Derrière cette effervescence qui anime le site, un véritable maître d’œuvre de la manifestation : Mme Françoise Plunian, la dynamique présidente entourée de sa remarquable équipe de bénévoles. Pour tous, l’événement constitue “un rituel essentiel de mémoire qui est une reconnaissance non seulement des bébés, dont la vie utérine ou sociale a été éphémère, mais aussi du statut de parents qui n’ont pas connu leur bébé, ou si peu“.
L’apparence régionale, pour ne pas dire bretonne, de cet après-midi “festif“, est trompeuse. En réalité, il s’agit bien d’une opération à dimension nationale à laquelle prend part un public venu de toute la France. L’organisation générale est bien huilée. D’abord un moment festif et de convivialité, avec pour l’animation des enfants, le duo de clowns “Les Tontons Yoyo“, des stands de loterie, de pêche à la ligne et de maquillage. Autour du site, de nombreux chapiteaux proposant restauration et documentation.
Vers 15 h, la présidente prend la tête de la marche du Souvenir à travers les chemins forestiers. Lors des arrêts, Gine, conteuse, lit des textes à la fois pédagogiques, animés, mais surtout empreints de morale. Le temps de faire le tour du site et d’emblée les familles sont affairées à inscrire le prénom ou “petit nom“ des enfants sur des pétales en forme de papillons. Cette véritable “chaîne de papillons“ accrochée à un grand ballon, donnera le top de départ au lâcher de plusieurs petits ballons que l’équipe des bénévoles a gonflés durant l’après-midi.
L’heure du lâcher approche. Cet instant important requiert une mise en condition de la foule qui doit être guidée avec délicatesse vers l’apaisement avant de basculer dans de fortes émotions. Une lecture de poèmes, écrits par des parents, est alors circonstanciée, accompagnée de quelques notes de musique jouées par la harpiste Tualenn.
Puis la foule se déplace vers une petite prairie jouxtant le site et se rassemble autour de la présidente qui attend le feu vert des autorités aéronavales avant de procéder au lâcher de ballons. Il convient de rappeler que ce type de manifestation est subordonnée à une autorisation afin d’éviter tout risque pour la navigation aérienne, d’autant plus que comme cela a été rapporté, lors d’un précédent lâcher, un ballon avait été retrouvé… en Pologne !
La magie du temps opère également pour la symbolique de cette opération. Le ciel s’assombrit et un fort vent latéral se met à souffler “C’est le souffle de tous nos bébés qui a emporté nos ballons“ dira alors une maman très émue. Pour ce 7e lâcher, l’ADEP56 a convié M. Méziane BENARAB, directeur général de l’Office Français de Prévoyance Funéraire (OFPF) qui aura la lourde tâche de lancer dans les airs le “Ballon du Souvenir“, gros ballon auquel est accrochée la chaîne des prénoms ou “petits noms“ de tous les enfants commémorés en ce jour. À peine lâché, celui-ci est suivi par une nuée de ballons blancs. Un spectacle saisissant, à couper le souffle. Sur la foule une chape de plomb, un profond silence, des doigts pointés et des regards fixés dans le ciel pour suivre son ballon. Sur les visages des larmes, sur les lèvres des mots marmonnés.
Éprouvée, émue, la foule a besoin de se rasséréner, aussi les stands sont-ils pris d’assaut, et une collation estompe peu à peu la pression. La présidente qui a prévu une intervention sur le thème de la grande cause nationale du deuil, demande à l’intervenant de laisser retomber l’émotion palpable sur le site pour laisser place aux échanges pour les uns et ressourcements pour les autres.
C’est vers 17 h que M. Méziane BENARAB prend la parole au milieu d’un cercle formé par les familles. Encore sous l’effet de l’émotion, il exprimera sa solidarité avec les familles endeuillées et explique les enjeux de la grande cause nationale du deuil, dont “l’objectif est de lancer les conditions d’un véritable débat autour du statut de la personne endeuillée dans la société contemporaine et faire en sorte qu’un certain nombre de situations discriminatoires et de lourdeurs administratives post mortem soient supprimées“. Il convient de rappeler que c’est en sa qualité de membre du collectif “Grande cause nationale du deuil“ que l’ADEP56 a prévu une telle intervention. Une façon, pour elle, de contribuer à l’échelon régional à la promotion de cette noble cause.
À l’occasion de cette manifestation, l’association a également organisé des séances de dédicaces du livre “Empreinte“, livre unique écrit par 8 parents accompagnés par l’ADEP56 et dont une partie des ventes est remise à la recherche sur les maladies génétiques.
Enfin, il faut signaler la présence de Mme Suzy Fréchette Piperni, spécialiste canadienne du deuil périnatal qui a dédicacé son ouvrage “Les rêves envolés“ et a animé une journée de formation au profit des professionnels des secteurs médico-sociaux.
L’apparence régionale, pour ne pas dire bretonne, de cet après-midi “festif“, est trompeuse. En réalité, il s’agit bien d’une opération à dimension nationale à laquelle prend part un public venu de toute la France. L’organisation générale est bien huilée. D’abord un moment festif et de convivialité, avec pour l’animation des enfants, le duo de clowns “Les Tontons Yoyo“, des stands de loterie, de pêche à la ligne et de maquillage. Autour du site, de nombreux chapiteaux proposant restauration et documentation.
Vers 15 h, la présidente prend la tête de la marche du Souvenir à travers les chemins forestiers. Lors des arrêts, Gine, conteuse, lit des textes à la fois pédagogiques, animés, mais surtout empreints de morale. Le temps de faire le tour du site et d’emblée les familles sont affairées à inscrire le prénom ou “petit nom“ des enfants sur des pétales en forme de papillons. Cette véritable “chaîne de papillons“ accrochée à un grand ballon, donnera le top de départ au lâcher de plusieurs petits ballons que l’équipe des bénévoles a gonflés durant l’après-midi.
L’heure du lâcher approche. Cet instant important requiert une mise en condition de la foule qui doit être guidée avec délicatesse vers l’apaisement avant de basculer dans de fortes émotions. Une lecture de poèmes, écrits par des parents, est alors circonstanciée, accompagnée de quelques notes de musique jouées par la harpiste Tualenn.
Puis la foule se déplace vers une petite prairie jouxtant le site et se rassemble autour de la présidente qui attend le feu vert des autorités aéronavales avant de procéder au lâcher de ballons. Il convient de rappeler que ce type de manifestation est subordonnée à une autorisation afin d’éviter tout risque pour la navigation aérienne, d’autant plus que comme cela a été rapporté, lors d’un précédent lâcher, un ballon avait été retrouvé… en Pologne !
La magie du temps opère également pour la symbolique de cette opération. Le ciel s’assombrit et un fort vent latéral se met à souffler “C’est le souffle de tous nos bébés qui a emporté nos ballons“ dira alors une maman très émue. Pour ce 7e lâcher, l’ADEP56 a convié M. Méziane BENARAB, directeur général de l’Office Français de Prévoyance Funéraire (OFPF) qui aura la lourde tâche de lancer dans les airs le “Ballon du Souvenir“, gros ballon auquel est accrochée la chaîne des prénoms ou “petits noms“ de tous les enfants commémorés en ce jour. À peine lâché, celui-ci est suivi par une nuée de ballons blancs. Un spectacle saisissant, à couper le souffle. Sur la foule une chape de plomb, un profond silence, des doigts pointés et des regards fixés dans le ciel pour suivre son ballon. Sur les visages des larmes, sur les lèvres des mots marmonnés.
Éprouvée, émue, la foule a besoin de se rasséréner, aussi les stands sont-ils pris d’assaut, et une collation estompe peu à peu la pression. La présidente qui a prévu une intervention sur le thème de la grande cause nationale du deuil, demande à l’intervenant de laisser retomber l’émotion palpable sur le site pour laisser place aux échanges pour les uns et ressourcements pour les autres.
C’est vers 17 h que M. Méziane BENARAB prend la parole au milieu d’un cercle formé par les familles. Encore sous l’effet de l’émotion, il exprimera sa solidarité avec les familles endeuillées et explique les enjeux de la grande cause nationale du deuil, dont “l’objectif est de lancer les conditions d’un véritable débat autour du statut de la personne endeuillée dans la société contemporaine et faire en sorte qu’un certain nombre de situations discriminatoires et de lourdeurs administratives post mortem soient supprimées“. Il convient de rappeler que c’est en sa qualité de membre du collectif “Grande cause nationale du deuil“ que l’ADEP56 a prévu une telle intervention. Une façon, pour elle, de contribuer à l’échelon régional à la promotion de cette noble cause.
À l’occasion de cette manifestation, l’association a également organisé des séances de dédicaces du livre “Empreinte“, livre unique écrit par 8 parents accompagnés par l’ADEP56 et dont une partie des ventes est remise à la recherche sur les maladies génétiques.
Enfin, il faut signaler la présence de Mme Suzy Fréchette Piperni, spécialiste canadienne du deuil périnatal qui a dédicacé son ouvrage “Les rêves envolés“ et a animé une journée de formation au profit des professionnels des secteurs médico-sociaux.
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