La ville de Villeurbanne et les Pompes Funèbres Intercommunales de l’agglomération lyonnaise inauguraient, le 23 octobre dernier, le Centre Funéraire de Villeurbanne "nouvelle version". Les personnes et personnalités présentes ont pu constater, lors de la visite de l’établissement, qu’il s’agissait non pas d’une simple rénovation, mais d’une véritable refonte alliant modernisation et restructuration.
Présidée par Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, et Alain Giordano, président des Pompes Funèbres Intercommunales (PFI) de l’agglomération lyonnaise, l’inauguration s’est déroulée en présence de plus de quatre-vingts personnes parmi lesquelles de nombreux élus (dont l’ancien sénateur maire Gilbert Chabroux) et des représentants des différentes confessions, de maisons de retraite, etc.
Construit et inauguré initialement en 1993 par Gilbert Chabroux (alors maire de Villeurbanne), le Centre Funéraire de Villeurbanne fut l’un des premiers équipements de ce type sur l’agglomération. Sa gestion est assurée par les PFI de l’agglomération lyonnaise (ancienne régie municipale de Villeurbanne) depuis 2006. Dans son discours, Jean-Paul Bret n’a pas manqué d’ailleurs de rappeler l’importance que revêt l’implication de la collectivité dans ce domaine et le rôle d’un service funéraire public.
Repensé et rénové
Aujourd’hui entièrement repensé et rénové, le Centre Funéraire offre une nette amélioration du niveau de confort des installations et un cadre plus serein et chaleureux. Le projet de réaménagement et de restructuration a été pris en charge par l’agence d’architecture villeurbannaise R.A.S Architectes dont l’objectif était notamment d’optimiser la circulation et le bien-être du public dans les différents espaces de ce complexe funéraire.
Salle de cérémonie. | Salle d’exposition des articles funéraires. |
Le bâtiment dispose d’une superficie d’environ 1 000 m2
Celui-ci est doté d’une chambre funéraire, d'une salle de cérémonie polyculte et d’une agence de pompes funèbres publiques (PFI de l’agglomération lyonnaise) comprenant les bureaux d’accueil, la salle d’exposition des articles funéraires ainsi qu’un espace d’attente. L’un des apports marquants du rajeunissement du centre est la modernisation de la salle de cérémonie équipée maintenant d’un système d’aide à l’écoute pour les personnes malentendantes et dotée de deux écrans permettant, à la demande des familles, la diffusion de diaporamas ou autres éléments visuels destinés à rendre hommage au défunt.
De plus, à l’heure du numérique, une cérémonie pourra (grâce à un système de vidéo-projection) être retransmise en direct via Internet (uniquement sur fourniture d’un code personnel) pour les personnes ne pouvant y être présentes.
Autre point fort : la chambre funéraire (la seule à Villeurbanne) est composée de six salons funéraires, d’un local technique et d’un dispositif intégrant 21 espaces réfrigérés pour la conservation des défunts. Équipement fondamental aujourd’hui durant toute la période qui précède les funérailles (près de 80 % des décès surviennent désormais dans des établissements type hôpitaux ou cliniques), elle a bénéficié d’un soin tout particulier en termes d’aménagement et de décoration, et cela jusqu’au nom de fleur que chaque salon porte.
Enfin, les abords extérieurs de l’édifice ont également fait peau neuve avec l’optimisation des places de stationnement, un espace paysagé plus agréable qui s’est notamment embelli avec un ginkgo biloba, "l’arbre d’éternité", et une véritable adaptation des circulations (extérieurs comme intérieurs d’ailleurs) pour faciliter davantage l’accessibilité des personnes à mobilité réduite.
Pour que cette opération de restructuration et de remise à neuf du Centre Funéraire de Villeurbanne soit possible et couronnée de succès, les PFI de l’agglomération lyonnaise ont investi, sur leurs fonds propres, 795 000 €.
Une inauguration réussie… avec, à l’issue des allocutions et donnant une touche originale à l’événement, l’écoute d’une création sonore de 3 minutes 40, intitulée "Et la porte s’ouvre", réalisée en mai 2014 par Véronique Macary (journaliste et productrice audio), mêlant des témoignages d’employés des PFI, des lectures de textes, des musiques et des sons pris dans les locaux du Centre Funéraire… Une manière originale de découvrir en sons et en émotions cet univers habituellement soumis au silence.
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