Saturé avec ses 1 882 opérations l’an dernier, ne répondant pas aux normes en vigueur, le crématorium du Havre (Seine-Maritime) ouvert en 1982 a laissé sa place en ce mois de mars à un nouvel équipement situé au hameau du Quesné. But : mieux satisfaire les familles.
Ouvert en 1982, le complexe funéraire du Havre s’est trouvé un successeur : un nouveau crématorium a été inauguré courant mars dans la ville portuaire normande, situé au hameau du Quesné. Saturé (1 766 crémations en 2015, 1 882 en 2017), vétuste, avec des délais d’attente devenus problématiques et des installations techniques non conformes, le vieil équipement (près de la forêt de Montgeon) avait fait son temps.
Façade du nouveau complexe funéraire.
La ville et son délégataire de service public OGF ont fait le choix de construire un nouvel outil plus moderne et plus à même de satisfaire les familles de l’agglomération. Ici, la crémation représente la moitié des obsèques, un taux bien supérieur à la moyenne nationale.
Pour un coût de cinq millions d’euros (supportés par le délégataire), le dossier s’est concrétisé au printemps 2017, avec le début des travaux. Sobre et élégant, le nouveau bâtiment est construit sur une surface utile de 1 488 m². Il enferme deux salles de cérémonie, l’une proposant 34 places assises, l’autre 108. Dix salons de présentation (dont deux confessionnels) et une salle de convivialité sont mis à disposition des proches endeuillés.
Dans la partie technique, deux fours ont été installés, équipés d’une filtration double des rejets des fumées répondant aux dernières normes environnementales. L’un de ces fours peut recevoir des cercueils hors gabarit.
Résonance n°138 - Mars 2018
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