Communiqué de presse - FAPE Obsèques - LeVoeu du 19 octobre 2016.
Dans son hors-série intitulé "héritage & succession", le magazine "60 Millions de consommateurs" a choisi d’aborder entre autres sujets celui des contrats obsèques. Intention tout à fait louable si elle n’était assortie de son lot d’erreurs et autres contrevérités.
La rumeur autour de cet article n’aura pas attendu pour gronder, puisque le jour même, des titres pourtant sérieux ont relayé ce papier, sans pour autant en vérifier l’exactitude ni en mesurer la portée.
Nombre de professionnels du secteur sont inquiets des retombées négatives de cette enquête à charge et des clients nous appellent aussi pour être rassurés sur la qualité de leurs contrats et des garanties souscrites.
La méthodologie utilisée est très clairement décrite mais n'en demeure pas moins tout à fait contestablesur le fond comme sur la forme avec en prime un titre des plus racoleur.
Les contrats étudiés proviennent de gros acteurs du marché mais ne portent que sur les contrats dits "en capital".
Les contrats dits "en prestations", distribués par les opérateurs funéraires, sont passés aux oubliettesau prétexte qu'ils ne représentent que 25% du marché. Tant pis si ces contrats sont les seuls à répondre parfaitement aux besoins des souscripteurs en soulageant les proches de l’organisation et du financement des funérailles, tout en garantissant le respect des dernières volontés.
Sans le vouloir ni même peut être le savoir, il est donc fait implicitement l’apologie des contrats en prestations que nos partenaires distribuent en exclusivité en s’appuyant de surcroit sur le premier assureur vie européen, la Compagnie GENERALI, garante d’une grande pérennité dans le respect de ses engagements.
Contrairement à ce qui est écrit, les détenteurs de contrats FAPE Obsèques & Le Voeu ont toujours bénéficié de revalorisations de qualité de la part de GENERALI, bien au-delà de la maigre performancedu Livret A à 0,75%, pourtant cité comme référence par le magazine.
De plus, le mécanisme certes complexe d’avance de revalorisations futures, autrement appelé taux technique, est ici totalement ignoré et amène à écrire les pires énormités.
En outre, la situation décrite quant aux modalités de restitution du capital aux bénéficiaires, semble tout autant catastrophique : un véritable parcours du combattant assorti de conditions insensées. En réalité, sauf cas exceptionnel, les contrats FAPE Obsèques & Le Voeu garantissent la libération des fonds sur la seule présentation de la facture des obsèques et d'un acte de décès. Nous pouvons d'ailleurs illustrer cette recherche de simplicité et de rapidité par un délai moyen de règlement de 48 heures qui nous permet (avec pourtant plus de 8000 décès réglés chaque année) de tendre vers le zéro contentieux !
On agite également l'épouvantail des délais de carence à rallonge, ignorant encore au passage les contrats qui n’en prévoient aucun pour les souscripteurs pouvant attester de leur bonne santé. Pour ceux qui ne souhaiteraient pas attester de leur bonne santé, le délai de carence est porté à un an, ou peut encore être assorti d'un système de dégressivité au prorata temporis. Ainsi dans le cas d'un décès survenant au bout de huit mois, le capital versé s’élèvera donc aux 8/12ème du capital initial.
Hormis l’assurance vie, les alternatives proposées pour "fuir" les contrats Obsèques sont à "mourir de rire".
Et encore, l'assurance vie exclut plus de la moitié des souscripteurs potentiels qui effectuent des versements périodiques temporaires ou viagers parce qu’ils n’ont pas la capacité financière d’effectuer un versement unique.
Il aurait fallu comprendre les ressorts de la prévoyance "vie entière", véritable trésor qui porte bien son nom en ce sens que la garantie est viagère et se dénoue donc par le décès du souscripteur. Ce mécanisme permet à chacun, quelle que soit sa situation économique, de bénéficier dès la souscription d’une garantie complète, contre le versement d’une prime périodique modique.
Il nous arrive ainsi de régler des capitaux de plusieurs milliers d’euros alors que nous n’en avons perçu que quelques centaines, parfois moins.
Une partie de la cotisation est donc logiquement consacrée à la couverture du risque décès ce qui explique que le total des cotisations versées puisse être supérieur au capital en cas de survie, c’est-à-dire si le décès survient après l’âge de décès statistique, tel que prévu par les tables de mortalité.
Cela explique également que la valeur de rachat du contrat puisse être inférieure à ce même total puisque diminuée notamment du coût de l’assurance.
Quant à la dernière option proposée, l’assurance temporaire décès, elle est plutôt destinée à offrir une couverture décès optimisée pour protéger ses proches. Elle n’a absolument pas vocation à être utilisée aux fins d’organiser ses funérailles puisque les cotisations sont totalement versées à fonds perdus et qu’elle s’éteint généralement lors de la cessation d’activité professionnelle.
En préconisant certains actes irrévocables comme le rachat ou la mise en réduction de contrats en cours, ou encore l’utilisation du livret A pour préfinancer ses funérailles, cet article nous prouve s’il en était besoin à quel point le rôle des assureurs et de leurs mandataires est essentiel pour garantir la diffusion d’une information et d’un conseil de qualité.
A l’heure où les tabous commencent à tomber et où l’on comprend que l’opérateur funéraire est un professionnel à part entière, disposant de l'expertise nécessaire pour accompagner les familles dans la préparation des obsèques et la gestion de leurs deuils, avec pour partenaires les plus grands assureurs, on en viendrait presque à remercier la presse de nous offrir cet article sur un plateau !
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