Étaient conviés pour l'occasion, des anciens élèves et des professionnels, qui ont présenté leur activité au public, sous forme de questions/réponses, le tout orchestré par Florence Fresse, directrice pédagogique de l'école.
Dès 15 h, une quarantaine de chaises sont disposées aux quatre coins du local parisien de la FFPF et le public nombreux s’installe en
attendant 15 h 30, heure à laquelle les portes s'ouvrent sur les métiers du funéraire.
Parmi les intervenants présents pour l'occasion, Roger Schvartsman et Alain Hoffarth coprésidents de la fédération, Chantal Golliet, vice-présidente,
Jean-Claude Simon, secrétaire général, Marie-France Bleyer, administrateur, mais aussi Frédéric Nicolas,
stagiaire à l'E.NA.ME.F. et thanatopracteur. Chacun prend tour à tour la parole pour parler de son expérience.
Jean-Claude Simon, qui intervient l’après-midi, non pas en tant qu'opérateur funéraire mais en tant que marbrier, n’hésite pas à rappeler d’emblée, en y attachant une attention particulière, toute l’humanité que nécessite la pratique de ces métiers et ce qui en fait un secteur très particulier. Les questions du public fusent sur les différents granits, leur porosité, les débouchés...
C'est ensuite Chantal Golliet qui d’adresse au public pour partager son expérience en tant que dirigeante de l’entreprise familiale d'Annecy.
"J’ai commencé il y a 30 ans dans la profession, sans aucun diplôme, car alors nous étions formés sur le terrain aux différents corps de métiers praticables dans une agence de pompes funèbres. À l'époque, tout le monde pouvait apposer sur la devanture d'une boutique une plaque indiquant "Pompes funèbres". Mais si je n’ai jamais suivi les 96 h, je veille à ce que mon personnel soit formé
sérieusement. Ce métier n'était pas un véritable choix de ma part mais je ne regrette rien, bien au contraire, et je suis fière de ma situation actuelle car j’aime ma profession."
Après cette intervention, Florence Fresse explique le déroulement de la formation obligatoire, celle d'aujourd'hui comme celle de demain. À un membre du public qui demande s'il n'est pas à craindre d'éventuelles interférences entre les membres du jury et les candidats, Florence détaille la liste des membres qui seront sélectionnés par les préfectures, telle qu'elle est énumérée dans les textes parus au mois d'avril.
Ensuite, c'est au tour de Frédéric Nicolas de parler de la thanatopraxie. Pour lui, l'engouement dévolu ces dernières années à sa profession s'avère être problématique. Beaucoup de personnes le sollicitent pour observer son métier, ce qui s'avère très compliqué. "La plupart des gens qui disent souhaiter devenir thanatopracteurs ne savent pas de quoi ils parlent, explique-t-il, et ils n'ont aucune idée des contraintes liées à la
pratique de cette activité : déplacements, horaires, problèmes de santé des personnes et traitements médicaux avant leur décès..."
À une jeune fille qui met en avant sa capacité en droit et pense que la formation ne devrait pas forcément lui être dispensée, Alain Hoffarth, démontre l’efficacité de sa propre méthode en soulignant le besoin de polyvalence de ses employés : "Dans mon entreprise, les diplômes autres que funéraires restent au placard. Partir de rien pour tout apprendre, peu importe qui vous êtes, cela vous permet d’encadrer tout aussi bien que nous les familles endeuillées, de les renseigner et de les débarrasser de leurs angoisses post-décès".
D'autres questions suivent, "Les femmes sont-elles aussi bien perçues que les hommes ? Peut-on être jeune dans ce métier ? Faut-il aimer la mort ? Ce à quoi Florence Fresse s'empresse de répondre : Tous ceux que je connais aiment d'abord la vie. C'est un secteur de bons vivants, d'autant que la
conscience du départ est omniprésente.
À 17 h 30, il est grand temps de fêter les 10 ans d'E.NA.ME.F. et de découper et partager le délicieux framboisier entre les anciens élèves et le public présent. Certains en profitent pour se faire "tirer le portrait" par l'excellent caricaturiste "Gribouilletout".
attendant 15 h 30, heure à laquelle les portes s'ouvrent sur les métiers du funéraire.
Parmi les intervenants présents pour l'occasion, Roger Schvartsman et Alain Hoffarth coprésidents de la fédération, Chantal Golliet, vice-présidente,
Jean-Claude Simon, secrétaire général, Marie-France Bleyer, administrateur, mais aussi Frédéric Nicolas,
stagiaire à l'E.NA.ME.F. et thanatopracteur. Chacun prend tour à tour la parole pour parler de son expérience.
Jean-Claude Simon, qui intervient l’après-midi, non pas en tant qu'opérateur funéraire mais en tant que marbrier, n’hésite pas à rappeler d’emblée, en y attachant une attention particulière, toute l’humanité que nécessite la pratique de ces métiers et ce qui en fait un secteur très particulier. Les questions du public fusent sur les différents granits, leur porosité, les débouchés...
C'est ensuite Chantal Golliet qui d’adresse au public pour partager son expérience en tant que dirigeante de l’entreprise familiale d'Annecy.
"J’ai commencé il y a 30 ans dans la profession, sans aucun diplôme, car alors nous étions formés sur le terrain aux différents corps de métiers praticables dans une agence de pompes funèbres. À l'époque, tout le monde pouvait apposer sur la devanture d'une boutique une plaque indiquant "Pompes funèbres". Mais si je n’ai jamais suivi les 96 h, je veille à ce que mon personnel soit formé
sérieusement. Ce métier n'était pas un véritable choix de ma part mais je ne regrette rien, bien au contraire, et je suis fière de ma situation actuelle car j’aime ma profession."
Après cette intervention, Florence Fresse explique le déroulement de la formation obligatoire, celle d'aujourd'hui comme celle de demain. À un membre du public qui demande s'il n'est pas à craindre d'éventuelles interférences entre les membres du jury et les candidats, Florence détaille la liste des membres qui seront sélectionnés par les préfectures, telle qu'elle est énumérée dans les textes parus au mois d'avril.
Ensuite, c'est au tour de Frédéric Nicolas de parler de la thanatopraxie. Pour lui, l'engouement dévolu ces dernières années à sa profession s'avère être problématique. Beaucoup de personnes le sollicitent pour observer son métier, ce qui s'avère très compliqué. "La plupart des gens qui disent souhaiter devenir thanatopracteurs ne savent pas de quoi ils parlent, explique-t-il, et ils n'ont aucune idée des contraintes liées à la
pratique de cette activité : déplacements, horaires, problèmes de santé des personnes et traitements médicaux avant leur décès..."
À une jeune fille qui met en avant sa capacité en droit et pense que la formation ne devrait pas forcément lui être dispensée, Alain Hoffarth, démontre l’efficacité de sa propre méthode en soulignant le besoin de polyvalence de ses employés : "Dans mon entreprise, les diplômes autres que funéraires restent au placard. Partir de rien pour tout apprendre, peu importe qui vous êtes, cela vous permet d’encadrer tout aussi bien que nous les familles endeuillées, de les renseigner et de les débarrasser de leurs angoisses post-décès".
D'autres questions suivent, "Les femmes sont-elles aussi bien perçues que les hommes ? Peut-on être jeune dans ce métier ? Faut-il aimer la mort ? Ce à quoi Florence Fresse s'empresse de répondre : Tous ceux que je connais aiment d'abord la vie. C'est un secteur de bons vivants, d'autant que la
conscience du départ est omniprésente.
À 17 h 30, il est grand temps de fêter les 10 ans d'E.NA.ME.F. et de découper et partager le délicieux framboisier entre les anciens élèves et le public présent. Certains en profitent pour se faire "tirer le portrait" par l'excellent caricaturiste "Gribouilletout".
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