C’est le vendredi 24 mai dernier que s’est tenue, à Paris, l’Assemblée générale 2024 de la Chambre Syndicale Nationale de l’Art Funéraire (CSNAF) sous la présidence de Sylvestre Olgiati. Cette matinée fut non seulement l’occasion de faire le bilan de FUNÉRAIRE PARIS 2023, mais aussi, avec la refonte de ses statuts, de réaffirmer la vocation ainsi que les objectifs à court et moyen termes de la CSNAF, avant de conclure sur une présentation de la dernière réactualisation des enquêtes réalisées par le CRÉDOC.
Comme à l’accoutumée, Sylvestre Olgiati, président de la CSNAF, a débuté cette Assemblée générale 2024 en remerciant chaleureusement les adhérents venus en nombre pour l’occasion, les membres du conseil d’administration pour leur participation aux 7 réunions organisées cette année, sans oublier les membres des commissions recrutement, formation et statuts, qui ont également été sollicités à de très nombreuses reprises.
Il a ensuite souhaité la bienvenue aux nouveaux adhérents, à savoir Antoine Van Goethem pour la société "Les Empreintes", Vincent et Thomas Lahoz pour "Diffudoc", Karine Mathieu pour "Fury diffusion" et Nathalie Goblet pour "Thomas et Fils", avant de saluer la présence des nombreux responsables de fédérations et d’organismes partenaires en présence dont, pour la première fois, la Direction Générale des Collectivité Locales (DGCL) représentée par Marie Cornet, cheffe de bureau des Services Publics Locaux, et Marie Grataud, chargée de mission funéraire.
FUNÉRAIRE PARIS 2023… Une année record !
Parce qu’il ne pouvait en être autrement et non sans une certaine fierté, le président de la chambre syndicale a débuté le rapport d’activité de son second exercice par le bilan du grand succès qu’a été l’édition 2023 du salon FUNÉRAIRE PARIS.
En effet, la 19e édition de l’événement leader du métier fut un excellent cru…
Un salon qui affichait complet plus de 2 mois avant son ouverture, des visiteurs en forte augmentation avec une large proportion de décisionnaires. Ainsi, le salon a attiré plus de 6 000 professionnels, soit 22 % de plus qu’en 2021, dont, il faut le préciser, une hausse de 19 % de Français, alors que les visiteurs internationaux, issus de près de 60 pays, représentaient 14 % des entrées.
Au final, un niveau de fréquentation qui n’avait plus été atteint depuis 20 ans et qui démontre la force, la pertinence et l’attractivité du salon, tant en matière d’innovations qu’au regard des évolutions économiques, sociétales et environnementales. Les exposants n’étaient pas en reste… Ravis de leur participation, ces derniers ont enregistré de nombreuses commandes, malgré le contexte de repli du marché constaté l’an dernier.
FUNÉRAIRE PARIS 2023 comptait 217 exposants, soit 30 de plus que la précédente édition, 74 nouveaux participants et 36 entreprises internationales. Parallèlement à cette augmentation, on observe une montée en gamme d’édition en édition avec des stands aux designs remarquables et de plus en plus aboutis.
Sylvestre Olgiati a ensuite abordé le sujet des animations et conférences, qui ont, elles aussi, grandement contribué à la réussite du salon. Les Funéraires d’Or tout d’abord, évènement dans l’évènement coorganisé par la CSNAF et la Fédération Nationale du Funéraire (FNF), ce nouveau concours dédié aux exposants est venu récompenser Le Hub Assurance d’Udife avec le Prix Services du jury, Les monuments en verre de Pierre et Cristal avec le Prix Produits du jury, et La stèle lumineuse de Tellement Là avec le Prix Visiteurs.
Très attendu, la seconde édition du concours d’éloquence des maîtres de cérémonie fut également un grand succès dont la notoriété rayonne par-delà les murs du salon.
Enfin, les trois conférences qui ont jalonné le salon se sont avérées plus passionnantes les unes que les autres en faisant salle comble à chaque fois, allant jusqu’à 140 auditeurs pour 80 places assises. Fruit d’un partenariat de la CSNAF avec la FNF et l’Union du Pôle Funéraire Public (UPFP), le succès de ces conférences découle tant de la pertinence des thèmes abordés que de la grande qualité des intervenants.
Pour conclure ce bilan, le président de la CSNAF a tenu à adresser ses plus vifs remerciements à Annick Billon, sénatrice de Vendée, pour son parrainage et sa venue au salon.
Pourquoi choisir FUNÉRAIRE PARIS
Le succès de FUNÉRAIRE PARIS donne des idées, et de nouvelles initiatives se créent, telles les journées Funeroad, ou encore le salon Siele à La Baule… Il va de soi que la CSNAF ne soutient pas ces initiatives, restant assez réservée quant à la capacité des organisateurs (extérieurs au secteur funéraire) à attirer les visiteurs pompes funèbres. Pour autant, elle les observe avec intérêt.
Puis Sylvestre Olgiati renchérit : "La force évidente de FUNÉRAIRE PARIS, c’est de rassembler l’ensemble de la profession, c’est d’ailleurs ce qui explique notamment sa longévité. Nous venons de rencontrer un franc succès lors de l’édition 2023, pour lequel je tiens, au passage, à remercier l’équipe d’organisation de Paris People Show (PPS), Philipe Piot, Monica Camilo Adriao, ici présents, et Corinne Ménigaux, mais nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers."
La CSNAF et PPS travaillent déjà conjointement sur FUNÉRAIRE PARIS 2025, qui se tiendra au Bourget du mercredi 19 au vendredi 21 novembre. Les inscriptions débuteront sans surprise dès janvier prochain avec une période préférentielle de rebooking pour les exposants de 2023. Leur objectif sera avant tout de confirmer ce succès tant au niveau des visiteurs que des exposants, et de consolider l’aspect évènementiel avec des animations toujours plus pertinentes. Cela étant, c’est d’ores et déjà acté, le concours d’éloquence ainsi que les Funéraires d’Or seront reconduits. Petit défi s’il en est, les organisateurs devront travailler à lisser la fréquentation du salon sur les 3 jours, pour atteindre un niveau supérieur de satisfaction.
La CSNAF évolue et réaffirme sa vocation et ses objectifs !
Outre l’organisation du salon, la Chambre Syndicale a initié plusieurs chantiers durant l’année qui vient de s’écouler. Ainsi, dans un monde qui change et qui évolue, ayant toujours à cœur d’être présents et actifs pour accompagner nos adhérents et, plus largement, l’ensemble des professionnels funéraires, dans le cadre de la refonte de ses statuts, les membres de la CSNAF ont redéfini les missions de celle-ci et distingué 4 axes politiques majeurs.
Étudier et effectuer des recherches
La CSNAF est là pour étudier la société et ses pratiques funéraires, pour suivre et anticiper les grandes tendances, pour documenter la profession et être au service du plus grand nombre. C’est sa vocation historique. Ainsi, le Funérama avait fait l’objet d’une présentation lors de l’Assemblée Générale (AG) 2023. Il s’agit d’une enquête du CRÉDOC réalisée auprès de 500 agences de pompes funèbres en 2012 et mise à jour en 2022.
Cette année, la chambre a initié, toujours avec le CRÉDOC, l’actualisation de sa grande étude "Les Français et les obsèques". Ce baromètre, débuté en 2005, renouvelé en 2007, puis mis à jour tous les 5 ans, soit 2009, 2014, 2019 et… 2024. De fait, cette AG 2024 aura fait l’objet d’une présentation en avant-première par Franck Lehuede, qui s’est vu remercier, lui et l’ensemble de son équipe, pour la qualité du travail effectué.
Parallèlement à ces deux enquêtes, la CSNAF s’est associée à l’association "Empreintes", pour réaliser en 2016, 2019 et 2021 l’étude "Les Français et le deuil". Un projet plus orienté grand public mais dont l’intérêt reste certain pour le secteur. La CSNAF et ses adhérents ont la volonté de continuer à initier de telles études afin de permettre aux professionnels du secteur, mais pas seulement, de mieux comprendre la société contemporaine, ainsi que les aspirations des Français dans le domaine funéraire.
C’est avec ce même objectif qu’elle va prochainement créer et financer un "Prix CSNAF", qui viendra récompenser un mémoire de recherche ou une thèse portant sur les rites et pratiques funéraires. De fait, cette distinction vise à encourager les travaux en sciences humaines et sociales dans ces domaines, et ainsi favoriser l’émergence de référents pour le secteur.
Enfin, depuis de nombreuses années, en collaboration avec Thomas Roux qu’il convient de remercier à son tour, elle a créé le Funescope. Cette cellule de veille analyse et compile l’ensemble des données économiques et financières relatives aux entreprises du secteur. Jusque-là réservée aux seuls adhérents de la CSNAF, une synthèse de cet outil précieux sera dorénavant publiée et consultable prochainement sur son site Internet.
Communiquer et promouvoir
Toutes les études réalisées par la CSNAF qui viennent d’être évoquées sont à retrouver sur son site Internet, géré et administré par Odile Tripard, de l’agence Z&A. Ce site est indispensable à la Chambre Syndicale dans sa deuxième mission, qui est d’informer le plus largement possible.
Informer ses adhérents tout d’abord car, au-delà de l’AG annuelle, la Chambre leur adresse régulièrement des flashs info afin de les aider dans leurs prises de décisions au quotidien. Cela a débuté il y a près d’un an, avec l’information mensuelle du nombre des décès, et, progressivement, ce mail de quelques lignes s’est enrichi pour devenir une newsletter.
La CSNAF informe également la profession via le réseau social professionnel LinkedIn. Elle y publie régulièrement des postes en lien avec son actualité, et il est intéressant de noter que sa communauté a dépassé, courant mai, les 2 200 abonnés, un chiffre qui a triplé sur les 12 derniers mois.
L’autre axe de communication que la CSNAF souhaite maintenant développer est celui du grand public. Elle affiche une forte volonté de se faire connaître et reconnaître pour ses actions auprès des familles, mais, aussi et surtout, de promouvoir auprès de ces derniers le savoir-faire de ses adhérents et l’art funéraire en général.
C’est en ce sens et de très belle manière qu’il y a 2 ans, sous la présidence d’Aubin de Magnienville, la Chambre Syndicale a réalisé un recueil photographique : "Les métiers de l’art funéraire en France". Cet ouvrage a été édité à 10 000 exemplaires et envoyé gracieusement à plus de 6 500 agences de pompes funèbres en France. À ce jour, près de 2 000 exemplaires sont encore disponibles pour les professionnels sur simple demande.
La CSNAF se réjouit du succès de cet ouvrage, destiné à être mis à disposition des familles dans les agences de pompes funèbres. Ces derniers le considèrent d’ailleurs comme un outil précieux, car, d’une part, il leur permet de mettre en valeur, grâce à des explications neutres, la qualité de fabrication des principaux produits qu’ils proposent, et d’autre part, il autorise un accès plus doux pour les familles à la connaissance des articles nécessaires lors d’une cérémonie.
Enfin, il est important de rappeler qu’une version vidéo de ce livre existe sous la forme de diaporama pouvant être diffusé, par exemple, dans une salle d’attente. Derrière la défense des savoir-faire de l’art funéraire, c’est la démonstration de l’importance de l’art funéraire dans les rites et dans le processus de deuil qui doit être mise en avant.
Aussi, au regard du succès rencontré par ce premier outil et afin de pérenniser celui-ci, la CSNAF va entamer une campagne de communication – contenu éditorial et visuel publicitaire non marchand – dans la presse grand public en ayant recours au service de l’agence de relations presse "Le bonheur est dans la com".
La Chambre Syndicale a beaucoup de choses à dire que les journalistes et, in fine, les familles ignorent trop souvent. Le secteur funéraire restant en général sur la réserve en matière de communication, les agences de presse et autres médias se tournent vers les infos croustillantes relatives au funéraire avec, dans le meilleur des cas, une innovation qui aura fait un flop, et, dans le pire, ce bon vieux marronnier de la Toussaint sur le prix des funérailles… Cette démarche de la CSNAF vise à structurer le discours de la filière pour être entendu et devenir le référent à part entière parmi les sources d’informations relatives au funéraire.
De plus, la Chambre entend apporter son soutien aux associations qui prendront sa démarche en compte à l’image des associations "Empreinte – Vivre son Deuil" et "Le Printemps des cimetières", qu’elle accompagne déjà depuis plusieurs années.
Veiller et défendre
Très rapidement le sujet des modes de sépultures alternatifs a été abordé, et Sylvestre Olgiati s’est exprimé en ces termes : "Aujourd’hui, la profession n’est pas sans savoir que les rites funéraires actuels sont remis en cause par des associations militantes qui proposent la mise en place de modes de sépultures alternatifs tels que l’humusation, l’aquamation, ou la promession.
Ces militants actifs sont bons communicants et ont l’oreille des pouvoirs publics ou, tout du moins, de certains élus locaux et autres parlementaires qui relaient leurs propositions auprès des différents médias. Ainsi, le dépôt d’une proposition de loi pour mettre en place une expérimentation de l’humusation en France, le 31 janvier 2023, a forcé sa prise de conscience. Je vous rassure, votre chambre syndicale ne reste pas immobile face à ces évènements."
La CSNAF a participé à un débat à l’Assemblée nationale sur le thème de l’humusation organisé par Élodie Jacquier Laforge, vice-présidente de l’Assemblée nationale, et elle y a fait entendre sa position et ses attentes. La principale étant d’intégrer les familles d’endeuillés dans le débat afin de prendre en compte la notion de deuil en opposition aux changements très importants que ces techniques pourraient faire subir à des rites qui sont, à juste titre, tout sauf techniques. Par définition, les rites sont avant tout cultuels, culturels, sociaux et humains. "Si leurs produits, services, prestations et ornements étaient inutiles, il y a longtemps que les contraintes du marché les auraient fait disparaître" précise le président de la Chambre.
Cette année encore, des représentant de la Chambre Syndicale sont allés à la rencontre de parlementaires afin d’avoir des interlocuteurs en capacité de légiférer… des interlocuteurs en mesure de faire entendre les positions de la CSNAF sur différents sujets et de poser des questions au Gouvernement, sur le numerus clausus en thanatopraxie, par exemple.
Dans le même temps, sa participation au Conseil National des Opérations Funéraires (CNOF) lui aura également permis de se positionner sur divers sujets au cœur des préoccupations actuelles du secteur funéraire. À ce titre, la CSNAF s’est évidemment portée volontaire pour participer à la commission annoncée par le Gouvernement le 7 mars dernier pour intégrer un groupe de travail, sous l’égide du Conseil d’État, afin d’étudier la possibilité d’autoriser l’humusation en France.
Ainsi, afin de préparer ces travaux et d’étayer ses arguments, la CSNAF a complété son étude CRÉDOC avec une série de nouvelles questions portant sur l’écologie dans le funéraire et les nouveaux modes de sépultures… Il en ressort que les Français, dans leur très grande majorité, ne connaissent absolument pas ces procédés alternatifs, quoi qu’en dise le sondage Maif/Humo Sapiens réalisé (par Internet) en septembre 2022. "Curieusement, notre enquête CRÉDOC, réalisée par téléphone et dont les questions, ouvertes, ne contiennent aucun élément de réponse, donne des résultats bien différents", s’amuse Sylvestre Olgiati.
Ensuite, pour battre en brèche les idées reçues sur l’impact écologique des obsèques, la Chambre a initié une analyse du bilan carbone des obsèques. En effet, à ce jour, une seule étude a été réalisée à l’initiative de la Fondation des Services Funéraires de la Ville de Paris en octobre 2017, et celle-ci se focalisait uniquement sur une opposition technique entre inhumation et crémation.
Aussi, il a semblé opportun à la CSNAF d’étudier l’ensemble des dépenses carbone liées aux obsèques d’une personne… depuis son décès jusqu’au terme du dernier hommage. Cette analyse, qui permettra de démontrer que ce ne sont pas les professionnels et autres équipements funéraires qui affichent le bilan carbone le plus élevé lors des obsèques, sera ensuite relayée auprès des professionnels et du grand public par voie de presse.
Dans un tout autre domaine, au-delà du livre sur les métiers de l’art funéraire, la CSNAF souhaite consolider les connaissances de ses clients distributeurs au regard de la qualité, du travail de précision et du savoir-faire que nécessitent les différents articles funéraires lors de leur fabrication. Ces opérateurs et autres conseillers, maîtrisant bien leur sujet, seront alors en capacité de les proposer aux familles, en expliquant leurs spécificités et, si nécessaire, leurs aspects techniques, avec beaucoup plus d’aisance.
C’est dans ce but qu’une commission formation a été constituée et a initié une réflexion sur les offres de formations obligatoires actuelles et sur les outils pédagogiques à mettre à disposition, non seulement des organismes de formation, mais aussi des salariés des pompes funèbres. Ainsi, à l’issue d’un audit réalisé auprès des organismes de formation et des pompes funèbres, des besoins concrets en matière d’outils pédagogiques ont émergé. La CSNAF va maintenant se rapprocher d’un cabinet d’ingénierie pédagogique pour élaborer et créer ces outils. Ce gros chantier, qui n’en est qu’à son balbutiement, n’est autre que l’un des axes de travail prioritaires de la Chambre pour les prochaines années…
Rassembler et représenter
Rassembler la profession, au-delà du salon, c’est l’objectif de la CSNAF lorsqu’elle sollicite régulièrement les fédérations du secteur dans le cadre d’échanges, de consultations ou de partenariats. Ainsi, lors de FUNÉRAIRE PARIS 2023, la CSNAF se félicite d’avoir organisé un déjeuner des fédérations rassemblant la CSNAF, la FNF, Fédération Française des Pompes Funèbres (FFPF), l’UPFP et la Chambre Syndicale des Services Funéraires Affinitaires (CSFFA).
Cela étant, il lui faut également resserrer les liens au sein même de la filière fournisseurs afin d’être encore plus représentative de l’ensemble des métiers qui la composent. Mieux représenter, c’est le but des nouveaux statuts adoptés lors de l’Assemblée générale extraordinaire, qui a précédé cette AG 2024. Ces nouveaux statuts permettent d’élargir l’adhésion à la Chambre Syndicale à de nouveaux secteurs d’activité qui n’existaient pas lors de sa création dans les années 60. Les sociétés de services, les prestataires ou encore les négociants pourront désormais adhérer à la Chambre Syndicale dans deux collèges dédiés.
Toujours dans cette optique, le conseil d’administration a instauré un certain nombre de critères d’admission basés sur l’activité, l’ancienneté, les effectifs, etc. Il a également adopté une nouvelle charte de l’adhérent qui permet d’établir des principes généraux pour favoriser les ambitions et projets de la CSNAF.
Ceux-ci s’appuient d’ailleurs sur les 4 axes présentés ci-dessus, à savoir :
• Étudier et effectuer des recherches ;
• Communiquer et promouvoir ;
• Veiller et défendre ;
• Rassembler et représenter.
C’est forte de ces ambitions qu’elle souhaite continuer à aider et à accompagner ses adhérents, et la filière funéraire dans sa globalité.
Remerciements et clins d’œil
Au terme de son rapport, Sylvestre Olgiati a chaleureusement remercié les membres du conseil d’administration pour leur implication et leur disponibilité au regard des travaux qui ont été effectués durant cette année au sein de la Chambre Syndicale : Olivier Bernier, Aubin de Magnienville, Didier Belluard, Sylvie Dellac, Carmen de Oliveira, Thierry Dubreuil, Bernard Maffre, Marc Manzini, Charles Wennberg. Est excusé : Bruno Barbe.
Il a ensuite fait un petit clin d’œil à deux personnes essentielles à la Chambre notamment durant cette année de transition :
Anne Tourres tout d’abord… sa secrétaire générale historique qui a terminé sa mission en mars dernier après le bilan très positif de son dernier salon. La Chambre lui est très reconnaissante, d’une part d’avoir incarné et défendu les valeurs et intérêts de la CSNAF durant toutes ces années, et d’autre part, pour sa contribution à la création et au développement de FUNÉRAIRE PARIS, allant parfois jusqu’à l’abnégation…
Et Luc Coutelen, nouveau délégué général qui a rejoint la CSNAF en octobre dernier. "Luc est une belle personne qui a fait preuve de diplomatie, de tact et d’expérience pendant cette période de transition. Désormais, je sais pouvoir compter sur lui et m’assurer de sa contribution pertinente au service de la chambre. Je remercie la commission recrutement pour ce casting judicieux et très prometteur", conclut le président de la CSNAF, sous les nombreux applaudissements de l’assistance.
Une étude très attendue !
Au terme de cette AG 2024, Franck Lehuede a présenté les premiers résultats de l’actualisation 2024 de l’étude "Les Français et les obsèques". La diffusion officielle de l’ensemble de l’enquête devant intervenir début juin, celle-ci fera l’objet d’un article dans le prochain numéro de Résonance.
Résonance n° 204 - Juin 2024
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