Programmée fin avril, la deuxième réunion régionale des adhérents de la Fédération Française des Pompes Funèbres (FFPF) s’est tenue le 4 mai dernier à Colmar, hôtel Le Rapp.
Pour commencer, la soirée s’est ouverte sur les élections à la présidence de région, et Alain Hoffarth a été réélu à la très grande majorité des voix. Il s’est engagé à venir rencontrer les adhérents qui l’ont élu dans les semaines à venir afin de voir qui sera prêt à l’assister dans cette mission, et de resserrer les liens pour ne pas rester isolé, allant jusqu’à citer la maxime des adhérents FFPF : "Unis nous sommes plus forts".
Côté cadre, le restaurant Le Rapp, traditionnel et tranquille, prisé des entrepreneurs locaux, a permis le déroulement d’une réunion à la fois studieuse et très interactive. Car, en ce mois de mai, il y avait matière à échanger ; sur la pratique de soins à domicile et la réglementation que le ministère va mettre en place.
Jean-Claude Simon a partagé son ressenti sur les réunions auxquelles il a participé, que ce soit sur le certificat de décès dématérialisé, dont le décret de mise en place vient de paraître (dès sa parution, nous
avions fait connaître à nos adhérents les modifications que le décret entraîne dans les articles du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), ou la position des entreprises face à l’avenir des soins à domicile. Ce texte, qui pour l’instant est à l’état de projet, est un gros morceau pour l’avenir des soins : il permettra d’effectuer des soins aux personnes atteintes du VIH, mais restreindra notoirement les soins à domicile et responsabilisera les entreprises sur la faisabilité de la pratique à domicile. Dans le même temps, et cela avait été mentionné dans les échanges qu’avait eus la FFPF avec les représentants de l’IGAS en 2009, certaines maladies viendront s’ajouter à la liste des maladies requérant la mise en bière immédiate.
Entre les "plats", il fut aussi question des "mini" pacemakers, pour lesquels nous sommes en "arrêt sur image" pendant 6 mois. D’ailleurs, une question a retenu toute l’attention des membres de la FFPF : "Puisque l’Alsace est aux frontières de l’Allemagne, il n’est pas exclu qu’une personne implantée avec un mini pacemaker d’une autre marque décède sur notre territoire. Et dans ce cas, le médecin acceptera-t-il de retirer la prothèse… ?"
Enfin, la FFPF est revenue sur l’obligation de mentionner un médiateur sur les documents des entreprises et les modalités qui s’appliquent à cette obligation. Le contrat passé en ce sens entre la FFPF et la Fédération du Commerce Coopératif et Associé, qui regroupe des indépendants de plusieurs secteurs d’activité, a d’ailleurs fait l’unanimité parmi les membres présents…
À noter : le prochain rendez-vous avec la FFPF est programmé à Lille, le jeudi 1er juin.
Florence Fresse
Déléguée générale de la FFPF
Résonance n°130 - Mai 2017
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