Le colloque organisé par le Centre Européen d'Études et de Recherche Droit et Santé sur le thème : "Droits et vie du corps mort" a eu lieu les 12 et 13 mars derniers. Résonance, partenaire de cet évènement, reviendra sur ces journées dans ses prochaines éditions.
"De ta plus belle écriture, note ce qu'il faudra qu'il advînt de mon corps, lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord, que sur un seul point : la rupture..."
S'adressant à son tabellion, le plus célèbre des poètes sétois pointe du bout de sa guitare la question non moins universelle du devenir de son corps. Se pose ici la problématique du droit de l'individu sur cette enveloppe charnelle, sur cette dépouille mortelle, qui, selon certains, constituerait le tombeau de notre âme.
L'usage et la destination du corps mort intéressent ainsi le juriste, dont le discours se heurte tantôt à une "impossible personnification" tantôt à une "effrayante réification". Mais l'étude du corps du défunt n'est pas seulement le jeu ou l'enjeu du droit. La thématique, à laquelle chacun sera "de facto" confrontée, interroge tant les croyances individuelles que les intérêts collectifs.
La gestion des cadavres, la protection de la dépouille, la pérennité des défunts dans l'esprit de ceux qui restent ; autant d'aspects marquant l'idée d'une "vie", voire d'une "survie" du corps mort. À travers une approche pluridisciplinaire, le Centre Européen d'Études et de Recherche Droit et Santé propose ainsi un regard croisé et bienveillant sur ces questions qui occupent ou préoccupent tout un chacun.
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