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Moreaux PascalNous avons appris le décès de Monsieur Pascal Moreaux, le 19 novembre dernier, à l’âge de 80 ans. Chevalier de l’Ordre national du Mérite et professionnel émérite ayant œuvré de nombreuses années au sein du groupe OGF, il fut l'un des précurseurs de la crémation en France. Très engagé dans le domaine associatif, il n'a eu de cesse, en tant que président des Amis du Musée Funéraire National, de promouvoir le patrimoine et la culture funéraire française. Sa bienveillance et son dévouement étaient connus et reconnus par l'ensemble de la profession.

 

Un maître du métier funéraire s’en est allé

Il est difficile pour moi de parler de cet ami disparu, car rendre hommage à ce grand Monsieur n’est pas aisé tant sa personnalité était riche et vaste. Je le connaissais naturellement mieux sur le plan professionnel que personnel, et c’est sur ce plan que je voudrais davantage évoquer sa mémoire.

Au-delà de l’amitié que je lui portais et de l’immense respect qu’il m’inspirait, je veux avant tout retenir le fait qu’il était notre maître à penser, notre guide absolu lorsqu’on abordait les sujets relatifs à ce métier si unique et "extra ordinaire" des pompes funèbres.
Je l’avais rencontré pour la première fois en 1993, lors d’un voyage entrepris pour la société PFG à Prague. Il était alors administrateur de la société funéraire PAX, une société créée en partenariat avec des actionnaires tchèques, dans une nation où l’entreprenariat avait été longuement interdit par les autorités communistes de l’époque.
Dans ce pays qui sortait de l’ombre et où les pratiques de l’ancien régime étaient encore pesantes, j’avais découvert, moi le petit junior, un homme plein d’allant d’enthousiasme et d’optimisme, prêt à conquérir de nouveaux marchés, animé par une flamme de développeur sans limites. Je garde notamment en mémoire le souvenir de cette visite dans un crématorium perdu dans la campagne tchèque où nous nous étions trouvés en présence d’installations rappelant les heures sombres de la Seconde Guerre, dans cet hiver glacial de l’Est et où Pascal Moreaux avait su, par sa bonne humeur et son optimisme, enthousiasmer un jeune débutant comme moi qui découvrait avec quelques frayeurs les réalités funéraires d’une autre époque.
Rentré à Paris, j’avais eu la chance de pouvoir passer du temps et de me former avec lui qui ne rechignait jamais à expliquer sa passion du métier funéraire à toute personne, jeune ou moins jeune, désireuse d’apprendre et de comprendre les principes du métier et les évolutions de notre société par rapport aux rites funéraires.
Il m’avait très vite initié et m’avait fait comprendre l’importance de la montée en puissance de la crémation. Il maîtrisait tellement bien le sujet que son travail et son investissement personnel avaient permis à l’entreprise pour laquelle il œuvrait depuis son plus jeune âge (Pompes Funèbres Générales) de devenir le leader incontesté du marché français de la crémation. Combien de crématoriums ont-ils en effet vu le jour grâce à son engagement ?
Il avait pour cette entreprise et certains de ses dirigeants, je veux parler de messieurs Damez, Poinsignon ou encore Margerie, une affection extrême et une âme de serviteur peu commune. Il a d’ailleurs passé l’essentiel de sa vie à la défendre, à la servir, afin de la conduire vers les sommets. Tous les anciens ou actuels salariés de ce groupe lui doivent beaucoup, car il a été l’artisan d’une œuvre de développement dont l’entreprise tire encore abondamment les fruits aujourd’hui. Tous ceux qui me parlent de lui dans le milieu professionnel reconnaissent qu’il a été leur maître d’armes, leur mentor. Beaucoup d’entre nous sommes finalement un peu les enfants de Pascal Moreaux sur le plan professionnel.
Plus tard, alors que je dirigeais la société ROC•ECLERC, il m’avait emmené avec lui dans des réunions avec des dirigeants mutualistes avec lesquels il entretenait des relations fraternelles pouvant conduire à des partenariats professionnels. Nous en avons d’ailleurs signé beaucoup, car il avait un sens du contact peu commun et une capacité à trouver des solutions commerciales simples et efficaces.
Du fait de son histoire militaire personnelle, il m’avait également porté vers des associations d’anciens combattants. Toujours désireux d’apporter son savoir-faire au service de ses anciens camarades de combat, nous avions développé ensemble un produit de prévoyance obsèques pour les anciens combattants, service assorti d’une formation protocolaire en règle auprès des opérateurs funéraires avec qui nous travaillions. Cela ravive chez moi d’heureux souvenirs de sessions de formation permettant à des professionnels funéraires d’apprendre à présenter les décorations sur un coussin, de s’incliner devant le drapeau, ou encore de marcher au rythme des musiques militaires.

Il excellait dans l’art de transmettre sa passion du métier aux autres

Il avait d’ailleurs, après son départ des PFG, créé une école de formation qui, tout comme le Musée des Amis du Funéraire, constituait un véritable aboutissement de son engagement pour cette profession. Oui, Pascal Moreaux, c’était tout cela. Une passion débordante pour ce métier, une très grande culture générale, et une immense culture sur tous les sujets touchant à la mort. C’était aussi un altruisme sans limite pour expliquer, transmettre et faire aimer ce métier si particulier dans lequel beaucoup d’entre nous ont œuvré ou fait carrière.
Aussi étrange que cela puisse paraître, Pascal Moreaux a réussi à nous faire aimer ce métier. Reconnaissons que bien peu d’hommes ou de femmes y sont parvenus. Il faut dire que, fort de sa longue carrière professionnelle, il savait nous motiver, racontant, avec beaucoup d’humour, de savoureuses anecdotes qui nous rappelaient qu’on peut aussi rire lorsqu’on parle de la mort. Un de ses anciens confrères ou "disciples" m’a dit juste, après sa disparition, on l’appelait l’inoxydable.
C’est vrai ! Cet homme infatigable était toujours présent dès qu’un projet ou une initiative était prise pour apporter de nouveaux services aux professionnels, aux familles ou aux collectivités. Celui qui cent fois sur le métier remettait son ouvrage était en effet un travailleur acharné qui vivait passionnément son métier, comme une quasi-mission, sans jamais vraiment vouloir s’interrompre. Le mot "retraite" n’avait pas pour lui beaucoup de sens. Même sa charmante épouse l’avait bien compris, elle qui respectait ses choix sans jamais tenter de le freiner parce qu’elle savait que sa passion était sa source d’épanouissement.
Avec son départ, toute la profession va se sentir bien orpheline. L’être passionné qu’il était va nous manquer terriblement, lui qui n’a jamais cessé, même lorsqu’il était déjà bien atteint par la maladie, de nous secouer pour avancer, sans relâche, sur tous les projets que nous avions échafaudés ensemble ou dont nous lui avions parlé. Sa longue silhouette, son regard malicieux et son humour décalé vont bien évidemment beaucoup nous manquer. Le timbre de sa voix si particulière mais si familière va longtemps résonner dans nos têtes. Pour moi, elle était synonyme de dynamisme, et elle permettait de garder toujours confiance face aux défis professionnels et personnels les plus audacieux.
Le maître s’en est allé, et il laisse ses disciples et ses amis dans la tristesse et le désarroi. Mais s’il était encore présent parmi nous, il dirait de nous relever et d’avancer, coûte que coûte, parce qu’il faut garder l’optimisme et la confiance en soi. Et il avait bien évidemment raison. Alors rendons-lui aujourd’hui l’hommage et toute la reconnaissance qu’il mérite. Et pensons à tout ce qu’il nous a apporté, lui dont les principales qualités étaient l’humanisme et la générosité.

Philippe Gentil
Directeur général Fape Obsèques et Le Vœu

Acteur dans l’évolution des pompes funèbres

En décédant, Pascal Moreaux tourne pour nous une page d’histoire de notre métier de pompes funèbres. Permettez-moi de vous écrire pourquoi en témoignant ici des conditions pendant lesquelles j’ai partagé avec lui des tranches de vie et d’expérience professionnelle pendant 35 ans.

Au printemps 1984, je l’ai rencontré pour la première fois au siège social des PFG, au "boulevard", comme on disait à l’époque. Je me rappelle très précisément les circonstances, puisque j’avais été délégué par la région Bourgogne-Franche-Comté pour la représenter ès-qualité dans les travaux qui allaient être ceux de la commission nationale du cérémonial. J’étais arrivé par avance dans la salle de réunion, ce qui m’a permis d’avoir avec lui un premier tête-à-tête, où notre relation a pris d’emblée la dimension d’une histoire d’amitié. Avec ses hauts et ses bas, cette histoire entre nous a finalement duré jusqu’à sa mort.
C’est lui qui m’a choisi comme rapporteur de la commission qui, sous sa direction, a été décisive dans la redéfinition générale de notre intervention technique dans l’organisation des derniers hommages aux défunts. Il fallait sortir d’une forme de passivité conformiste où nous n’étions que les auxiliaires d’officiants pour répondre désormais, en creux, aux besoins sensibles des familles. La situation était préoccupante dans bien des cas, puisqu’il existait un vide dans l’accompagnement des familles au cimetière, en l’absence d’un représentant religieux, au crématorium pour les mêmes raisons et à l’occasion d’obsèques à caractère civil, circonstance où tout restait à inventer.
Parallèlement, les effectifs professionnels n’étaient pas particulièrement réceptifs à l’idée d’évoluer dans leur façon de servir les familles en cérémonie. Remettons les pendules à l’heure : nous en étions encore au temps des classes d’enterrement, et le cérémonial se limitait parfois à la présence ou non de lettres posées sur la galerie du corbillard pour indiquer les initiales désignant le défunt, les plumages et tentures restant déjà définitivement dans les tiroirs début des années quatre-vingt.
Pascal et quelques autres qui se reconnaîtront ici, ainsi que moi-même, nous avons été les artisans précurseurs d’une réforme profonde de notre spécialité d’organisateurs d’hommages funéraires. Au sein du groupe OGF tout d’abord, et dans toute la filière ensuite, par la dynamique de l’exemple et de l’encouragement dans ce sens. Par le rôle qu’il a tenu dans cette mutation, il a été le lien du groupe de personnes mobilisées depuis de longues années sur cette question spécifique du protocole et de la maîtrise des cérémonies.
Or c’est peut-être ce rôle progressiste qui l’a paradoxalement motivé à jouer celui de témoin d’un passé professionnel flamboyant en son temps. Pascal s’est distingué alors au sein d’OGF en rassemblant les éléments d’une histoire du groupe pour élaborer la matière d’un livre publié à l’occasion de son 150e anniversaire. Ce livre est en bonne place dans ma bibliothèque, car, en filigrane de l’histoire des PFG, c’est l’évolution de toute la filière funéraire qui s’y retrouve. Cette démarche d’historien interne au groupe s’est accompagnée de la création, toujours par Pascal, de l’association des Amis du Musée Funéraire (dont je fus l’un des tout premiers membres).

En fait, il faut expliquer l’identité exacte de cette association

C’était en réalité l’association des amis de Pascal Moreaux autour d’un idéal partagé du métier. Là aussi, il faut remettre les pendules à l’heure : l’évolution d’OGF a provoqué de nombreux départs (démissions, licenciements) qui se vivaient parfois dans la douleur relationnelle tant nous avions au début des années quatre-vingt encore l’impression d’appartenir à une entreprise à caractère familial. La diaspora des "anciens des PFG" se reconnaissait dans le lien maintenu avec Pascal, puisque sa position d’inspecteur général du groupe lui avait permis de connaître personnellement et parfois en profondeur les effectifs.
La relation avec Pascal était alors le baume qui recouvrait la plaie de la rupture avec OGF vécue à titre personnel comme une blessure affective. Trop souvent, cette rupture fut la conséquence directe d’une fidélité aux valeurs que le groupe lui-même nous avait inculquées à l’embauche. Pascal, c’était la continuité de celles-ci, encouragées à l’époque par feu Pierre-Jean Poinsignon, premier président d’OGF après la prise de contrôle du groupe par la Lyonnaise des eaux au début des années quatre-vingt.
Le rappel de ces détails de l’époque permet de mesurer la dimension de notre attachement à l’homme dans le rôle qu’il a tenu comme axe central d’un réseau relationnel unissant encore pendant plusieurs décennies les "anciens", au-delà d’un autre réseau plus formalisé sous forme d’association du "boulevard", limitée, celle-ci, à ceux qui ont été protégés par la mutation du système. Pascal, ce fut le passe-muraille entre les clans concurrentiels qui se sont opposés sur le marché funéraire pendant plus de trente ans. Il faisait la synthèse, il maintenait le dialogue, il entretenait les relations.

Un rôle l’a aidé dans ce sens 

Il nous a formés sur un point essentiel, celui de notre adaptation à la montée crématiste. Dès 1985, il allait de région en région pour former en interne les effectifs du groupe afin de les préparer à cette mutation fondamentale. Avec ses graphiques, ses courbes prévisionnelles, on peut dire qu’il a été visionnaire. OGF lui doit en fait sa dimension de premier acteur français dans la gestion déléguée des crématoriums. On ne saurait trop le souligner à l’heure où Pascal tire sa dernière révérence.
À ce titre, je lui avais délivré l’appellation de "plus grand pyromane de France", caractéristique qu’il ne m’a pas démentie, puisqu’il a continué à "jouer avec les allumettes" jusqu’il y a quelques mois en tant que consultant-AMO sur des dossiers de création de crématoriums. C’était un éminent spécialiste en la matière.
Je m’arrête ici dans les citations en hommage d’une carrière exemplaire, et je garde désormais pour moi les souvenirs avec lui, gastronomiques à l’occasion. Je lève un verre à sa mémoire, contenant l’alcool de prune qu’il convoitait dans sa Picardie natale et je rengaine finalement toute notre complicité qui appartiendra désormais à mon for intérieur. Pascal Moreaux, l’insubmersible, l’inoxydable, s’en est allé…

Olivier Gehin
Professionnel funéraire
Journaliste

Un homme intègre, un puits de sciences, toujours à l’écoute des autres, un ami fidèle

Pendant de nombreuses années, j’ai eu le bonheur de cotoyer un homme hors du commun. Pascal Moreaux nous a quittés, il laisse un vide considérable dans la profession funéraire ; où que l’on aille, et quels que soient les professionnels à qui l’on s’adresse, on entend des louanges. Pascal était à l’écoute de tous, toujours disponible pour donner un renseignement, un conseil, une recommandation.

En recherchant dans les années passées, il est impossible de trouver une photo où il ne sourit pas, un homme extrêmement gentil et à l’écoute de tous. Toujours curieux dans les domaines de sa profession, avec une mémoire hors du commun, il est devenu la référence sur tous les sujets du funéraire, aussi bien les cérémonies, que la législation. Il connaissait les articles concernant le secteur funéraire du Code Général des Collectivités Territoriales par cœur, savait aussi interpréter les textes de loi qui semblent incompréhensibles à tout un chacun, les expliquer et comment les appliquer.
Pascal Moreaux a consacré plus de soixante années de sa vie à la profession funéraire, entré à 18 ans à PFG dans l’usine de cercueil, son idée à l’époque était de travailler dans le secteur de la menuiserie. Puis il a commencé dans les services funéraires comme porteur, maître de cérémonie, conseiller funéraire, responsable d’agence et inspecteur général, pour compléter sa formation, lui qui n’avait pas pu suivre d’études supérieures, il a de même appris la comptabilité en cours du soir.

Comment évoquer les différentes fonctions qu’il a exercées dans la profession funéraire ?

Il a été un maître de cérémonie dont la qualité des prestations a été reconnue par les familles et par les personnalités présentes lors des funérailles. Il a mis en place le service international des rapatriements. Il a été directeur du crématorium du Père-Lachaise, de services de logistique, inspecteur général, il était un négociateur hors pair. C’est à ce titre qu’il a été à l’origine de la création de la grande majorité des crématoriums dans notre pays.

Ce fin négociateur était connu et reconnu. Outre les conseils et la formation, Pascal a accompagné la majorité des projets de crématoriums et de chambres funéraires. Lorsqu’une municipalité avait un projet, c’est à lui qu’on faisait appel. Il faisait l’étude de faisabilité, le bilan prévisionnel, les plans comme assistant à maîtrise d’ouvrage, et très souvent, il suivait le dossier jusqu’à l’ouverture du crématorium.

Formation

D’un caractère aimable, il répondait spontanément à chacun avec des conseils judicieux, si bien que, lorsque l’on parle de lui à une personne travaillant dans le secteur funéraire, on entend : "C’est lui qui m’a formé(e), qui m’a conseillé(e), je lui dois tout ce que je sais…" Car non seulement il conseillait, il formait, mais il continuait à apporter des conseils et des informations juridiques et commerciales bien après les formations. Pascal Moreaux avait, entre autres qualités, de savoir communiquer, si bien que ses cours étaient passionnants. Ils étaient très documentés, émaillés d’exemples concrets et d’anecdotes très drôles, qu’il semblait vivre.

Outre la formation et la maîtrise d’ouvrage, Pascal a travaillé durant de nombreuses années sur l’évolution des cérémonies funéraires avec les maîtres de cérémonie et des représentants de diverses religions. Il a créé des modèles de cérémonies incluant la prise de parole, les gestes d’hommage, les mouvements, le portage, les moments musicaux. Ces types de cérémonies sont toujours la trame de ce qui est utilisé actuellement.

Un passionné d’histoire

Pascal Moreaux a fait partie de cette génération qui a donné de nombreuses années de son existence lors de la guerre d’Algérie, il a fait partie d’associations d’anciens combattants, si bien qu’à la fin de sa vie il avait un poste élevé au niveau départemental. Lors de ses funérailles, une grande délégation d’anciens combattants était présente accompagnée par 36 porte-drapeaux, tous très émus.
En permanence, il a étudié l’histoire des services funéraires, et écrit de nombreux articles sur le sujet, il disait qu’à sa retraite il écrirait un livre sur le sujet, mais la retraite n’était pas inscrite dans le tempérament de ce passionné de la vie.

En 1989, afin de faire connaître et défendre le patrimoine funéraire, Pascal Moreaux a créé, à la demande de la Ville de Paris, une association appelée "Les Amis du Musée Funéraire National". La Ville de Paris avait l’intention de créer un musée funéraire, mais n’a jamais fourni les locaux promis (rappelons que Barcelone, Dublin, Vienne, Amsterdam et l’Allemagne ont créé un musée funéraire), mais l’association a continué au cours de ses trente années d’existence, organisant des expositions, des visites dans tous les cimetières de la région parisienne, en province et à l’étranger.
Pascal faisait partie de nombreuses associations.

Ce qui a marqué tous ceux qui l’on connu, c’est bien sûr son immense culture, mais aussi sa chaleur, sa joie de vivre et son sens de l’humour. Il aimait rire, son répertoire de blagues et anecdotes était infini, son plaisir était de les faire vivre, la même racontée par un autre devenait insipide, alors qu’avec Pascal Moreaux, c’était à mourir de rire.

Il aimait la vie, il aimait ce qui est beau, il aimait se cultiver, il aimait ses amis, leur gardant une amitié fidèle quoi qu’il arrive. Il aimait tellement la vie que, lorsqu’il était malade en fin de vie, il n’y croyait pas et faisait toujours des projets pour l’avenir. Il m’avait dit : "J’ai un copain qui est parti à 95 ans, il n’y a pas de raison que je n’y arrive pas."

Vous allez nous manquer, Monsieur Moreaux.

Muriel Ghys
Secrétaire générale de l’association
"Les Amis du Musée Funéraire National"

Résonance numéro spécial n° 9 - Décembre 2019

Instances fédérales nationales et internationales :

FNF - Fédération Nationale du Funéraire FFPF - Fédération Française des Pompes Funèbres UPPFP - Union du Pôle Funéraire Public CSNAF - Chambre Syndicale Nationale de l'Art Funéraire UGCF - Union des Gestionnaires de Crématoriums Français FFC - Fédération Française de Crémation EFFS - European Federation or Funeral Services FIAT-IFTA - Fédération Internationale des Associations de Thanatoloques - International Federation of Thanatologists Associations