuie, entre autres moyens, sur une veille sanitaire dirigée à l’échelle nationale et déconcentrée dans les territoires. Plus spécifiquement, la prise en compte du risque bioterroriste a débouché sur un contrat liant le secrétariat général de la Défense Nationale-échelon Matigon, et le HCFDC (Haut Comité Français pour la Défense Civile), région Sud-Est.
Globalement, notre pays s’est préparé à réagir contre une menace biologique émanant de microbes comme le virus de la variole, qui préoccupe tout particulièrement les autorités en la matière. Les dispositions déjà prévues en conséquence relèvent du secret défense, vous comprendrez aisément pourquoi ce dossier ne peut en faire état.
Je peux en revanche vous préciser que les scénarios de prospective intègrent une mortalité pouvant se mesurer en millions de victimes en France. Malheureusement, ce type d’hypothèses, tragiques, ne prend pas en compte seulement le bioterrorisme dont on sait qu’il n’est accessible qu’à des organisations très structurées. Hélas, il s’agit aussi de la combinaison beaucoup plus probable des conséquences du réchauffement climatique auquel s’associent les activités humaines exercées sur des milieux naturels "dormants" (jungle, Antarctique…).
Dans ce contexte, on peut diviser les Français en deux catégories : une infime minorité d’individus connaissant le fond du problème "bio", les spécialistes militaires et civils (dont le professeur Didier Raoult, qui adressa il y a dix ans à Matignon un excellent rapport sur la question du bioterrorisme), et tout le reste de la population, qui a cru jusqu’ici à l’hypothèse d’un monde parfaitement contrôlable par l’homme avec ses connaissances scientifiques. La réalité est tout autre.
La complexité d’une défense civile
Autant à l’échelle d’une troupe militaire il est possible d’évoluer en milieu biologiquement hostile, autant, pour ce qui concerne des populations civiles, il nous est impossible de délimiter strictement une zone de danger, de maîtriser totalement les voies de propagation des microbes, de constater immédiatement l’existence d’une menace et, finalement, d’éviter une vague de mortalité qui caractérise essentiellement la phase de démarrage d’une menace chimique ou biologique visant une population civile. L’objectivité et la franchise commandent ce triste constat alors que toute vie est unique, donc éminemment précieuse.
Que le danger survienne par attaque intentionnelle ou par hasard ou opportunité pour le monde microbien ne change rien à la sinistre équation : la voie du salut général signifie généralement le sacrifice de malades précurseurs et malchanceux. Aux pouvoirs publics revient alors le devoir sacré de tout mettre en œuvre pour que le nombre de ces malchanceux soit le plus limité possible.
Toute "guerre" est une façon d’agir et de penser
Le monde et tout particulièrement notre société française n’étaient pas préparés cette année au défi de l’épidémie que le Président de la République a qualifiée de guerre. Ce terme est rarement compris dans une société civile comme la nôtre, qui est en paix sur son sol depuis soixante-quinze années. Le secteur civil n’a effectivement pas idée ni connaissance réelle de ce qu’implique comme dureté le quotidien du temps de guerre. On lui parle cette année de guerre pour désigner la défense contre l’épidémie, et le voici occupé par des procès d’intention politique, hypnotisé ou tétanisé par les chiffres de mortalité.
Certains choisissent même de défier les consignes sanitaires en pensant probablement que c’est un bon moyen d’affirmer ainsi leur résistance à l’autorité... Ces mêmes seront certainement un jour obligés de supplier les secours, le jour où le virus en circulation sera encore plus méchant que celui de cette année.
L’indispensable mais difficile exercice du Gouvernement aujourd’hui
L’absence de discipline et de civisme torpille la lutte contre l’épidémie. Mais, de plus, la volonté constante de demander des comptes à nos gouvernants conduit à notre incapacité sociétale de prendre la situation correctement en main. Cette réalité actuelle est sensible dans ce que la branche funéraire a vécu au printemps et s’apprête à vivre encore ces mois prochains. Nous avons appliqué des consignes sanitaires qui ont modifié substantiellement le panier de produits et services habituellement proposés aux familles.
Ces dernières, pour leur très grande majorité, ont vécu dans la douleur et dans la discipline le contexte très particulier des funérailles telles qu’elles leur ont été proposées (notamment à Mulhouse). Mais désormais, nous ne sommes plus dans un contexte d’urgence comme au printemps. Pour le Gouvernement mais aussi pour chacun d’entre nous, il va falloir tracer une ligne de comportement le plus équilibré possible, efficace, juste et humain. Une troupe au combat ne s’en sort que si elle s’applique à se concentrer sur le moindre de ses actes pour les effectuer avec courage, professionnalisme, solidarité et discipline.
Il est demandé aujourd’hui à la population civile d’en faire autant à chaque moment, dans la vie privée comme au travail, dans l’exercice de toute mission professionnelle.
Chacun de nous est concerné, et plus que cela : chaque branche professionnelle doit se mobiliser, mais pas n’importe comment, en ordre ! Gageons qu’il n’y aura plus ces effets de panique qui ont amené certains professionnels de pompes funèbres à intervenir en milieu de soins harnachés comme des cosmonautes, alors que les soignants qu’ils rencontraient à cette occasion ne disposaient pas pour eux-mêmes du minimum technique pour se protéger.
Gageons aussi qu’une réflexion mature et de circonstance présidera les travaux nécessaires à la réadaptation du droit funéraire en vue des défis sanitaires actuels et à venir. Si la Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL) et les ministères de la Santé et du Travail ont effectivement réagi au mieux dans le contexte que nous avons connu cette année, ce dont il est juste de les féliciter, il n’en est pas moins nécessaire pour ces administrations centrales d’activer au plus vite une réforme réglementaire qui recentrera les dispositions techniques obligatoires en direction d’impératifs sanitaires réalistes. La suite de ce dossier (qui vous sera communiquée dans le numéro de Résonance en novembre prochain) se veut une première illustration de cet effort indispensable…
Cette première partie du dossier est indispensable pour situer dans quel contexte général vous allez être obligés d’évoluer dans vos pratiques sanitaires. Le mois prochain s'attachera quasi exclusivement à des notions techniques et pratiques.
Il nous faut donc accentuer nos connaissances respectives, aiguiser nos réflexes au quotidien et intégrer de nouvelles logiques de travail…
Posons le débat
Chers collègues, si vous comptez parmi les lecteurs du dossier que j’ai écrit dansRésonance juste avant le début du confinement en mars dernier, vous vous souviendrez qu’à l’époque, j’avais souligné la gravité de la situation en cherchant néanmoins à limiter l’effet de panique générale. Vous noterez également que j’ai prédit en ce début d’année que le nettoyage intempestif des poignées de portes ne résoudrait rien sur le plan épidémique tandis que nous verrions notre sortie de crise dépendre soit d’une découverte de moyens adaptés (vaccin, tests de dépistage), soit d’un épuisement naturel du virus (mutations successives jusqu’à l’innocuité).
Nous y sommes en partie : le virus de la Covid-19 en ce début octobre en est à sa quatrième mutation. Si la gravité des atteintes est d’importance variable (mutation génétique aléatoire du virus), des observations d’ordre technique et organisationnel s’imposent dans l’organisation des branches professionnelles particulièrement exposées aux conséquences directes de l’épidémie. Concernant le funéraire, le contenu de ce que je préconise dans ce dossier s’appuie sur ma carrière personnelle, qui a débuté comme militaire spécialisé dans la défense NRBC (Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique) avant de se poursuivre dans le civil au sein des pompes funèbres.
J’ai notamment entretenu et approfondi mes connaissances NRBC jusqu’en 2008, avec tout d’abord un engagement individuel de défense au sein de la cellule expérimentale de défense civile à Antibes (dirigée alors par le colonel Chiaramonti), suivi plus tard d’une implication au sein du Haut Comité pour la Défense Civile (HCDC) en tant que chargé de mission pour la zone de défense Sud-Est et responsabilité directe dans le département de la Loire.
L’expérience militaire comme base de raisonnement
L’armée forme des techniciens comme celui que je fus avec pour mission de diriger la chaîne de décontamination et de former l’ensemble des personnels de la troupe, officiers compris. Cette responsabilité à l’échelle d’un régiment place le spécialiste directement face à la menace d’agents biologiques et chimiques très dangereux à partir d’une concentration minime et véhiculés et/ou dispersés selon d’ingénieuses techniques développées par l’ennemi. En tant que militaires, nous sommes préparés pour lutter dans un tel contexte, avec à notre disposition des moyens individuels et collectifs que peu de civils peuvent trouver à leur disposition.
Ce qu’aucun gouvernement ne peut avouer totalement…
Les alertes sanitaires de ces dernières années ont alerté nos gouvernements successifs. Les travaux de la cellule d’Antibes, avec la collaboration des moyens importants de Brignoles, dans le Var, ont stimulé une réflexion nationale dans les années 90 associant les établissements pionniers (Marseille, Melun…), notamment au sein des pompiers professionnels. À partir des années 2000, l’élaboration du plan blanc pour les établissements de soins et les plans quinquennaux de défense ont intégré une logique de défense globale du pays qui s’appuie, entre autres moyens, sur une veille sanitaire dirigée à l’échelle nationale et déconcentrée dans les territoires. Plus spécifiquement, la prise en compte du risque bioterroriste a débouché sur un contrat liant le secrétariat général de la Défense Nationale-échelon Matigon, et le HCFDC (Haut Comité Français pour la Défense Civile), région Sud-Est.
Globalement, notre pays s’est préparé à réagir contre une menace biologique émanant de microbes comme le virus de la variole, qui préoccupe tout particulièrement les autorités en la matière. Les dispositions déjà prévues en conséquence relèvent du secret défense, vous comprendrez aisément pourquoi ce dossier ne peut en faire état.
Je peux en revanche vous préciser que les scénarios de prospective intègrent une mortalité pouvant se mesurer en millions de victimes en France. Malheureusement, ce type d’hypothèses, tragiques, ne prend pas en compte seulement le bioterrorisme dont on sait qu’il n’est accessible qu’à des organisations très structurées. Hélas, il s’agit aussi de la combinaison beaucoup plus probable des conséquences du réchauffement climatique auquel s’associent les activités humaines exercées sur des milieux naturels "dormants" (jungle, Antarctique…).
Dans ce contexte, on peut diviser les Français en deux catégories : une infime minorité d’individus connaissant le fond du problème "bio", les spécialistes militaires et civils (dont le professeur Didier Raoult, qui adressa il y a dix ans à Matignon un excellent rapport sur la question du bioterrorisme), et tout le reste de la population, qui a cru jusqu’ici à l’hypothèse d’un monde parfaitement contrôlable par l’homme avec ses connaissances scientifiques. La réalité est tout autre.
La complexité d’une défense civile
Autant à l’échelle d’une troupe militaire il est possible d’évoluer en milieu biologiquement hostile, autant, pour ce qui concerne des populations civiles, il nous est impossible de délimiter strictement une zone de danger, de maîtriser totalement les voies de propagation des microbes, de constater immédiatement l’existence d’une menace et, finalement, d’éviter une vague de mortalité qui caractérise essentiellement la phase de démarrage d’une menace chimique ou biologique visant une population civile. L’objectivité et la franchise commandent ce triste constat alors que toute vie est unique, donc éminemment précieuse.
Que le danger survienne par attaque intentionnelle ou par hasard ou opportunité pour le monde microbien ne change rien à la sinistre équation : la voie du salut général signifie généralement le sacrifice de malades précurseurs et malchanceux. Aux pouvoirs publics revient alors le devoir sacré de tout mettre en œuvre pour que le nombre de ces malchanceux soit le plus limité possible.
Toute "guerre" est une façon d’agir et de penser
Le monde et tout particulièrement notre société française n’étaient pas préparés cette année au défi de l’épidémie que le Président de la République a qualifiée de guerre. Ce terme est rarement compris dans une société civile comme la nôtre, qui est en paix sur son sol depuis soixante-quinze années. Le secteur civil n’a effectivement pas idée ni connaissance réelle de ce qu’implique comme dureté le quotidien du temps de guerre. On lui parle cette année de guerre pour désigner la défense contre l’épidémie, et le voici occupé par des procès d’intention politique, hypnotisé ou tétanisé par les chiffres de mortalité.
Certains choisissent même de défier les consignes sanitaires en pensant probablement que c’est un bon moyen d’affirmer ainsi leur résistance à l’autorité... Ces mêmes seront certainement un jour obligés de supplier les secours, le jour où le virus en circulation sera encore plus méchant que celui de cette année.
L’indispensable mais difficile exercice du Gouvernement aujourd’hui
L’absence de discipline et de civisme torpille la lutte contre l’épidémie. Mais, de plus, la volonté constante de demander des comptes à nos gouvernants conduit à notre incapacité sociétale de prendre la situation correctement en main. Cette réalité actuelle est sensible dans ce que la branche funéraire a vécu au printemps et s’apprête à vivre encore ces mois prochains. Nous avons appliqué des consignes sanitaires qui ont modifié substantiellement le panier de produits et services habituellement proposés aux familles.
Ces dernières, pour leur très grande majorité, ont vécu dans la douleur et dans la discipline le contexte très particulier des funérailles telles qu’elles leur ont été proposées (notamment à Mulhouse). Mais désormais, nous ne sommes plus dans un contexte d’urgence comme au printemps. Pour le Gouvernement mais aussi pour chacun d’entre nous, il va falloir tracer une ligne de comportement le plus équilibré possible, efficace, juste et humain. Une troupe au combat ne s’en sort que si elle s’applique à se concentrer sur le moindre de ses actes pour les effectuer avec courage, professionnalisme, solidarité et discipline.
Il est demandé aujourd’hui à la population civile d’en faire autant à chaque moment, dans la vie privée comme au travail, dans l’exercice de toute mission professionnelle.
Chacun de nous est concerné, et plus que cela : chaque branche professionnelle doit se mobiliser, mais pas n’importe comment, en ordre ! Gageons qu’il n’y aura plus ces effets de panique qui ont amené certains professionnels de pompes funèbres à intervenir en milieu de soins harnachés comme des cosmonautes, alors que les soignants qu’ils rencontraient à cette occasion ne disposaient pas pour eux-mêmes du minimum technique pour se protéger.
Gageons aussi qu’une réflexion mature et de circonstance présidera les travaux nécessaires à la réadaptation du droit funéraire en vue des défis sanitaires actuels et à venir. Si la Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL) et les ministères de la Santé et du Travail ont effectivement réagi au mieux dans le contexte que nous avons connu cette année, ce dont il est juste de les féliciter, il n’en est pas moins nécessaire pour ces administrations centrales d’activer au plus vite une réforme réglementaire qui recentrera les dispositions techniques obligatoires en direction d’impératifs sanitaires réalistes. La suite de ce dossier (qui vous sera communiquée dans le numéro de Résonance en novembre prochain) se veut une première illustration de cet effort indispensable…
Cette première partie du dossier est indispensable pour situer dans quel contexte général vous allez être obligés d’évoluer dans vos pratiques sanitaires. Le mois prochain s'attachera quasi exclusivement à des notions techniques et pratiques.
Olivier Gehin
Professionnel funéraire
Journaliste
Résonance n° 164 - Octobre 2020
Professionnel funéraire
Journaliste
Résonance n° 164 - Octobre 2020
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