Les Pompes Funèbres Izabelle-Renaud sont présentes sur quatre communes du centre de la Manche : Saint-Lô, Marigny-le-Lozon, Percy-en-Normandie et Tessy-Bocage. Sandra Izabelle, gérante de cette entreprise familiale indépendante, porte haut et fort les spécificités de sa profession qui comporte le meilleur accompagnement possible des familles dans ces moments douloureux des obsèques et du deuil, mais qui, pour elle, doit être complété par des propositions de services innovants pouvant apporter une aide complémentaire de qualité, tout en informant sur les contrats obsèques et en se battant pour le libre choix - pour les familles - de l’opérateur funéraire… Ces derniers points étant en parfaite cohérence avec son adhésion au GOFI.
Tout débute, il y a 80 ans, avec Maurice Izabelle, artisan menuisier à Marigny-le-Lozon (Manche) qui s’occupe également d’accompagner localement les familles dans l’organisation et la réalisation des obsèques lors de la perte d’un proche. En 1977, il transmet son activité à son fils Jacques qui fonde une nouvelle société, Izabelle Bâtiment. Celle-ci, après la création de la première structure de pompes funèbres à Marigny-le-Lozon en 1996, concentrera toute la partie "bois" (menuiserie intérieure et extérieure).
Une implantation cohérente à Saint-Lô et en milieu rural
Jacques Izabelle fait évoluer les services funéraires pendant de nombreuses années, avec des familles de plus en plus nombreuses qui leur accordent leur confiance. Cela engendrera la constitution d’autres agences à Tessy-Bocage et à Percy-en-Normandie. En 2010, celui-ci passe la gérance des pompes funèbres à sa fille Sandra Izabelle qui, aujourd’hui, perpétue les valeurs transmises par ses aînés. 5 ans plus tard, le développement économique se confirmant, est créé le Centre Funéraire Izabelle-Renaud à Saint-Lô concrétisant des années d’investissement et d’accompagnement auprès des familles endeuillées.
Les établissements situés à Marigny-le-Lozon, Percy-en-Normandie et Tessy-Bocage sont constitués d’une agence pour l’accueil des familles, d’un espace de vente et d’une chambre funéraires ayant chacun deux salons. Quant au Centre Funéraire de Saint-Lô, réalisé à partir de la rénovation d’une friche industrielle et représentant un bâtiment de 1 500 m², il est doté d’un espace de vente, d’’un funérarium avec cinq salons, d’une salle de cérémonie de 100 places assises (capacité pouvant être augmentée grâce à une ouverture sur un grand couloir sonorisé et bien isolé) et d’une salle de convivialité.
Apporter des services innovants aux familles
L’une des spécificités et originalités des salons funéraires proposés par Sandra Izabelle est la "nudité" des murs des cinq salons du centre de Saint-Lô qui peuvent ainsi accueillir des expositions d’œuvres de peintres locaux. Ces derniers font partie d’associations d’artistes indépendants avec lesquelles Sandra a noué des contacts. Ainsi, tout au long de l’année, des expos sont mises en place pour des durées allant d’un à quatre mois selon les souhaits des peintres. Les tableaux présentés sont toujours très appréciés et les familles sont très sensibles à cette approche artistique, considérant qu’elle peut être propice au recueillement et à une ambiance sereine.
L’une des autres particularités des PF Izabelle-Renaud se retrouve dans une proposition particulièrement riche de services qui, en plus de ceux qui sont bien sûr le cœur de métier d’un établissement funéraire, vont notamment être visibles directement sur le site de la société Izabelle-Renaud sous l’intitulé "Outils famille". Sous cet item, sont disponibles des textes, poèmes et musiques pour cérémonie, directement consultables, et la gestion des démarches après décès, accessible après l’ouverture d’un compte. À noter que l’entreprise prend aussi position sur la reforestation et la préservation de l’environnement en proposant l’opération "Un arbre pour votre proche" consistant "à garder en vie la mémoire du défunt en obtenant un arbre à son nom".
Initier une meilleur approche du monde funéraire
D’une manière générale, Sandra Izabelle souhaite désacraliser le monde du funéraire. Elle propose également une chaîne YouTube où l’on peut regarder des vidéos dans lesquelles ses collaboratrices et collaborateurs parlent d’un sujet lié à leur métier leur tenant particulièrement à cœur (cela durant quelques minutes). L’objectif est, ici, d’amener les gens à mieux situer le monde du funéraire, de la mort, des obsèques ; et de moins appréhender - en le maîtrisant - cet univers lorsqu’ils y seront malheureusement confrontés. Ces convictions sont complétées par un esprit d’indépendance et l’attachement à l’entreprise familiale, des valeurs qu’elle va retrouver au sein du GOFI.
"Nous avons connu le Groupement des Opérateurs Funéraires Indépendants (GOFI) à l’occasion d’échanges avec d’autres pompes funèbres lors des journées nationales Funéplus, réseau dont nous sommes membres. Puis nous avons assisté à des réunions organisées localement. C’était au début de l’existence de l’organisation… dont nous entendions déjà beaucoup parler dans notre métier. Dans un souci de répartition des responsabilités, j’ai beaucoup impliqué Quentin Hurel, mon assistant de direction. Aujourd’hui, c’est lui qui gère le relationnel avec le Groupement."
Fédérer autour du GOFI pour de nouvelles espérances
L’une des problématiques à laquelle va s’attacher immédiatement Sandra Izabelle est celle des conventions obsèques… constatant que des contrats "grand compte" concernaient des familles qu’elles connaissaient très bien, mais que ces dernières étaient dirigées vers d’autres pompes funèbres n’ayant aucun lien avec ces personnes, ne connaissant pas leur histoire, leurs habitudes et affinités. Cela l’a rapidement inquiétée… et cette inquiétude, cette préoccupation particulière, elle l’a retrouvée au sein de Funéplus et au cœur du combat mené par le GOFI.
"C’est en cela notamment que le GOFI m’a paru important, car, enfin, des opérateurs funéraires s’intéressaient à ce sujet. Maintenant, je sais que pour avoir la parole et des résultats dans ce domaine "financier", pour pouvoir se confronter aux grands groupes, aux "banques-assurances", pour aller négocier, il faut fédérer un maximum d’OPI. Le GOFI, on sait aujourd’hui pourquoi on y adhère, même si on n’en voit pas encore tous les résultats. Ce qui est sûr, c’est que ça va prendre un peu de temps, mais qu’il faut faire confiance aux personnes qui se sont impliquées. Petit à petit, nous serons aussi plus forts pour interpeller les hommes politiques sur les vrais enjeux que nous avons à relever au quotidien."
"C’est en cela notamment que le GOFI m’a paru important, car, enfin, des opérateurs funéraires s’intéressaient à ce sujet. Maintenant, je sais que pour avoir la parole et des résultats dans ce domaine "financier", pour pouvoir se confronter aux grands groupes, aux "banques-assurances", pour aller négocier, il faut fédérer un maximum d’OPI. Le GOFI, on sait aujourd’hui pourquoi on y adhère, même si on n’en voit pas encore tous les résultats. Ce qui est sûr, c’est que ça va prendre un peu de temps, mais qu’il faut faire confiance aux personnes qui se sont impliquées. Petit à petit, nous serons aussi plus forts pour interpeller les hommes politiques sur les vrais enjeux que nous avons à relever au quotidien."
"Il y a aussi un travail de communication à faire, d’échanges à instaurer. Les pompes funèbres doivent pouvoir expliquer à tous ce qu’est un contrat obsèques, la différence entre ceux émanant d’une banque et ceux que nous préconisons où le libre choix de l’opérateur reste total. Parfois, quand cela est possible, il faut que l’OPI sorte de son agence pour aller parler de tout ça dans les maisons de retraite, des groupes d’entreprises. Ayant entièrement confiance en mon assistant, je peux assumer ce rôle. Je peux prendre du temps pour aller défendre l’indépendant, les pompes funèbres… et le funéraire que l’on veut demain."
Gil Chauveau
Résonance n° 191 - Mai 2023
Résonance n° 191 - Mai 2023
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