Durant cet été un peu particulier où voyager à l’étranger peut s’avérer compliqué, bon nombre de nos compatriotes ont d’ores et déjà prévu de passer leurs vacances en France. Outre ses magnifiques châteaux, ses paysages enchanteurs et variés et ses splendides monuments, notre pays recèle d’étonnantes curiosités.
En effet, pour les passionnés d’histoire et d’art funéraire, nul besoin de s’envoler vers des destinations exotiques pour admirer de surprenantes momies. Parmi elles, les plus célèbres sont sans doute celles de l’église Saint-Michel de Bordeaux (33) qui figurèrent longtemps dans les guides touristiques comme une attraction incontournable.
Momies de l'église Saint-Michel de Bordeaux.
Bordeaux
À la fin du XVIIIe siècle, il fut décidé de supprimer le cimetière qui entourait l’église, et c’est à cette occasion que furent découvertes près de quatre-vingts momies, dont certaines dans un état de conservation remarquable. Soixante d’entre elles furent exposées durant presque deux siècles et exercèrent leur pouvoir de fascination sur des visiteurs anonymes ou célèbres, tels Stendhal, Flaubert, Céline et d’autres, dont notamment Victor Hugo, qui les rendit encore plus populaires par ses descriptions. Il semblerait même qu’Alan Kardec, fondateur du spiritisme, ait pratiqué des expériences sur l’une d’entre elles.
Malheureusement, tout comme pour la grotte de Lascaux, l’afflux de visiteurs contribua à la détérioration de ces momies et leur exposition au grand public cessa définitivement en 1979. Cependant, il est à nouveau possible de les admirer, sous forme d’images projetées sur les murs de la crypte. Ces dernières ont été prises lors des plus récentes visites et sont montées en un mini documentaire de moins de dix minutes. Il est à noter que la particularité de ces momies est que leur conservation est totalement naturelle, et probablement due aux propriétés de la terre argileuse dans laquelle elles étaient enfouies.
Saint-Bonnet-le-Château
Dans la Loire, la collégiale de Saint-Bonnet-le-Château abrite des momies assez similaires, si ce n’est qu’elles sont plus anciennes et qu’elles présentent toutes des traces de blessures au niveau du thorax. Le mystère sur les causes de la mort de cette trentaine de corps momifiés retrouvés au XIXe siècle reste entier à ce jour. Toujours dans le souci de les préserver, il n’est plus possible aujourd’hui d’admirer ces momies, naturelles elles aussi, conservées cette fois par l’arsenic et l’alun contenus dans le sol, qu’à travers une trappe vitrée, mais une visite en réalité virtuelle avec un casque est proposé.
À la fin du XVIIIe siècle, il fut décidé de supprimer le cimetière qui entourait l’église, et c’est à cette occasion que furent découvertes près de quatre-vingts momies, dont certaines dans un état de conservation remarquable. Soixante d’entre elles furent exposées durant presque deux siècles et exercèrent leur pouvoir de fascination sur des visiteurs anonymes ou célèbres, tels Stendhal, Flaubert, Céline et d’autres, dont notamment Victor Hugo, qui les rendit encore plus populaires par ses descriptions. Il semblerait même qu’Alan Kardec, fondateur du spiritisme, ait pratiqué des expériences sur l’une d’entre elles.
Malheureusement, tout comme pour la grotte de Lascaux, l’afflux de visiteurs contribua à la détérioration de ces momies et leur exposition au grand public cessa définitivement en 1979. Cependant, il est à nouveau possible de les admirer, sous forme d’images projetées sur les murs de la crypte. Ces dernières ont été prises lors des plus récentes visites et sont montées en un mini documentaire de moins de dix minutes. Il est à noter que la particularité de ces momies est que leur conservation est totalement naturelle, et probablement due aux propriétés de la terre argileuse dans laquelle elles étaient enfouies.
Saint-Bonnet-le-Château
Dans la Loire, la collégiale de Saint-Bonnet-le-Château abrite des momies assez similaires, si ce n’est qu’elles sont plus anciennes et qu’elles présentent toutes des traces de blessures au niveau du thorax. Le mystère sur les causes de la mort de cette trentaine de corps momifiés retrouvés au XIXe siècle reste entier à ce jour. Toujours dans le souci de les préserver, il n’est plus possible aujourd’hui d’admirer ces momies, naturelles elles aussi, conservées cette fois par l’arsenic et l’alun contenus dans le sol, qu’à travers une trappe vitrée, mais une visite en réalité virtuelle avec un casque est proposé.
Les mystères de la tour des Cordeliers de Toulouse.
Toulouse
Pour les amateurs d’histoires effrayantes, la tour des Cordeliers à Toulouse (31) abrite une nécropole secrète dans sa crypte. Peu après sa construction, il y a sept siècles, lorsque les moines se sont aperçus que les corps de leurs coreligionnaires déposés dans le caveau du cloître ne se décomposaient pas, chacun voulut y être inhumé.
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, quand les autorités firent murer la crypte, de nombreux visiteurs se pressèrent pour la visiter. Ne subsistent aujourd’hui que le mystère sur les raisons de la conservation de ces corps, à ce jour jamais élucidé, et des légendes venues du fond des âges qui parlent de la malédiction qui frappait les imprudents qui osaient s’y aventurer la nuit, comme ce jeune moine retrouvé mort, un affreux rictus sur son visage et sa robe de bure clouée à un cercueil.
Strasbourg
Dans le centre historique de Strasbourg (67) se trouve l’une des rares églises romanes de la ville. Dédiée au culte luthérien, l’église Saint-Thomas abrite un nombre impressionnant de sépultures, monuments et stèles funéraires, soit quatre-vingt-neuf érigées entre 1130 et 1880. Albert Schweitzer, qui offrit un orgue à l’église, y possède une plaque commémorative, mais l’attraction principale du lieu est sans nul doute le mausolée du maréchal de Saxe, commandant en chef des armées de Louis XV. C’est d’ailleurs ce dernier qui ordonna que son tombeau soit érigé dans le chœur de la "cathédrale du protestantisme français".
Si ce monument est grandiose et suffit à lui seul à justifier la visite de l’édifice, il se trouve cependant, au centre des caveaux, un cercueil de verre qui abrite le corps embaumé d’une jeune fille en robe de mariée. Il s’agit de la comtesse de Nassau qui mourut le jour de ses épousailles avec un noble chevalier, il y a trois cents ans de cela. La légende prétend qu’elle revient régulièrement à la vie, et que l’on peut la voir danser des valses endiablées lors de bals populaires. Si vous choisissez de visiter cette belle région pendant vos vacances, peut-être aurez-vous la chance de l’apercevoir…
Pour les amateurs d’histoires effrayantes, la tour des Cordeliers à Toulouse (31) abrite une nécropole secrète dans sa crypte. Peu après sa construction, il y a sept siècles, lorsque les moines se sont aperçus que les corps de leurs coreligionnaires déposés dans le caveau du cloître ne se décomposaient pas, chacun voulut y être inhumé.
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, quand les autorités firent murer la crypte, de nombreux visiteurs se pressèrent pour la visiter. Ne subsistent aujourd’hui que le mystère sur les raisons de la conservation de ces corps, à ce jour jamais élucidé, et des légendes venues du fond des âges qui parlent de la malédiction qui frappait les imprudents qui osaient s’y aventurer la nuit, comme ce jeune moine retrouvé mort, un affreux rictus sur son visage et sa robe de bure clouée à un cercueil.
Strasbourg
Dans le centre historique de Strasbourg (67) se trouve l’une des rares églises romanes de la ville. Dédiée au culte luthérien, l’église Saint-Thomas abrite un nombre impressionnant de sépultures, monuments et stèles funéraires, soit quatre-vingt-neuf érigées entre 1130 et 1880. Albert Schweitzer, qui offrit un orgue à l’église, y possède une plaque commémorative, mais l’attraction principale du lieu est sans nul doute le mausolée du maréchal de Saxe, commandant en chef des armées de Louis XV. C’est d’ailleurs ce dernier qui ordonna que son tombeau soit érigé dans le chœur de la "cathédrale du protestantisme français".
Si ce monument est grandiose et suffit à lui seul à justifier la visite de l’édifice, il se trouve cependant, au centre des caveaux, un cercueil de verre qui abrite le corps embaumé d’une jeune fille en robe de mariée. Il s’agit de la comtesse de Nassau qui mourut le jour de ses épousailles avec un noble chevalier, il y a trois cents ans de cela. La légende prétend qu’elle revient régulièrement à la vie, et que l’on peut la voir danser des valses endiablées lors de bals populaires. Si vous choisissez de visiter cette belle région pendant vos vacances, peut-être aurez-vous la chance de l’apercevoir…
Claire Sarazin
Thanatopracteur
Formatrice en thanatopraxie
Résonance n° 162 - Juillet 2020
Thanatopracteur
Formatrice en thanatopraxie
Résonance n° 162 - Juillet 2020
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