De nouveau sur le terrain au mois de mai les membres de la Fédération Française des Pompes Funèbres (FFPF), ont invité les entreprises de la région Nord-Pas-de-Calais à dîner au restaurant "La Fossetta", à Lille.
Pour en savoir plus : FFPF Contact : Florence Fresse Tél. 01 46 60 24 24 www.ffpf.eu |
Juste avant le dîner, des élections régionales, mode privilégié par la FFPF dans son fonctionnement, ont eu lieu et Bruno Marchand, des pompes funèbres Marchand à Lesquin (59) a été réélu président de région à l'unanimité. Un "petit nouveau" assure désormais la vice-présidence de région, Xavier Dubosqueille, dont l'entreprise familiale (paternelle) est implantée dans la Somme, à Rosières-en-Santerre.
Parmi les points d'information de la soirée, le projet qui va sortir du tiroir du ministère de la Santé, est évoqué par Jean-Claude Simon, secrétaire fédéral, qui parle du certificat de décès à venir, avec l'éventuelle suppression de certaines maladies transmissibles et l'ajout de la tuberculose, maladie en recrudescence en France.
"Il y a quelque temps deux représentants de l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales), dont un médecin, sont venus nous rencontrer au siège de la fédération et nous avons longuement discuté des soins, particulièrement de ceux dispensés à domicile, mais aussi de la tuberculose, dont un grand nombre de personnes décèdent aujourd'hui sans que ce soit porté sur le certificatif de décès, "la personne étant simplement décédée des suites d'une mauvaise grippe ou d'une mauvaise toux, notamment aux dires de ses proches". Or la tuberculose serait transmissible post mortem, donc dangereuse pour nos personnels.
Dans l'assistance, les questions fusent, notamment en regard de l'émission de télévision qui montrait des soins pratiqués dans un garage. À cela Jean-Claude Simon répond que "les membres de l'IGAS ont plutôt évoqué les soins à domicile, certains domiciles étant dépourvus des conditions minimums d'hygiène nécessaires à la pratique de soins. Pour le médecin et son collègue, et pour le compte rendu qu'ils devront effectuer pour l'IGAS, il est question de revenir sur la pratique des soins à domicile, et la fédération leur a fait savoir que cela poserait de vrais problèmes tant à la profession qu'aux familles dont le souhait est de garder quelques jours encore le défunt à domicile, pour le veiller dans la "tradition".
Tandis que le dîner se poursuit, Florence Fresse invite les convives à poser les questions qu'ils souhaitent sur le diplôme. Bien sûr, et comme lors de chaque réunion depuis janvier 2013, celles-ci ne manquent pas. Des entreprises aimeraient savoir qui doit passer le diplôme, pourquoi telle préfecture demande un justificatif de formation alors que le département voisin ne le réclame pas, etc., interrogations auxquelles chacun reçoit une réponse ou l'engagement qu'un courrier sera envoyé de la FFPF à l'instance concernée dans les meilleurs délais, le temps de rentrer de Lille.
La présence en région c'est aussi l'occasion de parler des particularités locales, et le problème "belge" a été évoqué. Dont acte. La fédération s'est engagée à faire ce qui est en son pouvoir pour clarifier une situation complexe pour les frontaliers. Affaire à suivre, donc.
Une partie de l'assistance lors du dîner.
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