La pandémie mondiale causée par le virus Covid-19 a touché de plein fouet notre pays avec de multiples impacts, aussi bien sur nos vies privées que sur nos vies professionnelles. Les opérateurs funéraires sont directement concernés. Le réseau Funéplus s’est mobilisé dès la mi-mars pour continuer d’accompagner ses affiliés dans cette période difficile.
Une équipe présente au quotidien
Avant même l’annonce du confinement, l’équipe Funéplus s’est organisée pour mettre en place une solution de télétravail pour assurer la continuité de nos activités dans le respect des règles de sécurité sanitaire. Tous les membres se sont ainsi consacrés à la priorité absolue : accompagner les affiliés dans leur quotidien devenu de plus en plus complexe jour après jour.
Les différents services du réseau sont donc toujours en activité : information juridique, bureau d’études marbrerie, centre de formation (en particulier grâce à l’e-learning et la mise en place de classes virtuelles), le suivi d’activité de nos affiliés, ainsi que de nos fournisseurs et partenaires. Notre division informatique est également active, avec par exemple l’intégration en cours des nouveaux documents Cerfa (déclaration préalable pour les transports avant et après mise en bière, soins de conservation, moulage mortuaire).
L’équipe Funéplus s’applique également à faire le point régulièrement avec ses partenaires et fournisseurs référencés, afin d’informer les affiliés des capacités des uns et des autres à pouvoir les approvisionner en fournitures ou assurer la continuité des services. Un tableau dynamique informe en temps réel les entreprises membres du réseau de l’activité complète ou partielle des partenaires et fournisseurs.
Une veille amplifiée
Le contexte pandémique inédit a engendré un flot d’informations et une multitude de modifications (temporaires ou permanentes) des réglementations inhérentes au domaine funéraire. Entre les décrets, les avis divers et variés, ainsi que les différentes notes de la DGCL (Direction Générale des Collectivités Locales), beaucoup de professionnels (ainsi que les autorités locales) étaient dans une certaine confusion. C’est pourquoi très rapidement Funéplus a mis en place une lettre d’information dédiée au Covid-19 et ses impacts pour les opérateurs funéraires. À ce jour, ce sont seize lettres qui ont été éditées et mises à disposition des professionnels (par mailing, à travers nos réseaux sociaux, ainsi que sur la page d’accueil de notre site Internet). Les retours très positifs ont souligné l’intérêt de cette démarche.
En complément, Funéplus a développé une série de fiches pratiques que les affiliés peuvent télécharger depuis leur espace affilié (intranet dédié Funéplus). Ces fiches permettent de faire le point sur des sujets importants dans le quotidien des opérateurs (prise en charge d’un défunt Covid-19, échanges avec les médias, mesures d’accompagnement financières des entreprises, chômage partiel, comparatif juridique avant/pendant la pandémie, etc.).
Les opérateurs funéraires : une première ligne de l’ombre
Face au peu de réponses aux questions posées sans relâche et au manque de considération des opérateurs funéraires, Funéplus a interpellé directement, le 27 mars dernier, à travers une lettre ouverte à monsieur le Premier ministre et d’autres ministères et administrations censés devoir être intéressés par nos activités. Cette lettre ouverte liste une série de demandes pour que les professionnels du funéraire soient mieux protégés, et que l’exercice de leur métier (entrant dans une mission de service au public) puisse se faire au mieux, dans ce contexte particulièrement difficile et anxiogène.
Pour compléter cette action, Funéplus entretient des contacts avec des élus et responsables à divers degrés, pour faire entendre ses souhaits, qui sont la traduction des remontées des acteurs sur le terrain, et poursuivre son travail de défense de la profession. Les opérateurs funéraires doivent être pris en compte, et doivent cesser d’être la première ligne de l’ombre.
À noter qu’après l’annonce fin mars par Camille Chaize (porte-parole du ministère de l’Intérieur) de l’inscription à venir des opérateurs funéraires sur la liste des professions prioritaires, c’est le Premier ministre qui, dans sa conférence du 19 avril, déclarait, au regard des stocks de masques se reconstituant, que de nouvelles professions pourraient accéder à ces équipements, sans évoquer les professionnels du funéraire. Comme de juste, les pompes funèbres sont (encore) superbement ignorées. Souhaitons que nos efforts collectifs soient entendus et permettent de mettre en lumière et de protéger comme il se doit les opérateurs funéraires.
Antony Fallourd
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