Pourquoi cette exclamation ?
Frédérique Plaisant, présidente de la FFC. |
Parce que sans cesse il faut dire et redire que l’on peut toujours disperser les cendres ! Parce qu’il n’est pas nécessaire d’être habilité pour cela !
Parce que l’on peut toujours le faire en pleine nature !
Parce que c’est toujours possible en mer ou dans les rivières non navigables !
Oui, il faut le dire, le redire, l’écrire ! Le faire savoir ! Toujours ! Les détracteurs de la crémation affirment parfois le contraire. Sous couvert de vouloir "sacraliser" les cendres, ils avancent parfois qu’elles ne peuvent être remises aux familles ou qu’elles doivent être déposées au cimetière. C’est entièrement faux !
Les adhérents crématistes avertis le savent bien, la dispersion des cendres fait toujours partie des libertés acquises : la loi du 19 décembre 2008, qui va fêter ses 10 ans, précise bien dans son article 16 les différents cas de destinations des cendres.
Alors pourquoi certains affirment-ils le contraire ? Pour vendre des monuments toujours plus cher ? Pour considérer les cendres comme un défunt dans un cercueil ? Pour alourdir les factures des familles ? Pour ajouter des contraintes à celles-ci déjà fragilisées ? Pour faire en sorte que la crémation coûte plus cher que l’inhumation?
Nous ne voulons pas de contraintes réglementaires supplémentaires, les cendres n’appartiennent à personne, et encore moins à une quelconque religion. La Fédération Française de Crémation (FFC) s’opposera toujours à toute mesure qui irait à l’encontre de la liberté de choix de tout être humain et du respect de ses volontés. La dispersion des cendres en pleine nature demeure un acte choisi, réfléchi et qui doit être garanti par la loi ; c’est aussi, symboliquement, une forme de respect de la nature et de l’environnement.
En cette période de Toussaint, les médias, non spécialistes du domaine funéraire, vont encore interviewer les seuls professionnels… Et pourquoi pas la FFC, association de loi 1901 citoyenne, désintéressée et bénévole, qui joue son rôle de conseil et de protection des familles ? Vous y aurez une écoute attentive et une réponse experte sans recherche de profit ou de rentabilité, aucune.
Pour conclure, je cite Albert Camus : "Il n’y a pas de liberté pour l’homme tant qu’il n’a pas surmonté la crainte de la mort".
Pour le CA
Frédérique Plaisant,
présidente de la FFC
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