Le mois de janvier est traditionnellement riche en matière d’échanges et de communication. Le début d’une année nouvelle est l’occasion de manifester à nos proches, mais aussi à toutes nos relations, qu’elles soient professionnelles, associatives ou personnelles, notre attachement et nos pensées amicales ou affectueuses.
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| Georges Martinez, président de l’A.NA.PE.C. |
C’est aussi bien souvent l’instant où l’on prend des résolutions ou des engagements avec la ferme intention d’y consacrer au moins les 12 mois qui arrivent. Mais les aléas de la vie commandent, et l’"Homme" subit parfois plus qu’il ne dirige.
Les membres de l’Association NAtionale des PErsonnels de Cimetière (A.NA.PE.C.), confrontés chaque jour professionnellement à la mort, savent mieux que quiconque relativiser les évènements. Leur témoignage atteste que la vie est éphémère et combien ce qui est aujourd’hui dans la lumière peut demain se retrouver dans la pénombre. Mais, parce qu’ils savent, l’optimisme n’en est que plus vertu !
Soyons donc optimistes, et regardons le verre à demi plein, même quand la tentation de le voir à demi vide se fait insistante.
L’A.NA.PE.C. a bien grandi en 2017
De nouveaux adhérents l’ont rejointe. L’A.NA.PE.C. a été représentée aux congrès de l’Association des Utilisateurs de Logitud (ADUL) et de l’Union du Pôle Funéraire Public (UPFP), et, depuis peu, un membre du conseil d’administration a rejoint le Conseil National des Opérations Funéraires (CNOF) au titre de sa fonction d’élu municipal. Grâce à Résonance, notre association a été invitée au salon FUNÉRAIRE PARIS qui s’est tenu au Bourget en novembre dernier.
Ces diverses représentations amènent à l’A.NA.PE.C. de nombreuses sollicitations qu’il nous faut pour l’instant décliner faute de disponibilité de nos adhérents. Citons par exemple des demandes par les fournisseurs de logiciels ou des invitations à assister les collectivités dans des projets d’aménagement de cimetières, ou des prestations de formation.
Il est bon d’entamer une nouvelle année avec des objectifs, et nous n’en manquons pas. Les associations se plaignent souvent d’un manque de moyens financiers. Même si l’argent contribue aisément à la bonne santé de notre fonctionnement, nous manquons aujourd’hui surtout de bras actifs susceptibles de se rendre disponibles pour répondre à toutes les sollicitations qui nous assaillent.
L’A.NA.PE.C. à FUNÉRAIRE PARIS, de gauche à droite Georges Martinez, Mathieu Legrand et Alain Boutry.
Afin de permettre l’adhésion de nouveaux adhérents, le conseil d’administration a décidé de renforcer la communication :
- Nous allons prochainement ouvrir un site sur Internet afin de rendre plus visible notre action.
- L’A.NA.PE.C. continuera la production d’articles sur Résonance, qui demeure pour nous une excellente vitrine de présentation de nos actions.
- Nous avons également décidé de renforcer la communication à l’intérieur du réseau en offrant aux adhérents deux entrées possibles par e-mail :
a) soit en s’adressant à l’ensemble du réseau pour un partage d’expérience par le biais de la boîte : anapec.cimetièCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ;
b) soit en s’adressant aux membres du bureau pour une réponse ou un conseil juridique plus argumenté et enrichi des textes de référence au travers de la boîte Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Ces deux entrées devraient permettre une meilleure qualité de service, telle que la souhaitent nos adhérents.
L’A.NA.PE.C. est heureuse de témoigner de l’empathie et de la bienveillance de tous ceux et celles qui la composent. Tous ont répondu présents quand ils (ou elles) sont sollicité(e)s pour un partage ou une réponse à une question. C’est une grande chance de pouvoir compter sur un réseau d’une telle force et d’une telle compétence.
L’animation de ce réseau demande aussi beaucoup d’énergie, et, dans le tourbillon de la vie, il est parfois compliqué de répondre à toutes les sollicitations. C’est pourquoi nous formulons le vœu en ce début d’année de voir de nouvelles compétences nous rallier.
En tant que président de l’A.NA.PE.C., je voudrais sincèrement toucher le cœur de chacun pour qu’il trouve la paix et la sérénité lui permettant de puiser la force d’atteindre le but qu’il se sera fixé. Il est dit que qui veut, peut, mais nous savons que vouloir ne suffit pas toujours. Nous vivons dans un monde où le résultat repose bien souvent sur l’entraide. Nous savons tous combien l’équipe compte dans le résultat d’un travail. Mettons notre générosité au service du plus grand nombre ; c’est ainsi que nous grandirons. L’A.NA.PE.C. est un terreau qui ne demande qu’à s’enrichir. Chacun de nous est une petite particule de cet engrais qui nous fera croître. Tout seuls, nous ne pouvons que peu, tous ensemble, nous pouvons beaucoup. Voilà l’espérance que je voudrais vous faire partager.
Permettez-moi aussi de vous souhaiter le plein épanouissement dans votre vie personnelle, pour laquelle la famille demeure un point d’ancrage privilégié. Les vertus de patience et de tolérance sont parfois rudement éprouvées pour entretenir durablement des relations. À chacun, selon sa mesure, de savoir les solliciter pour que les liens amicaux ou affectifs perdurent.
Nous savons combien la maladie vient sournoisement décimer nos proches. Je pense à toutes ces familles que l’on croise, déchirées par le deuil, sur les allées de nos cimetières. Il arrive aussi que ce deuil nous touche de très près. Je formule à ceux qui se reconnaîtront mes vœux d’encouragement et d’amitié pour surmonter tout type d’épreuve, en espérant que 2018 saura vous épargner autant que nécessaire.
Je me fais le porte-parole de tout le conseil d’administration pour vous souhaiter une excellente année 2018.
Georges Martinez
Président de l’A.NA.PE.C.
Résonance n° 136 - Janvier 2018
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