Nouvelles dates, nouveau lieu pour la deuxième édition du Salon Funéraire Grand Sud qui s’est déroulé les 13 et 14 juin derniers… Voici donc un premier retour de quelques participants.
Trois questions à Yann Dervieux, responsable commercial FRIMA Concept
Résonance : Quelles sont les principales raisons qui vous ont amené à participer au Salon Grand Sud Toulouse ?
Yann Dervieux : C’est la première fois pour notre société. Des confrères nous ont indiqué avoir rencontré, l’année passée, des clients/prospects qui ne se déplacent pas, ou peu, sur les salons de Lyon et de Paris. Nous avons donc décidé de participer pour aller à la rencontre de ces établissements de pompes funèbres et de nos clients de la région.
R : Sachant que celui-ci a une vocation régionale – pouvant être complémentaire de celle de Lyon –, comment avez-vous ressenti le choix du lieu et des dates (avant l’été), en matière de fréquentation, de richesse des échanges avec les opérateurs locaux, etc. ?
YD : Le choix du lieu est très judicieux, mais moins la date. La fréquentation a été très faible. Il est intéressant d’avoir des salons régionaux, mais la multiplication de ceux-ci n’est pas une solution non plus, car elle peut appauvrir le visitorat des salons historiques. Je pense que FUNÉRAIRE PARIS doit rester l’évènement national de la profession, et qu’il devrait se dérouler tous les 3 ans, incitant les exposant à mettre les moyens en nouveautés et innovations, et entre-temps il devrait y avoir des petits salons régionaux qui tourneraient. En tout cas, les formules sont à mon avis à revoir.
R : Ce salon a-t-il été pour vous "apporteur d’affaires", avec de nouveaux clients potentiels et/ou avec la signature de nouvelles commandes, déjà engagées ou pas ?
YD : Nous avons rencontré des prospects et des clients avec de nouveaux projets, mais malheureusement la quantité de visiteurs ne permet pas d’amortir les frais engagés, qui sont très élevés pour un salon régional. Ce type d’évènement est aussi l’occasion pour nous de rencontrer et d’échanger avec nos confrères.
R : Quels sont, à votre avis, les points forts à retenir ainsi que les axes d’amélioration possibles ou souhaités à transmettre à l’organisateur ?
YD : Les points forts sont la régionalité, la taille des stands qui sont de petite surface (9 ou 18 m2) et la diversité des métiers présents. Je pense que les axes de travail sont la périodicité, la date, les horaires et les tarifs trop élevés.
Résonance n° 152 - Juillet 2019
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