Idée novatrice ?
Non, cela existe déjà dans un certain nombre d’équipements mais n’est pas obligatoire. Le mouvement considère qu’il a sa place au sein de ces structures et aussi dans leur mise en place systématique.
Outre le fonctionnement du crématorium et l’examen des problèmes techniques, il s’agirait de suivre et d’améliorer le lien que les familles peuvent avoir dans ces circonstances particulières du deuil avec le personnel du crématorium (avant, pendant et après la cérémonie).
Il existe bien dans les hôpitaux une commission de relation des usagers et de la qualité de la prise en charge, la Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la Prise En Charge (CRUQPEC), afin d’assurer un lien entre le patient, la famille et le personnel médical.
Ce comité d’éthique aurait certes à gérer des dossiers administratifs ou techniques (congé du personnel, entretien des fours) mais surtout l’association crématiste locale et les représentants des usagers auraient un rôle humain primordial, important et nécessaire. Établir une étude sur la satisfaction des personnes reçues, communiquer à travers un temps de mémoire annuel avec les familles endeuillées, faire davantage connaître l’équipement crématiste aux médias et au public sont des pistes de travail.
Ce comité d’éthique doit être un lieu de concertation et d’échanges où le mouvement crématiste doit faire entendre sa voix (En 2011 la crémation représente 31 % des obsèques en France). La FFC quant à elle rassemble 141 associations et près de 70 000 membres. Il serait donc incompréhensible qu’une telle force citoyenne et de consommateurs siégeant dans de nombreuses instances (Conseil National des Opérations Funéraires -CNOF-, Comité National d'Éthique du Funéraire –CNEF-) et signataire de “la Charte de la personne endeuillée” ne soit pas présente à travers les associations crématistes dans ces comités afin que ceux-ci ne soient pas constitués uniquement d’organismes confessionnels ou des professionnels du funéraire.
Très attaché à la dignité de l’individu, à la fin de sa fin, comme lors de ses obsèques, et au respect des volontés du défunt, je considère que cet axe de travail sur lequel s’est engagé le bureau fédéral est une nécessité afin d’améliorer l’accueil des familles, le travail des agents de ces équipements. À l’heure où de nombreux textes législatifs voient le jour, il ne faut pas oublier l’humain.
Le mouvement crématiste, outre qu’il dispense des conseils aux adhérents pour la préparation de leurs obsèques, et aux collectivités territoriales pour l’aménagement de sites cinéraires, a toujours eu à cœur de s’investir dans une démarche humaniste.
Comité d’éthique : ces 2 mots résument ce qu’il doit être au sein de chaque crématorium. Un organe de contrôle et de gestion mais aussi un ensemble de règles de conduite à mettre en place pour améliorer le
service proposé.
Faire avancer une idée tout en respectant l’Homme (avec un grand H).
Non, cela existe déjà dans un certain nombre d’équipements mais n’est pas obligatoire. Le mouvement considère qu’il a sa place au sein de ces structures et aussi dans leur mise en place systématique.
Outre le fonctionnement du crématorium et l’examen des problèmes techniques, il s’agirait de suivre et d’améliorer le lien que les familles peuvent avoir dans ces circonstances particulières du deuil avec le personnel du crématorium (avant, pendant et après la cérémonie).
Il existe bien dans les hôpitaux une commission de relation des usagers et de la qualité de la prise en charge, la Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la Prise En Charge (CRUQPEC), afin d’assurer un lien entre le patient, la famille et le personnel médical.
Ce comité d’éthique aurait certes à gérer des dossiers administratifs ou techniques (congé du personnel, entretien des fours) mais surtout l’association crématiste locale et les représentants des usagers auraient un rôle humain primordial, important et nécessaire. Établir une étude sur la satisfaction des personnes reçues, communiquer à travers un temps de mémoire annuel avec les familles endeuillées, faire davantage connaître l’équipement crématiste aux médias et au public sont des pistes de travail.
Ce comité d’éthique doit être un lieu de concertation et d’échanges où le mouvement crématiste doit faire entendre sa voix (En 2011 la crémation représente 31 % des obsèques en France). La FFC quant à elle rassemble 141 associations et près de 70 000 membres. Il serait donc incompréhensible qu’une telle force citoyenne et de consommateurs siégeant dans de nombreuses instances (Conseil National des Opérations Funéraires -CNOF-, Comité National d'Éthique du Funéraire –CNEF-) et signataire de “la Charte de la personne endeuillée” ne soit pas présente à travers les associations crématistes dans ces comités afin que ceux-ci ne soient pas constitués uniquement d’organismes confessionnels ou des professionnels du funéraire.
Très attaché à la dignité de l’individu, à la fin de sa fin, comme lors de ses obsèques, et au respect des volontés du défunt, je considère que cet axe de travail sur lequel s’est engagé le bureau fédéral est une nécessité afin d’améliorer l’accueil des familles, le travail des agents de ces équipements. À l’heure où de nombreux textes législatifs voient le jour, il ne faut pas oublier l’humain.
Le mouvement crématiste, outre qu’il dispense des conseils aux adhérents pour la préparation de leurs obsèques, et aux collectivités territoriales pour l’aménagement de sites cinéraires, a toujours eu à cœur de s’investir dans une démarche humaniste.
Comité d’éthique : ces 2 mots résument ce qu’il doit être au sein de chaque crématorium. Un organe de contrôle et de gestion mais aussi un ensemble de règles de conduite à mettre en place pour améliorer le
service proposé.
Faire avancer une idée tout en respectant l’Homme (avec un grand H).
Hubert Sapin,
vice-président de la FFC.
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