De l’expérience, Jean-René Koenig, dirigeant de la société Labbé-Koenig SAS, en a à revendre. Depuis plus de quarante ans, il fournit aux marbriers du matériel professionnel très adapté et performant - mini-pelles, transporteurs ou portiques de levage -, avec comme souci constant de faciliter les travaux en cimetières.
Pouvoir disposer d’un matériel de travaux de cimetières performant, robuste, qui fait gagner du temps d’ouvrage tout en facilitant la manutention des caveaux monoblocs, des monuments prémontés : c’est le leitmotiv de Jean-René Koenig, dirigeant de la société strasbourgeoise. Il est le revendeur exclusif sur le territoire français d’un matériel allemand bien connu, les marques Gerhart et Schmelzer. Ce dernier constructeur a pour cœur de métier les excavatrices de cimetières.
Jean-René Koenig propose trois modèles de mini-pelleteuses idéales en lieux étroits (les ROBO AS, ASL et 2WP), et un petit transporteur compact multifonction (le Schmelzer GT 1101) étonnant de possibilités, disponible en deux ou quatre roues à direction assistée et freins hydrauliques. Avec 1,1 m de largeur de roues et une hauteur de 2,14 m, l’engin est un tri-benne aux parois d’acier, à la charge utile de 1,6 tonne, et qui peut disposer de nombreuses options pratiques (cabine aux vitrages fermés pour chauffage, épandeur de sable, de sel…).
Ces engins disposent d’une rotation complète et peuvent recevoir une pelle preneuse avec une force de fermeture de 5 à 7 tonnes selon le terrain. La ROBO 2WP notamment, à la conception de déplacement la plus novatrice, voit ses trois roues pivoter en position latérale, permettant de circuler dans des espaces d’à peine 30 cm. Elle chevauche stèles et tombes, sans créer de dommages, et permet un contrôle hydraulique de son inclinaison sur terrain pentu. Sur place, elle déplie ses quatre stabilisateurs et offre, pour son bras de levage télescopique, une portée de plus de 5 mètres.
La ROBO ASL est la plus légère de ces mini-pelles allemandes. Capable de filer dans des allées de 80 cm de large avec ses trois roues motrices (l’entraxe des deux roues arrière se règle hydrauliquement), elle possède un système de sécurité anti-basculement de série et quatre pieds en situation de creusement. On retrouve là aussi le même bras télescopique d’une portée maximale de 5 mètres.
À ses clients, Jean-René Koenig propose d’envoyer par mail une vidéo de démonstration pour juger des usages et des capacités techniques des machines qu’il vend et qu’il personnalise selon les besoins.
Il met également en avant les possibilités du portique de levage Gerhart de troisième génération à direction assistée, et ses deux pieds motorisés reliés par une poutre de 6,5 m, qui permet le transport et la pose de monuments jusqu’à 1,5 tonne. La hauteur sous poutre est de 3,20 m et celle sous crochet de 2,80 m. La hauteur de la poutre est réglable aux pieds. Le portique de levage conserve le maximum de charge à n’importe quelle distance, il peut concurrencer les gros camions grue avec une flèche de 20 m. Ceux-ci perdent leur charge au bout de 5 ou 6 mètres. Nul besoin de permis poids lourd pour le piloter. Les marbriers peuvent ainsi travailler avec un véhicule plus économique, poser des monuments dans des endroits les plus difficiles, dans les chemins étroits, et toutes les situations de cimetière (pentu, avec escalier, sans escalier, surtout dans les cimetières denses des villes où on peut accéder partout).
Ce portique hydraulique permet aussi le transport et l’évacuation des gravats. Plus besoin d’encombrer la tombe voisine. Ici, la terre est déplacée dans des sacs, puis est replacée dans la tombe sans utiliser de pelle et de pioche. Sans salir autour, et rapidement. La machine est modulable. Pour les personnes qui ont un terrain qui s’éboule, on peut avoir une tarière afin de planter des pieux et stabiliser le sol, donc le monument ; ou un "enfonce pieu" pour éviter de creuser la terre. On peut disposer également d’une direction assistée, de 6,50 m à 3,50 m de longueur de poutre, en fonction des besoins et des cimetières. Il vaut mieux avoir une machine longue pour qu’elle ne gêne pas quand on pose le monument.
Une radiocommande à batterie (en option) permet de poser le monument avec délicatesse si jamais on se retrouve tout seul. C’est une machine très facile à utiliser. Avec elle, on travaille en douceur et avec précision. Elle est très sécurisante. Jean-René Koenig a d’ailleurs adapté le modèle allemand d’origine en y ajoutant des stabilisateurs en cas de terrains friables.
Résonance n°131 - Juin 2017
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