Une année marquée par deux déplacements mémorables hors de France, à Bruxelles et à Cologne, et la découverte d’une ville magnifique et méconnue : Laon.
À Paris, les Amis ont pu visiter les célèbres cimetières de Passy et du Père-Lachaise, ainsi que les Invalides où ils ont pu admirer le tombeau de Napoléon 1er. Outre ces visites, nous avons participé à un événement destiné au grand public : le premier salon de la mort, dans le prestigieux cadre du Carrousel du Louvre. Notre association y avait un stand où l’exposition des gravures anciennes de nos collections a attiré l’intérêt des visiteurs.
En novembre, nous étions présents à FUNERAIRE PARIS 2011 au Bourget, au forum des associations. Nous y avons partagé un stand avec l’ASCE, (Association of Significant Cemeteries in Europe, association des cimetières remarquables en Europe) cette association a pour but la défense du patrimoine funéraire. Notre association est membre du comité scientifique du Patrimoine Funéraire de la FIAT-IFTA, qui souhaite faire inscrire le funéraire au patrimoine mondial.
En novembre, nous étions présents à FUNERAIRE PARIS 2011 au Bourget, au forum des associations. Nous y avons partagé un stand avec l’ASCE, (Association of Significant Cemeteries in Europe, association des cimetières remarquables en Europe) cette association a pour but la défense du patrimoine funéraire. Notre association est membre du comité scientifique du Patrimoine Funéraire de la FIAT-IFTA, qui souhaite faire inscrire le funéraire au patrimoine mondial.
Le patrimoine funéraire
Le patrimoine funéraire est méconnu, tout le monde connaît le cimetière du Père-Lachaise, c’est le plus connu dans le monde, et il n’est pas nécessaire d’en faire la promotion, c’est même la référence mondiale et la comparaison, une belle nécropole est toujours citée en comparaison "C’est notre Père-Lachaise".
Toutes les régions de nos pays Européens offrent aux visiteurs des lieux de sépulture qui racontent l’histoire de la société locale. On trouve les tombes monumentales des notables ornées de sculptures, on voit aussi les épitaphes qui mentionnent les professions des habitants de la ville, les sépultures monumentales des gens du voyage, les plaques commémoratives pour les marins perdus en mer et tant d’autres témoignages émouvants. Les sépultures reflètent aussi un style régional. Les cimetières municipaux accueillent le dernier repos des gloires locales ou nationales. Oui, visiter un cimetière est enrichissant et permet de mieux connaître une ville.
La Route européenne du Funéraire, que l’ASCE met en place, permettra aux touristes de découvrir ces trésors.
On peut d’ailleurs constater une certaine évolution. Des municipalités ont pris conscience de la valeur de leur patrimoine funéraire et ont prévu un plan de sauvegarde ; dans d’autres cas, c’est sous la pression des habitants qu’une politique de protection a été mise en place ; malheureusement de nombreuses villes ignorent encore la valeur de leur cimetière. Localement, des associations de défense du patrimoine funéraire se sont créées pour convaincre la municipalité de la nécessité d’établir un plan de sauvegarde et de réhabilitation.
S’intéresser aux cimetières lorsque l’on voyage peut paraître morbide, c’est risquer de recevoir des remarques ironiques ; pourtant, les grands sites archéologiques parmi les plus visités de par le monde sont des sépultures : les pyramides d’Égypte, le Taj Mahal, par exemple.
Actuellement lorsque l’on s’adresse à un office du tourisme, les lieux remarquables proposés sont : les églises, les châteaux, et les vieux quartiers, mais quasiment jamais le cimetière. Et pourtant, que de charme dans ces cimetières, grands ou petits, qui parsèment nos provinces.
La reconnaissance du patrimoine funéraire est un travail à long terme, mais nous espérons qu’un jour, lorsque l’on s’adressera à l’office du tourisme d’une ville, on conseillera également de visiter le cimetière.
La FIAT-IFTA, pour sa part, souhaite faire reconnaître le patrimoine funéraire par l’UNESCO.
La défense et la prise en charge du patrimoine funéraire nous tiennent à cœur et notre action perdurera.
Le patrimoine funéraire est méconnu, tout le monde connaît le cimetière du Père-Lachaise, c’est le plus connu dans le monde, et il n’est pas nécessaire d’en faire la promotion, c’est même la référence mondiale et la comparaison, une belle nécropole est toujours citée en comparaison "C’est notre Père-Lachaise".
Toutes les régions de nos pays Européens offrent aux visiteurs des lieux de sépulture qui racontent l’histoire de la société locale. On trouve les tombes monumentales des notables ornées de sculptures, on voit aussi les épitaphes qui mentionnent les professions des habitants de la ville, les sépultures monumentales des gens du voyage, les plaques commémoratives pour les marins perdus en mer et tant d’autres témoignages émouvants. Les sépultures reflètent aussi un style régional. Les cimetières municipaux accueillent le dernier repos des gloires locales ou nationales. Oui, visiter un cimetière est enrichissant et permet de mieux connaître une ville.
La Route européenne du Funéraire, que l’ASCE met en place, permettra aux touristes de découvrir ces trésors.
On peut d’ailleurs constater une certaine évolution. Des municipalités ont pris conscience de la valeur de leur patrimoine funéraire et ont prévu un plan de sauvegarde ; dans d’autres cas, c’est sous la pression des habitants qu’une politique de protection a été mise en place ; malheureusement de nombreuses villes ignorent encore la valeur de leur cimetière. Localement, des associations de défense du patrimoine funéraire se sont créées pour convaincre la municipalité de la nécessité d’établir un plan de sauvegarde et de réhabilitation.
S’intéresser aux cimetières lorsque l’on voyage peut paraître morbide, c’est risquer de recevoir des remarques ironiques ; pourtant, les grands sites archéologiques parmi les plus visités de par le monde sont des sépultures : les pyramides d’Égypte, le Taj Mahal, par exemple.
Actuellement lorsque l’on s’adresse à un office du tourisme, les lieux remarquables proposés sont : les églises, les châteaux, et les vieux quartiers, mais quasiment jamais le cimetière. Et pourtant, que de charme dans ces cimetières, grands ou petits, qui parsèment nos provinces.
La reconnaissance du patrimoine funéraire est un travail à long terme, mais nous espérons qu’un jour, lorsque l’on s’adressera à l’office du tourisme d’une ville, on conseillera également de visiter le cimetière.
La FIAT-IFTA, pour sa part, souhaite faire reconnaître le patrimoine funéraire par l’UNESCO.
La défense et la prise en charge du patrimoine funéraire nous tiennent à cœur et notre action perdurera.
Muriel Ghys
Les Amis du Musée Funéraire National
Les Amis du Musée Funéraire National
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